Un film qui montre le poids des lobbys dans un monde où les politiques et les vies humaines ont moins d'importance que la finance mondiale.
Carole incarnée par Alexandra Lamy est une mère qui tente de sauver son fils de ce guet apens où il est emprisonné sans qu'il comprenne vraiment la raison. On en apprend beaucoup sur la culture de l'huile de palme et le la conséquences sur la déforestation. Un film avec un message environnemental fort mais qui montre aussi les limites du pouvoir des nations sur la scène internationale.
Bon film avec une très belle histoire associée à un très beau message. Les acteurs ont vraiment bien joué mais personnellement j'ai trouvé ça un peu trop mou et la fin ne me plait pas.
je ne suis pas sûre que ce film nous apprenne quelque chose sur les grands groupes et les états qui ferment les lieux ou les soutiennent ouvertement....Et je ne suis pas sûre que cela sensibilise le grand public au problèmes posés par l'huile palm, il y a longtemps que beaucoup d'entre nous lisent les étiquettes...C'est plutôt bien joué, trop long, on s'ennuie ferme! Bref, je n'ai pas passé un bon moment!
Après au nom de la terre, véritable plaidoyer sur la condition paysanne, le réalisateur engagé Edouard Bergeon revient avec une nouvelle fiction cette fois-ci centrée sur l'écologie avec la (sur)exploitation des forêts indonésiennes rasées pour la production d'huile de palme. Martin Landreau (Felix Moati) se retrouve (injustement) emprisonné après avoir assisté au massacre d'ouvriers dans un village. Accusé à tort de trafic de drogue il risque la peine capitale... Carole sa mère (émouvante Alexandra Lamy) , aidée par Saïd Ayouche de l'ambassade de France en Indonésie (Sofian Khammes) va remuer ciel et terre (et un peu la merde aussi) pour tenter de sortir son fils de ce bourbier et dénoncer cette conspiration ourdie par un grand groupe industriel. Si le message écologique dénonçant le scandale de l'huile de palme est bien perceptible il est dommage que ce film pèche par un manichéisme trop appuyé et cela va gâcher quelque peu le propos. Il en ressort un manque de subtilité envers les différents protagonistes (surtout les méchants) qui frise la caricature notamment sur les conditions des geôles indonésiennes (n'est pas Midnight Express qui veut...). N'empêche le film a malgré tout le mérite de mettre en lumière une industrie sans scrupule qui piétine toute morale et éthique....
Le sujet est intéressant car mondial et destructeur mais le film nous apporte peu de choses. Le scénario est médiocre et des scènes qui se répètent, dialogues peu construits, bande son médiocre. La notion du temps est mal retranscrite et donne l’impression que tout s’est passé sur 2 ou 3 mois. Le sujet, l’Indonésie, les enjeux n’ont pas été suffisamment travaillés. Le couple mère / fils n’est pas crédible et le reste résonne creux. La « Promesse » s’est faite attendre sans jamais se révéler. Je me suis vite ennuyé. L’Art est exigeant mais certains l’oublient trop vite.
Si le spectateur initié aux subtilités politiques saura déceler quelques incohérences, il n'en reste pas moins que "La Promesse verte" ne rate pas le coche en sa qualité de lanceur d'alerte. Il est ambitieux, certes, mais il est illustre bon nombre de paradoxes de notre société d'aujourd'hui. Porté par des acteurs de qualité, il ne peut donc laisser le spectateur insensible.
Excellent film avec de belles prises de vue et de plus très intéressant sur les lobbies liés à l'argent dans la déforestation. Complicités politiques, économiques au mépris de l'homme et de la justice : un vrai nœud de vipères qu'affronte une mère pour sauver son fils. Un film qui donne envie de s'informer. Bravo
Je recommande ce film qui aborde les enjeux de la déforestation en Indonésie avec un grand angle qui nous sensibilise à toutes les problématiques qui gravitent autour, tant humaines, culturelles que politiques voir parentales. Un grand bravo !
Le film d’Édouard Bergeon tient ses promesses durant une grande partie de ses deux heures. L’immersion au cœur des forêts indonésiennes est rendue avec soin et Félix Moati est convaincant dans ce rôle dramatique plutôt inattendu pour l’acteur habitué au registre de la comédie. Les seconds rôles incarnant des personnages locaux réalisent malheureusement des prestations assez ternes, et s’avèrent donc bien peu crédibles. Alexandra Lamy excelle comme d’habitude et aurait même méritée d’être encore plus présente à l’écran. La thématique écologique du scénario, autour de l’huile de palme, est plutôt écrite avec justesse. L’Indonésie en prend pour son grade, et le film parvient à nous faire réfléchir sur nos habitudes de consommation et leurs impacts à l’autre bout du monde. Les jeux d’influences politiques, la diplomatie entre États, et les enjeux économiques sont des composantes du récit assez passionnantes à suivre. Philippe Torreton fait d’ailleurs une trop courte apparition autour de ces sujets. Mais le plus gros regret envers La Promesse Verte réside dans son épilogue particulièrement naïf, alors que le récit avait jusqu’alors fait preuve de plus de finesse. Celui-ci donne l’impression d’un final bâclé pour garantir un happy-end au long-métrage. Inspiré par le destin de Serge Atlaoui toujours emprisonné depuis vingt ans dans les couloirs de la mort indonésiens, l’aspect judiciaire du film prend presque le dessus sur la question écologique. La promesse verte n’est donc pas totalement tenue, et la promesse thriller s’évanouie dans un épilogue bâclé.
Je sors de la séance et j'ai la nausée et des vertiges ; vraiment. Dans quel monde acceptons-nous de vivre ? Certes ce film a des faiblesses et le sujet est connu, mais les acteurs sont bons et l'enjeu réel.