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fabrice d.
26 abonnés
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3,0
Publiée le 26 mars 2023
C'est un film qui révèle le jeune Isabelle Huppert. Basé sur le prix Goncourt 1974 de Lainé, ce film est l'histoire d'une jeune femme, un peu terne mais qui a quand même beaucoup à dire quoiqu'on en dise. Le film met en scène les années 70 mais un peu plus de 45 ans plus tard, ce ne sont pas ces années 70 qui font rêver. Ce n'est pas comme dans les films de Sautet où on replongerait volontiers dans l'allégresse de ces années là. Ici c'est la vie quotidienne, un peu terne de jeunes gens. La vraie vie quoi. Une ode au conformisme et à l'amour classique en quelques sortes.
Quel film magnifique et émouvant , d'une grande poésie et subtilité ,tout le cinéma français que j'adorais enfant ...pour le plaisir ,revoici la phrase de la fin: ""Il sera passé à côté d’elle, juste à côté d’elle, sans la voir parce qu’elle était de ces âmes qui ne font aucun signe, mais qu’il faut patiemment interroger, sur lesquelles il faut savoir poser le regard. Un peintre en aurait fait autrefois le sujet d’un tableau de genre. Elle aurait été lingère, porteuse d’eau ou dentellière. »
Je ne peux pas mettre une note pourrie à ce film car il ne la mérite pas. Mais je ne pourrais jamais dire que je l'ai apprécié. Car d'habitude j'aime ce que fait Isabelle Huppert, mais là je trouve qu'elle a un air trop mièvre, et cet air va de pair avec le côté un peu trop mélodramatique du long-métrage. Personnellement je n'ai pas non plus aimé les clichés qui sont présents dans ce film : une jeune fille un peu modeste et timide qui s'éprend d'un jeune bourgeois, un peu intello sur les bords et assez sûr de lui, cela s'était déjà vu avant et ça m'a gâché une partie du film, ce que je trouve dommage. Je comprends que certains l'aiment beaucoup et aiment le rôle de Isabelle Huppert (que je préférai dans "Les Valseuses"), mais il faut cesser de placer ce film sur un piédestal car il ne le mérite pas non plus. Une déception.
« Il sera passé à côté d’elle, juste à côté d’elle, sans la voir parce qu’elle était de ces âmes qui ne font aucun signe, mais qu’il faut patiemment interroger, sur lesquelles il faut savoir poser le regard. Un peintre en aurait fait autrefois le sujet d’un tableau de genre. Elle aurait été lingère, porteuse d’eau ou dentellière. » D’après le roman prix Goncourt de Pascal Lainé, un drame intimiste cruel mais manquant d’intensité hormis une dernière partie bouleversante, où différence de classe et sentiments amoureux ne font pas bon ménage, illuminé par l’interprétation entre fragilité et douceur d’Isabelle Huppert.
À l'époque, ce film devait être osé ! Entre nus et dialogues. Film assez plat et lent mais il garde le charme et le témoignage d'un ancien temps. Où l'éducation comptait plus que l'amour, où la jeunesse était timide et calme. L'atmosphère est sympa ! 3,35/5
Réalisé par le cinéaste suisse Claude Goretta en 1977, La dentellière est le film qui fit découvrir une Isabelle Huppert alors âgée de 24 ans, bouleversante dans son rôle d’employée de salon de coiffure simple et timide. N’ayant pour horizon que son travail et le petit appartement qu’elle partage à Paris avec sa mère célibataire, sa rencontre lors de vacances à Cabourg, avec un étudiant de bonne famille va changer ses perspectives. En rentrant dans la capitale, les deux se mettent en couple et s’installent ensemble. Mais leur amour va-t-il résister à leur différence de classe sociale et à des aspirations de vie qui s’avéreront de plus en plus différentes ? Ce superbe film, qui s’intéresse à la vie des petites gens avec un respect rare, est une magnifique réflexion sur la possibilité d’envisager un futur commun lorsque l’on ne parle pas le même langage en raison de son milieu social d’origine. Intelligent et passionnant.
Un bijou. Etudes psychologiques de personnages différents de milieu et d’ambition au top. Un film fin, délicat et intelligent avec une remarquable prestation qui a révélé Isabelle Hupert. Une réplique terrible à la fin à propos de Mikonos.
Mais quel beau film ! Il semble ne rien se passer et pourtant, pourtant... on voit se dessiner le magnifique portrait de Pomme joué par Isabelle Huppert; croqué par toutes petites touches par le réalisateur, au travail, avec sa mère puis amoureuse. Pomme parle peu mais le réalisateur nous la fait découvrir tout doucement jusqu'au tableau final, une petite phrase du livre qui a instpiré le scénario et qui l'éclaire si joliment. Le film n'a pas pris une ride. Très très bon moment.
Je n'aurais jamais eu l'idée de regarder ce film si la télé ne nous l'avait pas servi hier soir. C'est du Rohmer dérhomerisé. Mais chez Rohmer cela ne se termine pas à l'asile psychiatrique. Ici, pas le moindre marivaudage. Les dialogues sont plats et l'ambiance pesante. Alors me direz-vous pourquoi Rohmer ? Eh bien, à cause des situations, des rencontres fortuites, de cette chronique du temps qui passe, de la jeunesse et de la fraicheur des protagonistes, du cadre naturel et dépaysant. Et puis la lenteur, poétique chez l'un, prosaïque chez l'autre. Beaucoup de violoncelle suisse pour faire passer les choses. Les personnages ? Elle c'est Huppert, figée comme à son habitude, marmonnant son texte, mais bien dans le profil de son rôle de petite jeune fille pas cultivée et simple. Lui, soi-disant intello, froid, prétentieux, imbu de sa personne, incapable du moindre sentiment fraternel. C'était foutu d'avance. En attendant, il l'emmène dans un hôtel pisseux et elle, bonne fille, se déshabille et s'offre à lui. On peut admirer une fois de plus la chute de reins d'Isabelle Huppert, sa peau très lisse, et la blancheur de ses fesses. Passons. Voilà, si ça vous chante ...
Complètement ringard. C'est lent et chiant ! Bon Huppert dans sont rôle est crédible mais le Yves Beneyton tellement ennuyeux qu'il a finit par me sortir par les trous de nez . Bref si vous pensez que je me suis emmerdé grave vous avez tout juste. Comme je suis d'un esprit très large je cède volontiers la parole à mes détracteurs qui ne vont certainement pas manquer. Bien cordialement.
Premier rôle pour Isabelle Huppert. Timide et introvertie dans ce rôle de shampouineuse. On a du mal à reconnaître l'actrice qui ensuite a joué des personnages caractériels. Film à découvrir sans plus.