Petit film charmant porté par 2 grands acteurs où le populaire côtoie l’élite avec des clichés mais surtout avec beaucoup de cœur. J’ai passé un très bon moment.
Sans être mauvais le film "en fanfare" souffre d'une certaine artificialité et donne un peu l'impression de recycler des histoires déjà vues. Les films de frères adoptés par des familles de milieux opposés ( la vie est un long fleuve tranquille), les films sur la musique ( ici deux frères qui pour l un évolue dans le symphonique et l'autre dans une fanfare), les films sur les fermetures d'usine ( Robert Guédiguian est à la production)... du coup on sort un peu indécis même si Pierre Lottin et Benjamin Lavernhe sont des très bons acteurs
Un film simple et efficace. Un duo d'acteurs composé avec soin et particulièrement bien assorti, un scénario touchant et une réalisation bien menée : le résultat serait juste impeccable si l'ensemble n'était pas tout simplement bouleversant. Une fraternité tardive, express, pleine d'espoir et de tendresse, qui ne devrait pas vous laisser insensible.
Les acteurs sont tellement "bons" qu'on en oublie qu'ils tiennent un rôle dans ce film plein de délicatesse, de profondeur. Superbe et émouvant. Et la musique aussi, évidemment !
Vu lors du Festival « Paysages de Cinéastes » Un duo d'acteurs qui réussit aussi bien à faire rire qu'à toucher avec émotion et un film qui harmonise musique classique et variété française. La projection était précédée par un court de Patrice Leconte : « Le Batteur du Boléro » qui a fait un excellent point d'introduction à l'adaptation du Boléro présente dans le film.
Vu en avant première J'ai passé un moment délicieux riche en émotions diverses. Tout est bien: un scénario bien écrit, des dialogues savoureux, un duo d'acteurs vraiment bien trouvé, les autres rôles aussi, une bande son géniale sans oublier la photo! Je ne vois aucun reproche à faire... C'est un très beau travail, du beau cinéma, j'en redemande 😃
Thibaut est un chef d’orchestre de renommée internationale. Il découvre l’existence d’un frère lorsqu’il apprend être atteint d’une leucémie. Il rencontre Jimmy, dont il a été séparé enfant, qui travaille dans le self d’une cantine du nord de la France. Sur son temps libre, il joue du trombone dans l’harmonie municipale. Cette passion pour la musique va les unir bien que tout semble pourtant les séparer… Ce film social réussit à émouvoir par la richesse de son scénario et un casting très réussi.
Après Un triomphe, Emmanuel Courcol reprend quelques-uns de ses ingrédients mais en les amplifiant et en y ajoutant une cargaison de bons sentiments, dans l'histoire d'En fanfare, situé en très grande partie dans les Hauts-de-France. Précisons d'ailleurs qu'à la lecture du synopsis du film, l'on s'aperçoit qu'un élément dramatique a été sciemment oublié spoiler: (une greffe de moelle ) alors qu'il conditionne une grande partie du récit. Une bonne louche de déterminisme social, très appuyé, nous convie à comparer le destin de deux frères, l'un chef d'orchestre reconnu, l'autre modeste joueur de trombone, dans le Nord, donc. Le film a un très gros cœur qui bat au sein de son intrigue, et il faudrait être bien cynique pour ne céder à l'émotion mais celle-ci est quand même bien forcée et cette absence de nuances dans une direction obligatoire ne fait que s'accentuer au fil des minutes. Il y a de l'humour, fort heureusement, mais qui ne vient que souligner à grands traits les messages véhiculés par le film. Dans cet ouvrage cousu de fil blanc, avec des filaments gris destinés à apitoyer, Benjamin Lavernhe ne faillit pas à la tâche et trouve en l'excellent Pierre Lottin un parfait contrepoint. Destiné à faire rire et pleurer, à doses à peu près égales, En fanfare suggère que quand la musique est bonne, quel que soit son genre, tout peut s'arranger dans la solidarité et la fraternité; malgré les vicissitudes de la vie. Voire.
La rencontre des 2 frères vivant dans deux univers musicaux et sociaux totalement différents est traité avec tendresse et pudeur. Les deux acteurs sont vraiment touchants.