AlloCiné
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Votre avis sur Au-delà des lois ?
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Le film est assez convenu et les personnages manquent de finesse mais le suspense fonctionne. Nous avons passé une bonne soirée.
J'ai bien aimé ce film, qui parle des failles que peut malheureusement avoir la justice, et nous montre à l'écran une police franchement incompétente et débordée. Malheureusement, face à ce constat, il y a nécessité de faire les choses (c'est à dire rendre justice ou plus précisément se protéger, et protéger sa famille et in extenso le reste de la société avec) par soi-même...Telle est la morale du film...on adhère ou on n'adhère pas; moi vu le monstre abject qu'on voit à l'écran (très bien joué par Kiefer Sutherland d'ailleurs) j'y ai pleinement adhéré, au moins le temps du film. J'ai par ailleurs trouvé les autres acteurs très bons, que ce soit la mère courageuse incarnée par Sally Field, ou le mari tout en nuances (Ed Harris). Au registre des défauts, la qualité d'image, la façon de filmer s'approche parfois d'un téléfilm (d'ailleurs, le sujet, c'est à dire une mère courageuse qui se bat pour protéger sa famille, est celui fréquemment retrouvé dans les téléfilms de l'après-midi...)...Au total un film intéressant mais qui manque peut-être un peu d'ampleur...
Un rape & revenge classique qui a beaucoup vieilli en un peu plus de 20 ans. La faute à des personnages un peu caricaturaux, à leur psychologie peu poussée et à une mise en scène très datée. le casting était pourtant prometteur : Sally Field, Ed Harris, Kiefer Sutherland ou encore Joe Mantegna mais John Schlesinger (réalisateur de "marathon man") n'était pas au mieux de sa forme...dommage...2.5 / 5
Un peu puant quand même. J'ai du mal à croire qu'un violeur et tueur en série arrive à sortir libre du tribunal après une parodie de procès et où les preuves n'ont pas été jugées recevables alors qu'elles existaient bel et bien. Traces de sperme, poils, fibres. Personne ne les conteste. J'ai du mal à croire qu'après il ne soit pas surveillé par la police et qu'il puisse recommencer derrière en toute impunité. C'est pas comme si Kiefer Sutherland n'avait pas l'air inquiétant avec sa moustache. Ce ne serait par hasard pour indigner facilement les gens et les forcer à réagir comme la pauvre Karen McCann ? En se disant que puisque la police est incompétente et que la justice relâche les coupables, les citoyens n'ont qu'à s'organiser entre eux et prendre les armes ? Il y a bien une agent du FBI qui la préviendra en tant 'qu'amie" du risque qu'elle court en se faisant justice elle-même. Comme par ailleurs, elle lui ment et se sert d'elle pour son enquête, ça ne la rend guère audible. Alors, bien sûr, impossible de savoir la réaction qu'on aurait en tant que père ou mère de famille, je note quand même que la réaction du mari est plus pondérée. Sa douleur est rentrée. Il sait qu'il a une autre enfant à s'occuper, que la violence ne l'aidera pas à retrouver sa fille et que ce n'est probablement pas ce qu'elle aurait voulu non plus. Ce serait finalement se mettre sur un pied d'égalité avec le meurtrier. La mère ne l'aura jamais compris. Elle est dans son combat, dans sa rage, dans sa douleur. En ayant perdu son humanité, peut-être est-elle déjà morte d'une certaine façon elle aussi.
Un film sur l'auto défense qui hélas n'arrive pas à sortir du lot. La faute à un scénario cousu au fil blanc, le manque de rebondissements et une prestation globale des acteurs assez moyenne.
Fêtons le cinéma
John Schlesinger continue d’explorer et d’exploiter les failles du système pénal américain qu’il confronte à ses propres paradoxes. Face à la justice des Pères – ici aux abonnés absents, simples figures de second plan –, celle des Mères s’efforce de faire entendre sa voix pour espérer rétablir un semblant d’ordre. Une émancipation féminine par le sang, œil pour œil dent pour dent, assez classique dans sa forme mais efficace néanmoins. Toujours respectueux de l’évolution psychologique de son personnage principal, le film n’évite toutefois pas un certain manichéisme destiné à légitimer le droit de faire justice soi-même. Jamais simpliste mais rarement subtil, Au-delà des lois fait du deuil maternel un jeu de chat et de souris convaincant dont la fin, terrible conclusion, ne résout que légalement le conflit moral d’une famille meurtrie. Et d’une société trompée, battue à son propre jeu. Bien vu.
Yannickcinéphile
Au-delà des lois est un pur film de vengeance, méchant, peu subtil, mais après tout on n’est pas là pour ça !
Ce film s’apparente par bien des aspects à un rape and revenge, sauf que ce n’est pas la victime mais la mère de celle-ci qui agit. Le résultat est concluant, mais aurait pu avoir plus d’intensité. J’ai eu le sentiment, tout de même, que le scénario tiré un peu en longueur, qu’il y avait quelques facilités scénaristiques trop évidentes et que le métrage voulait en faire « beaucoup » dans l’injustice, de façon pas toujours très crédible. Evidemment, ces défauts sont contrebalancés en partie par des scènes fortes, le plaisir subtil que l’on prend à suivre la vengeance implacable, bref, le sujet est suffisamment touchant et fort pour accrocher sans grande difficulté, mais ce n’est pas complètement maitrisé, saisi par l’équipe.
Visuellement, Schlesinger est excellent dans l’action. Il réalise un métrage volontiers rageur, et donne une excellente ambiance à son film doté d’images éminemment marquantes (la déambulation dans les bas-quartiers, les scènes de viols...). C’est typé, un peu rêche et rugueux comme l’intrigue, bref, on sent quand même derrière la caméra un réalisateur qui a du bagage et de la maitrise. A souligner musicalement une révélation pour moi, le passage mémorable avec Shining Road de Cranes, plutôt gratuit, mais qui relance terriblement bien le film.
Le casting est brillant et les personnages solides. Si le méchant très méchant et très chanceux est moyen, néanmoins Sutherland lui confère une vraie personnalité et une photogénie cradingue mémorable. Sally Field est parfaite en mère vengeresse, tandis qu’Ed Harris est doté d’un personnage subtil. L’inversion des rôles est ici bien vue, et j’ai apprécié ce duo d’acteurs et de personnages. A noter l’excellente prestation de la jeune Alexandra Kyle dans un rôle pas aisé.
Franchement, si l’on passe sur les facilités scénaristiques, le côté un peu bancal de certains enchainements de situation, Au-delà des lois est un film entrainant, qui flattera, à raison, l’indignation de chacun face à ce genre de crimes. 3.5
Ce film s’apparente par bien des aspects à un rape and revenge, sauf que ce n’est pas la victime mais la mère de celle-ci qui agit. Le résultat est concluant, mais aurait pu avoir plus d’intensité. J’ai eu le sentiment, tout de même, que le scénario tiré un peu en longueur, qu’il y avait quelques facilités scénaristiques trop évidentes et que le métrage voulait en faire « beaucoup » dans l’injustice, de façon pas toujours très crédible. Evidemment, ces défauts sont contrebalancés en partie par des scènes fortes, le plaisir subtil que l’on prend à suivre la vengeance implacable, bref, le sujet est suffisamment touchant et fort pour accrocher sans grande difficulté, mais ce n’est pas complètement maitrisé, saisi par l’équipe.
Visuellement, Schlesinger est excellent dans l’action. Il réalise un métrage volontiers rageur, et donne une excellente ambiance à son film doté d’images éminemment marquantes (la déambulation dans les bas-quartiers, les scènes de viols...). C’est typé, un peu rêche et rugueux comme l’intrigue, bref, on sent quand même derrière la caméra un réalisateur qui a du bagage et de la maitrise. A souligner musicalement une révélation pour moi, le passage mémorable avec Shining Road de Cranes, plutôt gratuit, mais qui relance terriblement bien le film.
Le casting est brillant et les personnages solides. Si le méchant très méchant et très chanceux est moyen, néanmoins Sutherland lui confère une vraie personnalité et une photogénie cradingue mémorable. Sally Field est parfaite en mère vengeresse, tandis qu’Ed Harris est doté d’un personnage subtil. L’inversion des rôles est ici bien vue, et j’ai apprécié ce duo d’acteurs et de personnages. A noter l’excellente prestation de la jeune Alexandra Kyle dans un rôle pas aisé.
Franchement, si l’on passe sur les facilités scénaristiques, le côté un peu bancal de certains enchainements de situation, Au-delà des lois est un film entrainant, qui flattera, à raison, l’indignation de chacun face à ce genre de crimes. 3.5
Excellent thriller. Le film traite d'un sujet délicat: "Que faire lorsque la justice vous laisse tomber?" Doit-on faire justice soit même? Sally Field est excellente dans ce rôle de mère rongée par la tristesse de la mort de sa fille et la colère de voir son meurtrier en liberté. Le suspense est excellent, on est pris du début à la fin dans l'histoire. Décidément les thrillers des années 90 sont les Meilleurs.
J'ai comme l'impression que Sally Field a souvent joué dans des films très engagés et que ses rôles sont sans doute le reflet de ses intimes convictions... Ainsi dans cet "Au-delà", on devine aisément qu'elle est pour les armes à feu (adhérente fidèle à la NRA) et qu'elle vote pour les Républicains (amie de la famille Bush). Devant la Justice décadente, mollassonne et incapable, il convient par conséquent de régler les "problèmes" soi-même et si possible avec une bonne pétoire.
La justicière dans la ville décide donc de s'en occuper et on suit avec intérêt son cheminement durant tout le film : protéger sa famille (la venger surtout) et puis tout va mieux. Buvez Contrex, é-li-mi-nez !
En tout cas, Sally (je peux t'appeler par ton prénom ? on peut se tutoyer ?) est toujours aussi bonne actrice et même Kiefer Sutherland dans son rôle de méchant vilain cruel loubard tueur assassin sadique maléfique (et il en manque) se montre à la hauteur... de la caricature. Quant à Ed Harris, le mari raisonnable... il se montre raisonnable et... inutile : heureusement que Sally est là pour faire le sale boulot !
Entre deux scènes à l'eau de rose, le film est cousu de fil blanc d'un bout à l'autre et on ne s'émeut pas du tout devant autant de lourdeurs martelées sans relâche. J'ai compris, ne vous en faites pas, ma petite dame ! moi aussi je vais tirer dans du carton juste au cas où ! l'autodéfense c'est important. "Au-delà..." se révèle donc (à son insu) pathétiquement drôle !... et assez dérisoire.
La justicière dans la ville décide donc de s'en occuper et on suit avec intérêt son cheminement durant tout le film : protéger sa famille (la venger surtout) et puis tout va mieux. Buvez Contrex, é-li-mi-nez !
En tout cas, Sally (je peux t'appeler par ton prénom ? on peut se tutoyer ?) est toujours aussi bonne actrice et même Kiefer Sutherland dans son rôle de méchant vilain cruel loubard tueur assassin sadique maléfique (et il en manque) se montre à la hauteur... de la caricature. Quant à Ed Harris, le mari raisonnable... il se montre raisonnable et... inutile : heureusement que Sally est là pour faire le sale boulot !
Entre deux scènes à l'eau de rose, le film est cousu de fil blanc d'un bout à l'autre et on ne s'émeut pas du tout devant autant de lourdeurs martelées sans relâche. J'ai compris, ne vous en faites pas, ma petite dame ! moi aussi je vais tirer dans du carton juste au cas où ! l'autodéfense c'est important. "Au-delà..." se révèle donc (à son insu) pathétiquement drôle !... et assez dérisoire.
Entre petit film et téléfilm, cette oeuvre pose la question de l'auto défense dans les cas extrêmes. Sally field est magnifique même si le scénario pêche par certaines invraisemblances.
ferdinand75
Un bon petit polar , un peu basique, basé sur le thème classique américain de "se faire justice soi même". Sally Field est la mère d'une jeune fille qui se fera violée puis tuée. Elle décide de se farie vengeance elle même. Suivra un bon suspens pour retrouver les couplables. Mais la réalisation de Schlesinger est poussive, et le message un peu primaire. A noter Ed Harris , encore tout jeune et vraiment excellent.
On a beau avoir un grand nom du cinéma, John Schlesinger (réalisateur de Marathon Man et de Macadam Cowboy), ce film ressemble furieusement à un téléfilm de par son intrigue.
À zapper.
À zapper.
ManoCornuta
C'est un peu comme une grosse cylindrée sur laquelle on oublierait de passer la seconde... Si le démarrage est intéressant, on s'ennuie très vite devant ce film aux ficelles tellement énormes qu'on en aurait presque honte pour le scénariste. Niveau casting, si Sally Field semble décidée à rester dans sa spécialité des femmes hystériques (avec un peu de retenue quand même), Ed Harris est incroyablement sous-employé, et le "grand méchant" Kiefer Sutherland a l'air aussi crédible que je le serais moi-même en danseur étoile. Totalement prévisible à des kilomètres à la ronde, le film est tout sauf mémorable.
bon drame !! avec un casting solide ( sally fields,ed harris,kiefer sutherland),le scenario est simple mais tient la route!! captivant du debut a la fin au dela des lois nous tien en haleine jusqu'au denouement final!! meme si le tout est un peu previsible le face a face final est reussit!! tres bon film a ne pas manquer si vous avez l'occasion de le regarder!! dommage qu'on ne voit pas assez sally fields sur les ecrans!!
Drame intense mais ambigu, "Eye for an Eye" est pourtant l'un des plus mauvais films de John Schlesinger! Le thème de l'homosexualitè dèjà èvident dans le mythique "Midnight Cowboy" devenait dèterminant dans le beau "Sunday Bloody Sunday" avec Peggy Ashcroft et Peter Finch! La luciditè corrosive de sa critique de la sociètè traditionnelle faisait de Schlesinger le cinèaste de la destruction! Mais la prècision, la dèlicatesse et la froideur de ses images relevaient du plus grand art! Ici, on ne retrouve rien de ce grand rèalisateur! Hormis une scène d'ouverture prenante, l'intèrêt en est nul même s'il y a en tête de distribution l'excellente Sally Field en mère tenace! Les seconds rôles sont disparates (Ed Harris en mari mou du genou, Joe Mantegna en flic un peu à côtè de ses pompes) et le personnage de Kiefer Sutherland est d'une totale invraisemblance! Toute comme cette vengeance d'une mère qui piètine vers le dèjà vu et le poussif! Curieux tout de même de voir Schlesinger signer cette adaptation cinèmatographique du roman d'Erika Holzer...
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