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PLR
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3,5
Publiée le 28 mars 2024
Fil conducteur : la déforestation en Indonésie pour produire et déverser sur les marchés mondiaux de l’huile de palme qu’on trouve partout dans nos produits du quotidien, y compris avec des ambitions écologiques quand il s’agit de faire du carburant « vert ». Combat de David contre Goliath entre la population tribale victime de la spoliation de ses terres ancestrales et de son mode de vie, les activistes qui défendent sa cause et l’agro-industrie mondiale, sa puissance économique, les arrangements avec le pouvoir politique (et donc judiciaire) et autres magouilles dans lesquelles « tout le monde en croque » (citation des dialogues, mentionnée dans la bande-annonce pour donner le ton). Un fond militant similaire à « Les algues vertes » (2023) mâtiné d’une intrigue judiciaire et carcérale à la « Midnight Express » (1978). Bref, un sujet et un thème puissants même si la réalisation quelque peu terne et sans grandes ambitions de mise en scène (ou limites) laisse le film dans le domaine de la fiction presque ordinaire. Toute ressemblance n'est probablement pas coïncidence.
La planète va mal, et la déforestation est une grande problématique. L'écologie est bien entendue au centre du sujet. On voit toute l'urgence de la situation pour la forêt indonésienne. Pour exploiter l'huile de palme, l'entreprise locale a pris la main mise sur la région. Le combat de Martin permet de montrer toute la corruption existante. Ils font ce qu'ils veulent et détruisent la nature. Les militants sont opprimés afin qu'ils ne fassent pas de résistance. En parallèle, il y a le combat de cette mère pour défendre son fils victime de tout cet engrenage. Dans ce rôle, Alexandra Lamy est fantastique. La force qu'elle déploie est magnifique à voir. C'est la définition même de l'amour maternel.
« La Promesse verte » est une histoire vue et revue (cf. « Midnight Express » (1978), « Force Majeure » (1989)) du jeune occidental prisonnier à l’étranger pour trafic de drogue dans un pays où droits de l’homme, justice et prisons ne sont pas dans nos standards et c’est un euphémisme ! A cela, le réalisateur Edouard Bergeon rajoute toute l’économie visible et invisible autour de l’huile de palme. Le sujet est intéressant mais le traitement n’est pas à la hauteur de l’enjeu : la réalisation prend un peu trop son temps et certaines situations du scénario sont très improbables, empêchant le spectateur de rentrer totalement dans l’histoire. Néanmoins, les paysages sont très bien filmés et le film est nécessaire pour faire passer le message pour ceux qui n’auraient pas connaissance de toute la complexité du monde, qui s’engagent pour défendre les quelques mètres carrés de leurs intérêts individuels mais pas l’immensité de la planète sur laquelle ils vivent.
Le traitement cinématographique est trop classique avec une LAMY combative désespérée, un MOATI résigné post-ado immature devant sa maman, personnages principaux qui atténuent la dramaturgie. La complexité des conflits d'intérêt est magistralement incarnée par TORRETON en fin stratège, et "Monsieur POULAIN" (patron commercialisant l'huile de palme) d'un cynisme vicieux extrême (en chasseur de perdrix). Tout le reste est vécu comme du remplissage exotique (île de Bornéo, Djakarta). Et ce film n'a de promesse que le titre!
Quand l’écologie est un bon prétexte pour y glisser une histoire politique qui frôle l’incident diplomatique, ça donne La promesse verte.
L’idée de ce film n’est pas si mauvaise, mais le récit part vraiment dans tous les sens. Et 2h de fourre-tout avec une Alexandra Lamy en surjeu total (comme d’habitude), c’est long !
Si vous vous attendiez à voir un film écolo qui sensibilise à la déforestation causée par l’exploitation de l’huile de palme et au bien-être de la faune et de la flore à vous en faire dégoûter du Nutella, vous allez être déçu.
Hormis le petit message de fin et quelques plans aériens sur la forêt style Pandora dans Avatar, avec une histoire d’huile de palme peu inspirée et plutôt primaire, le message écolo est complètement anecdotique. Et c’est bien dommage.
Ici, on va plus s’attarder sur l’histoire d’un journaliste qui découvre les méthodes peu orthodoxes d’une société qui produit de l’huile de palme en Indonésie. Un événement va lui causer bien des soucis qui retentiront jusqu’à l’Élysée. Sa mère (Alexandra Lamy en surjeu total je répète) va tout faire pour l’aider à se sortir de cette galère.
S’en suivra l’implication du gouvernement français, les médias, les activistes etc. Tout ça de manière ultra clichée et caricaturale voire même grotesque, les méchants d’un côté bien méchants qui font bobo aux arbres, et les gentils de l’autre bien gentils et sans défense (je grossis les traits).
En bref, le message de ce film est important et met en lumière les lobbies industriels qui ravagent la nature pour leurs propres intérêts, mais il est juste mal raconté selon moi, et mal joué. Un téléfilm du dimanche soir.
Le sujet est intéressant car mondial et destructeur mais le film nous apporte peu de choses. Le scénario est médiocre et des scènes qui se répètent, dialogues peu construits, bande son médiocre. La notion du temps est mal retranscrite et donne l’impression que tout s’est passé sur 2 ou 3 mois. Le sujet, l’Indonésie, les enjeux n’ont pas été suffisamment travaillés. Le couple mère / fils n’est pas crédible et le reste résonne creux. La « Promesse » s’est faite attendre sans jamais se révéler. Je me suis vite ennuyé. L’Art est exigeant mais certains l’oublient trop vite.
Au delà de l'histoire de ce jeune journaliste, ce film mérite d'etre vu et soutenu pour ce qu'il nous apprend sur le sujet de l'huile de palme, de l'environnement et des enjeux de pouvoir politico-économiques qui sont au cœur de notre société "moderne"...
Tout dans ce film est caricatural. Les méchants mercenaires qui s’en prennent aux paysans et qui vont jusqu’à en assassiner. Mais c’est surtout entre la mère et le fils que cela ne fonctionne pas. On dirait qu’ils ont 10’ans d’écart. J’ai trouvé que l’actrice principale offre un jeu surfait. Je dirais que ce film est un Largo Winch en pire.
Un grand et beau film, une intrigue qui avance crescendo mais rondement menée. Des acteurs au top, et un metteur en scène Edouard Bergeon❤️❤️❤️❤️❤️ qui maitrise parfaitement son sujet. A voir et à revoir absolument que l'on ai ou pas la conscience écologique.👍❤️❤️❤️❤️❤️ Ma note: ***** / ***** #richardmagan #jadorelecinema #jadore #movies #filmavoirabsolument #voirlesfilmsaucine
Perspective arrogante française. Visiblement les auteurs n'ont pas beaucoup voyagé et ne connaissent rien à l'Indonésie, ni aux enjeux autour de l'huile de palme. A défaut de réalisme cela aurait pu être une belle histoire. Rien de rien. Premier compte crée sur Allociné pour vous déconseiller de ce film. Une belle promesse verte, un navet.
Très bon film qui dénonce la bêtise humaine pour extraire l'huile de palme et les conséquences écologique que ça a sur la planète et les êtres humains par conséquent
excellent film sur le problème de la déforestation et de l'huile de palme. il montre également la collusion entre les gouvernements, les multinationales et les maffias. L'intérêt supérieur du business prime sur la faune la flore l'humain et la planète. A voir