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Chris De Joigny
5 abonnés
47 critiques
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4,0
Publiée le 13 octobre 2024
"La Promesse Verte" est un film engagé dénonçant la déforestation causée par la production massive d'huile de palme, omniprésente dans de nombreux produits, y compris les carburants "écologiques". Il expose les lobbies et les jeux de pouvoir responsables de cette destruction environnementale. Alexandra Lamy livre une performance intense et émouvante, incarnant une mère déterminée à sauver son fils, face à ces enjeux mondiaux.
Un film plutôt bien réalisé avec une mise en scène assez classique qui se visionne avec intérêt et sans ennui, mais qui manque un peu d’intensité et de profondeur pour totalement emporter l’adhésion. On passe quand même un bon moment…
On est quand même loin de la forêt d'émeraude mais cela reste un bon film, crédible, bien documenté sur un sujet peu traité, la déforestation. Peut-être un brin scolaire dans son traitement. Acteurs convaincants.
Très beau film engagé écologiquement dénonçant les massacres de l’huile de palme sur la planète. L’Homme est en train de creuser sa tombe et accélère même le processus. Toute la tartufferie avec cette huile est bien montrée dans ce film : on se donne une image verte en mettant de l’huile de palme partout (nourriture, kérosène, essence,…) en dépeçant toutes les 5 secondes l’équivalent d’un terrain de football en forêt primaire, LE poumon de la planète.
Un vrai film coup de poing. Une claque monumentale. La prestation des acteurs était juste incroyable. Ce film nous fait questionner sur notre impact sur l'environnement, et ses conséquences. Vous ne verrez plus les choses de la même manière.
Savez-vous que l' huile de palme est de l' " or vert" pour certaines multinationales !
L' action se situe en Indonésie et plus particulièrement sur l ' île de Bornéo où il y a encore une grande forêt primaire qui en superficie arrive en seconde position derrière celle de l' Amazonie. Mais le fric fait abattre beaucoup trop d ' arbres pour en extraire l' huile de palme !
" La promesse verte" nous apprend beaucoup de choses fondamentales sur l' éco système terrien où nous ne sommes qu' une forme de vie parmi d' autres formes de vie animale, végétale et minérale ..........
Donc , c ' est un bon film sur ce plan là évidemment.
Par contre, le scénario est assez conventionnel et prévisible ce qui est assez décevant pour un sujet majeur pour la planète ici et maintenant évidemment.
Notons la très pertinente interprétation de Julie Chen dans le rôle de Nila Jawad
Homo sapiens sapiens érectus est irresponsable face à l' éco système terrien mais il est encore temps de changer de civilisation.........
Que faisons-nous , au quotidien, pour préserver l' éco système de la planète nommée par nous : La Terre ...........
Il manque un je ne sais quoi pour en faire un bon film. Comme le canada dry. J'ai trouvé que Alexandra Lamy jouait bien. Le film s'apparente plus à un téléfilm. Les ficelles sont un peu grosses. Mais sujet intéressant traitant de la déforestation et de la main mise de la culture de l'huile de palme. A voir comme un message écologique et politique.
« La Promesse Verte » d’Édouard Bergeon, avec Alexandra Lamy, Félix Moati, et Sofian Khammes, est un drame puissant et engagé qui se penche sur les enjeux environnementaux et la lutte pour la justice.
L’histoire suit Carole (interprétée par Alexandra Lamy), une mère déterminée à sauver son fils Martin, condamné à mort en Indonésie pour un crime qu’il n’a pas commis. Son combat pour prouver son innocence la conduit à s’opposer aux puissants exploitants d’huile de palme responsables de la déforestation dévastatrice en Indonésie. En affrontant ces lobbies industriels et en mettant en lumière leur impact écologique, Carole se retrouve en lutte contre un système bien plus vaste et puissant qu’elle.
Le film se distingue par sa capacité à mêler drame personnel et enjeu environnemental. Alexandra Lamy offre une performance intense et émouvante, rendant palpable la détresse et la détermination de son personnage. Félix Moati et Sofian Khammes ajoutent également une profondeur significative à l’intrigue, enrichissant la dynamique du récit.
Édouard Bergeon réussit à tordre le récit avec une intensité dramatique qui souligne les conséquences humaines et écologiques de la déforestation. La mise en scène est directe, mais elle capte avec efficacité la brutalité du combat de Carole et les obstacles immenses qu’elle doit surmonter.
Mon dieu quel ennui. Un bon gros film très français issue des téléfilms du dimanche après midi. Il aurait parfaitement sa place avant ou après Derrick. Tout sens le réchauffé, la mise en scène, le "jeu" des acteurs (parfois à la limite du grotesque), les images, le scénario qui est téléphoné une demie heure à l'avance. C'est bien simple, dans les 15/20 premières minutes on connait déjà la fin. J'ai tenu jusqu'au bout en me disant qu'il se passerait certainement quelque chose: Rien, nada. Donc si vous avez du temps à perdre, ce film est parfait pour vous.
Auréolé du succès de son drame rural qui mettait en lumière la détresse des agriculteurs français, le cinéaste Edouard Bergeron change de registre ici tout en restant sur un sujet proche de la nature. Cependant cette fois, c’est à des milliers de kilomètres de la France que cela se déroule puisqu’il s’intéresse à l’industrie de l’huile de palme et ses ravages sur les forêts primaires indonésiennes. Pour l’illustrer, il convoque le drame et le suspense judiciaire avec l’histoire d’un étudiant français témoin des méfaits de milices privées à la solde de ces grandes entreprises et qui va se retrouver emprisonné dans les geôles du pays avec le risque d’une condamnation à mort. Sa mère, entre les couloirs diplomatiques de Paris et l’aide de diplomates et contacts français dans le pays asiatique va tout faire pour le libérer. Un angle d’approche intéressant et qui se marie bien avec le sujet et permet de ne pas faire un simple film politique ou à charge contre cette industrie néfaste. Et ainsi d’y ajouter un soupçon d’émotion et une dose de tension.
On pourra reprocher quelques défauts à « La Promesse verte », notamment son côté didactique et donneur de leçons. Surtout que le sujet est connu et que Bergeron enfonce parfois des portes ouvertes mais cela reste une œuvre courageuse et nécessaire pour ouvrir (du moins en partie et pendant deux heures) la conscience des spectateurs. Le message est parfois asséné lourdement mais le temps d’une scène pivot, concise et édifiante avec Philippe Torreton, l’étendue du problème ainsi que ses ramifications, causes et conséquences est parfaitement résumée. En trois minutes, les raisons de ce ravage sur l’environnement sont édictées avec une clarté parfaite. Il y a aussi parfois des réactions de personnages qui sonnent faux (Lamy qui nettoie sa maison de tout produit avec de l’huile de palme) ou qui semblent peu crédibles (Moati qui préfère refuse de ne pas parler du sujet à son procès quitte à risquer la peine de mort). On note des effets qui sont également parfois un peu appuyés et un schéma narratif un peu redondant. Le long-métrage est rythmé et ne provoque aucun ennui mais certains passages auraient pu être supprimés par leur côté répétitif.
Le scénario est en revanche écrit méticuleusement puisqu’il décortique à la perfection à la fois les tenants et les aboutissants d’une industrie énorme qui arrose de nombreuses personnes et corporations à travers le monde, tout en soulignant la corruption et la soif d’argent de politiques et entrepreneurs et en présentant la complexité diplomatique d’une telle situation. Des couloirs du Quai d’Orsay au tribunaux indonésiens, le chemin de croix d’une mère pour tenter d’extirper son fils d’Indonésie est montré dans toute sa complexité. Les personnages sont également bien écrits et la détresse écologique ainsi que le message qui va avec sont bien présentés. Les acteurs défendent leurs rôles avec beaucoup de conviction et on est happé aussi bien par le versant dramatique qui nous touche à plusieurs reprises en plein cœur que par le côté thriller de sauvetage et les embûches subies par une mère tentant désespérément de sortir son fils de ce bourbier. « La Promesse verte » est une belle proposition de cinéma, certes imparfaite, mais qui fait son office et qui a le mérite d’être superbement réalisée avec beaucoup d’ambition et une caméra ample et généreuse.
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Au mauvais moment, au mauvais endroit... Martin, un étudiant travaillant dans une ONG, est accusé de trafic de drogue après avoir été témoin de ce qu'il n'aurait pas dû voir... Une course contre-la-montre pour Carole, sa mère, alors que la machine médiatique et politique s'emballe... Avec son second long-métrage, Édouard Bergeon s'essaie au thriller écologique et politique sur fond de désastre environnemental, de lobbying et de convictions face à l'intérêt personnel. Cependant, si l'histoire reste intéressante, elle est trop conventionnelle et prévisible pour créer de la tension ou un engagement total de notre côté. Même si c'est à l'origine de l'histoire, je trouve que l'emprisonnement impacte négativement l'histoire et j'aurais préféré voir Martin mener son combat avec ses fortes convictions plutôt que sa mère qui pense, et c'est logique, avant tout à son fils. Au final, ça reste pas mal, mais ça manque de moments palpitants et intenses à la hauteur des enjeux.
"La promesse verte", réalisé par Édouard Bergeon et sorti en 2024, est un drame poignant et intense. Le film raconte l'histoire de Carole Landreau, jouée par une Alexandra Lamy exceptionnelle, qui lutte contre les exploitants d'huile de palme en Indonésie pour sauver son fils. Bergeon, fidèle à son engagement écologique, nous plonge dans un thriller où les enjeux environnementaux et humains sont intimement liés. La performance de Félix Moati ajoute une profondeur supplémentaire à l'histoire, rendant le parcours de son personnage d'autant plus touchant. Le film est visuellement captivant, avec des paysages magnifiques qui contrastent avec la dure réalité du combat de Carole. Bien que quelques éléments du scénario puissent sembler prévisibles, l'ensemble reste puissant et émouvant. Ma note : 3/5.
Le traitement cinématographique est trop classique avec une LAMY combative désespérée, un MOATI résigné post-ado immature devant sa maman, personnages principaux qui atténuent la dramaturgie. La complexité des conflits d'intérêt est magistralement incarnée par TORRETON en fin stratège, et "Monsieur POULAIN" (patron commercialisant l'huile de palme) d'un cynisme vicieux extrême (en chasseur de perdrix). Tout le reste est vécu comme du remplissage exotique (île de Bornéo, Djakarta). Et ce film n'a de promesse que le titre!