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marcologno NAUGHTON
1 abonné
18 critiques
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3,5
Publiée le 9 août 2024
Honnêtement, j’ai adoré des beaux paysages de l’Indonésie… c’est la lutte entre le pot de fer et le pot de terre… tout est ravagé par cette foutue huile de palme Félix Moati, excellent Faire de lobby entre les états, la France, les multinationales… hélas, bien triste réalité tout le profit contre la nature J’ai passé un bon moment Très émouvant
Excellent moment de cinéma. L' intrigue, le film, vous " tiennent" du début à la fin. Il aborde plusieurs problémes d' actualité, en particulier celui de solutions se voulant écologiques chez nous ( remplacement des énergies carbonnées par des énergies vertes) qui, de fait, ont de graves conséquences environnementales a l' autre bout de la terre. Tout n' est pas si simple que ça. Ce film nous aide à le comprendre.
Un excellent scénario mais une mise en scène assez paresseuse....Dommage, cela aurait pu , du être un choc, car il faut défendre la planète contre la déforestation, on apprend en dépit des beaux discours, des traités, que la déforestation s'accélère, menaçant la survie de l'humanité...C'est l'enjeu de ce film en Indonésie qui traite de l'huile de palme.....Alexandra Lamy doit sauve son fils emprisonné qui est un témoin embarrassant du Traffic...Le mérite du film est d'en faire un acte politique, où La France est impliquée et peu innocente de ce qui se passe en Asie.....Les trafiquants ont de beaux jours devant eux....C'est donc un film politique qui malgré ses défauts défend la bonne cause.....Je conseille sans insister.....
5 ans après «Au nom de la Terre», son film centré sur la détresse du monde agricole, le réalisateur Edouard Bergeon nous revient avec cette «Promesse Verte», située quelque part entre le drame humain et le thriller politique.
Mettant en scène l'éternelle lutte de David contre Goliath, et ce à travers l'histoire de cette mère qui va tout faire pour sauver son fils, emprisonné à tort en Indonésie après avoir filmé le massacre d'un village par une milice privée, le film va, par la même occasion, lever un peu plus le voile autour de l'industrialisation de l'huile de palme, de la déforestation inexorable qui en découle et du bâillonnement systématique de toute forme d'opposition.
Si l'ensemble marche plutôt bien sur le plan humain (notamment grâce à la belle alchimie entre Alexandra Lamy et Félix Moati et à leur jeu respectif), il aurait peut-être fallu un peu plus de fond et un peu moins de didactisme quand il s'agit de plonger dans les arcanes du pouvoir (l'état, français en particulier, et les lobbyistes qui vont avec), de dépeindre les intérêts, politiques et surtout financiers, de chacun, et des concessions qui sont parfois prises pour garder ces intérêts-là intacts. Le film aurait sans doute eu plus d'impact s'il avait creusé davantage cet aspect-là, et aurait peut-être trouvé un meilleur équilibre entre intime et géopolitique (un peu à l'image de ce qu'avait pu faire Costa-Gavras avec son «Missing», revu récemment).
Bref, une œuvre bien réalisée et armée de convictions sincères, mais un peu trop pédagogique, un peu trop en surface dans le déroulement de son récit et de son sujet, vaste et important, pour en faire un film engagé véritablement marquant. 6,5/10.
Le film d’Édouard Bergeon tient ses promesses durant une grande partie de ses deux heures. L’immersion au cœur des forêts indonésiennes est rendue avec soin et Félix Moati est convaincant dans ce rôle dramatique plutôt inattendu pour l’acteur habitué au registre de la comédie. Les seconds rôles incarnant des personnages locaux réalisent malheureusement des prestations assez ternes, et s’avèrent donc bien peu crédibles. Alexandra Lamy excelle comme d’habitude et aurait même méritée d’être encore plus présente à l’écran. La thématique écologique du scénario, autour de l’huile de palme, est plutôt écrite avec justesse. L’Indonésie en prend pour son grade, et le film parvient à nous faire réfléchir sur nos habitudes de consommation et leurs impacts à l’autre bout du monde. Les jeux d’influences politiques, la diplomatie entre États, et les enjeux économiques sont des composantes du récit assez passionnantes à suivre. Philippe Torreton fait d’ailleurs une trop courte apparition autour de ces sujets. Mais le plus gros regret envers La Promesse Verte réside dans son épilogue particulièrement naïf, alors que le récit avait jusqu’alors fait preuve de plus de finesse. Celui-ci donne l’impression d’un final bâclé pour garantir un happy-end au long-métrage. Inspiré par le destin de Serge Atlaoui toujours emprisonné depuis vingt ans dans les couloirs de la mort indonésiens, l’aspect judiciaire du film prend presque le dessus sur la question écologique. La promesse verte n’est donc pas totalement tenue, et la promesse thriller s’évanouie dans un épilogue bâclé.
L’intrigue rondement menée fait réfléchir sur le massacre actuel insouciant, sans gêne et grandissant des dernières immenses forêts primaires de la planète pour le profit d’industriels puissants de grands pays occidentaux comme - notamment - la France. Pour renforcer clairement l’aspect effrayant et horrible de cette « promesse verte » finalement bien trompeuse, le jeune réalisateur Edouard Bergeon montre avec talent que lorsque ces massacres pour la « bonne cause » se déroulent dans des pays où les droits humains et civiques sont assez sommaires comme ici en Indonésie: tous les moyens sont alors utilisés pour amplifier les dégâts humains et écologiques qu’un jour l’humanité paiera très cher. Si le film nous fait passer l’envie d’aller faire un tour en Indonésie, et de consommer des produits à l’huile de palme, il a le mérite de nous sensibiliser à une situation clairement non seulement anormale, contre-nature mais aussi clairement condamnable. Un bon film.
Martin est injustement condamné à mort en Indonésie pour trafic de stupéfiants. Sa mère Carole va remuer ciel et terre pour venir en aide à son fils, mêle à des enjeux écologiques qui la dépassent. C’est fort, le thriller est efficace. Alexandra Lamy crève l’écran dans ce film coup de poing, tant sur la situation dramatique des forêts que sur les lobbies dans les lieux de pouvoirs.
Belle évocation du système compliqué de la déforestation en Asie. Des images magnifiques des forêts indonésiennes. Une À Lamy formidable en mère courage. Très intéressant..
le scénario est intéressant, on comprend rapidement le message du film mais qui semble un peu trop poussé à certains moments. Le casting est excellent mais les acteurs ne sont à mon sens pas dans leur meilleur jeu. Un film cependant bon.
Un jeune Français idéaliste, volontaire et naïf est embarqué dans une affaire criminelle mettant en jeu les intérêts d'un producteur d'huile de palme en Indonésie. Sa mère va prendre sa défense. Ce n'est pas du grand cinéma au sens artistique du terme, mais l'histoire vaut largement le déplacement, le jeu des acteurs est assez sobre, les images d'Indonésie sont belles. On peut parler de cinéma utile. A conseiller en particulier aux jeunes, pour une formation accélérée aux relations internationales.
Excellent film d'Edouard Bergeon, dont je suis le travail depuis quelques années et qui réalise et co-écrit avec La Promesse Verte, un film engagé sans concession. Chacun sait les ravages de l'huile de Palme, mais il est difficile d'imaginer les répercussions de toute tentative pour en prouver les conséquences écologiques et humaines en Indonésie, tant cela a des répercussions a bien des niveaux. Entremêler la vie dans les prisons indonésiennes, les pressions des lobbies, le méandres opaques de la diplomatie, le système judiciaire d'un pays où les droits de l'homme sont bafoués et le rôle de la politique dans un scénario implacable rend le film crédible. Il est également mis en valeur par le jeu très juste de F. Moati et Alexandra Lamy, sur un fond musical qui donne le ton. Bravo pour ce film que je vous conseille vivement si vous aimez les films engagés.
Vu ce soir en avant première dans un petit cinéma associatif. Très bon film qui met en lumière le monde absurde dans lequel on vit. Le réalisateur montre bien que le "tout profit" envoie notre planète à sa perte. Alexandra Lamy est remarquable et Félix Moati également. Il faut espérer que ce film trouve son public. Et que les consommateurs regardent ENFIN les étiquettes avant d’acheter un produit !
Au mauvais moment, au mauvais endroit... Martin, un étudiant travaillant dans une ONG, est accusé de trafic de drogue après avoir été témoin de ce qu'il n'aurait pas dû voir... Une course contre-la-montre pour Carole, sa mère, alors que la machine médiatique et politique s'emballe... Avec son second long-métrage, Édouard Bergeon s'essaie au thriller écologique et politique sur fond de désastre environnemental, de lobbying et de convictions face à l'intérêt personnel. Cependant, si l'histoire reste intéressante, elle est trop conventionnelle et prévisible pour créer de la tension ou un engagement total de notre côté. Même si c'est à l'origine de l'histoire, je trouve que l'emprisonnement impacte négativement l'histoire et j'aurais préféré voir Martin mener son combat avec ses fortes convictions plutôt que sa mère qui pense, et c'est logique, avant tout à son fils. Au final, ça reste pas mal, mais ça manque de moments palpitants et intenses à la hauteur des enjeux.
Un polar écologique un peu bancal mais prenant, mettant en lumière les enjeux politiques et économiques liés à la déforestation, à travers le combat d’une mère courage pour sauver son fils injustement condamné à mort en Indonésie, porté par l’interprétation émouvante d’Alexandra Lamy. 2,75