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inspecteur morvandieu
40 abonnés
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2,5
Publiée le 6 mai 2024
Gérard Jugnot et le réalisateur Charles Nemes ont écrit une comédie atypique qui, quoique traversée par l'ensemble des copains de la troupe du Splendid, ne relève pas tout à fait du ton et de l'esprit corrosif des Bronzés. Les auteurs décrivent avec tact et sans malveillance la petite vie terne de deux cousins inséparables et timorés, colocataires employés dans la même banque; les auteurs décrivent un quotidien maussade de célibataires que même l'intrusion d'une jeune femme dans leur vie ne saurait désunir longtemps. Comédie de caractères plus que de moeurs en raison de son anecdotisme, le film s'appuie sur un duo d'acteur, Auteuil et Jugnot, attachant et modeste dans un registre de vieux couple de garçons accroché à ses habitudes. L'écriture caractéristique et le mode humoristique de Gérard Jugnot confèrent un ton certainement personnel à la comédie. En revanche, la mise en scène -même en admettant que le film est plus ou moins fauché- est franchement terne. Si elle épouse en cela la morne exstence de Pierre et Jean-Bernard, la réalisation uniforme et sans relief de Nemes est tout de même le point faible du film, au point qu'on s'ennuie parfois.
C'est vrai que lorsque l'on regarde ce film aujourd'hui on se dit que le scénario est quasi inexistant et qu'il ne se passe finalement pas grand chose.... Mais quel plaisir malgré tout de revoir les jeunes Auteuil et Jugnot en cousins losers, les membres de la troupe du Splendid' parsemés tout le long du film (la scène avec Thierry Lhermitte m'a toujours fait rire) et finalement ça se laisse suivre gentiment.
Voilà le film creux par excellence. C'est mou, long, lent, il ne se passe rien. Mais pourquoi ne pas lui mettre une note encore plus basse? C'est simple! Il y a le Splendid! On retrouve tous les acteurs qui ont fait la renommée de cette équipe. Et même si le scénario est indigent, mince comme une feuille de papier à cigarette, les acteurs font leur taf et on ne s'ennuie pas trop...mais tout de même pas mal. A voir par les fous furieux des fans de cette équipe, les autres pourront agréablement aller visionner des œuvres bien meilleures de la même équipe.
Sacrée casting. Une belle brochette d'acteurs. Malheureusement le duo Auteuil Jugnot qui faisait merveille dans "Pour cent briques t'as plus rien" s'est englué dans un scenario assez fade.
Un nanar d'un autre temps, où les pensionnaires du Splendid pensaient qu'ils avaient du génie, quoi qu'ils pussent toucher. Seule lueur dans ce pensum, Anne Jousset illumine de son sourire des scènes pleines d'une déprimante grisaille.
Un scénario original, bien vu et assassin, malheureusement desservi par un début assez lent et par le jeu assez catastrophique, à mon sens, d'Anne Jousset.
Gentille comédie qui a pour principale, et unique qualité, de nous permettre de voir une pléiade d'acteurs dans leurs jeunes années. Sans prétention aucune pour passer un moment agréable.
On passe un moment sympa grâce au duo Jugnot/Auteuil, même si selon moi le film est largement moins bon que "Pour cent briques t'as plus rien", où le scénario et les gags sont plus intéressants. Le film bénéficie d'un joli petit thème au piano pour la BO.
Avant leurs excellent Pour cent briques t'a plus rien , le duo Auteuil/ Jugnot avait joué dans ce film très lent et sans intérêt et pourtant un casting xxl . Mais je me suis ennuyé. Dommage
Scénario faible... Mais très bon moment passait. J'avais l'impression de regarder l'émission TV "Striptease" qui voulaient raconter la vie de 2 vieux garçons vivent ensemble. Un plaisir de voir le début d'une nouvelle vague d'acteur qu'on connaît tous aujourd'hui (Balasko - Lanvin - Clavier - Chazel ect...)
Charles Némes est un compagnon de route des débuts de la Troupe du Splendid. C'est grâce à leur soudaine notoriété acquise avec le succès des "Bronzés" (1978) qu'il peut réaliser son premier long métrage qu'il écrit avec Gérard Jugnot. "Les héros n'ont pas froid aux oreilles", chronique douce amère sur la solitude de deux cousins vivant sous le même toit à Paris ne ferait plus recette aujourd'hui. Elle ne trouverait d'ailleurs sans doute aucun producteur. Une narration bien trop lente avec peu de rebondissements, juste rythmée par les petites manies de deux jeunes hommes complexés par leur physique qui n'arrivent pas à trouver l'âme sœur, nous rappelle qu'en quarante ans la vie en France a profondément évolué. Les deux bougres remarquablement interprétés par Gérard Jugnot et Daniel Auteuil sont par moments têtes à claques mais aussi très attachants. La pétillante Anne Jousset va venir au milieu du film mettre un peu de fantaisie dans leurs vies de vieux garçons déjà bien endurcis. Ce n'est certes pas le film du siècle mais plus modestement le témoignage touchant d'une époque encore insouciante que ceux qui l'ont connue se prennent par instants à regretter. On notera les passages furtifs mais sympathiques des autres membres de la troupe du Splendid.
Ce film permet de voir une bonne partie de la troupe du Splendid à leur début pour certains dans des tout petits rôles. A part cette curiosité il n y a quasiment rien dans « les héros n’ont pas froid aux oreilles ». Pas vraiment de fil conducteur, les dialogues sont quelconques, le film n’est pas vraiment une comédie, ni un drame à proprement parlé; juste une succession de scènes qui ne semblent pas vraiment savoir où elles mènent et qui peinent à faire aboutir le film à une heure et quart. Bref un film insignifiant qui même malgré sa courte durée donne l’impression de perdre son temps.