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weihnachtsmann
1 185 abonnés
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3,5
Publiée le 9 août 2021
« Je n’ai jamais rien connu qui vaille que ce premier séjour en Afrique » L’itinéraire d’un écrivain qui cherche sa voie parmi des femmes mais préfère l’aventure et les émotions du voyage. Le film s’attache cependant à la souffrance actuelle et la mélancolie de cette vie sera bien apaisée par l’amour. Vraiment beau.
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4,0
Publiée le 15 janvier 2021
Un trio de stars (Gregory Peck, Susan Hayward & Ava Gardner) pour un classique du cinèma amèricain! En 1952, Henry King tournait ce film aussi connu que la magnifique chanson de Pascal Danel, d'après l'excellent roman de Hemingway! Une adaptation quoi que très romancèe mais rèussie avec une sorte de tristesse nostalgique où l'amour se mêle librement à la guerre! Ici l'Afrique n'est qu'un prètexte et non un but, fondè sur un idèal de l'action pour l'action! Harry et Cynthia purifient leur passè tourmentè devant la grandeur du paysage kenyaien! A croire que Gardner semblait être nèe pour jouer ce genre de rôle (cf. "Mogambo", l'annèe suivante). Ajoutez y dans ce triangle amoureux, une intrigue captivante, un long flashback, des travellings inoubliables, de l'amour, de l'èmotion, les cafès de Paris, la corrida en Espagne et vous avez à l'arrivèe un film essentiel des annèes 50, aidè il faut le dire par son casting de stars...
Il faut le voir pour en être certain, ce film est nul ce qui semble incroyable avec la présence de 3 femmes exceptionnelles et d’un homme que King, grand cinéaste, connaît parfaitement. 2 500 000 français ont été le voir à sa sortie et il a été largement bénéficiaire aux U S A, cela fait partie des mystères. Pourtant, Il y avait du grain à moudre pour en faire un beau film, mais encore fallait t il s’y prendre autrement et ne pas suivre ligne par ligne un scénario d’une extrême banalité. Les états d’âme du héros allongé en permanence et ses propos ne présentant pas le moindre intérêt. La poursuite des hippopotames est vraiment grotesque, leur dangerosité étant connue depuis des siècles et la vieille hyène attirée par l’abcès percé l’est tout autant. Le départ invisible de Cynthia avec le danseur est tout aussi extravagant alors qu’il y avait une belle scène à composer. Bref, j’ai beau chercher, je ne comprends pas son succès d’autant qu’il saute aux yeux que Peck et Hayward n’ont jamais du mettre un pied en Afrique.
Superbe technicolor pour un classique du cinéma. Malgré de nombreux clichés, le film est le vestige d'une époque révolue où les acteurs crevaient l'écran. A voir.
Une vieille adaptation de hemingway qui ne manque pas de charme. Le film est lent et contemplatif, mélancolique. Que ce soit le vieux Paris où la savane africaine et la cime du kilimandjaro, les belles images succèdent les unes aux autres, ce qui fait qu'en plus de l'intérêt de l'oeuvre d'Hemingway adaptée, les neiges du kilimandjaro ont une réelle beauté plastique.
Hemingway a souvent inspiré les cinéastes hollywoodiens avec ses « histoires d'homme » où les femmes ne sont rien d'autre que le repos du guerrier... sauf que le guerrier est faussement posé comme potentiellement défaillant... ce qui le rend encore plus macho et encore plus glorieux aux yeux des dames ! Ici, Grégory Peck, pris entre le charme de Susan Hayward et le souvenir de celui d’Ava Gardner, passe son temps à se lamenter et à boire. On regrette presque la Happy End obligatoire qui le laisse en vie à la fin du film ! Pas indispensable...
Le film vaut surtout pour la présence magnétique de Gregory Peck et d'Ava Gardner, et rien que pour ça... Mais la mise en scène est vieillote, poussive, les clichés s'alignent continuellement sur les pays traversés par le héros. On n'y croit pas, et il vaut bien mieux relire la nouvelle d'Hemingway, superbe et tragique, et dont la fin est totalement différente.
Film interminable bourré à craquer de clichés (certains fleurant bon le racisme colonial) et de situations mélodramatiques à pleurer, dans tous les sens du terme. Adapté du roman d'Hemingway, c'est un ratage grandiose, que caricature encore plus la coloration boueuse qu'on impose au début du 21e siècle aux "chefs-d'oeuvre" en noir et blanc, réels ou imaginaires, du 20ème. Si tant est qu'il faille vraiment voir une adaptation filmée d'une oeuvre d'Hemingway, mieux vaut encore perdre son temps avec "L'Adieu aux armes", ratage acceptable, lui. Le bonus du DVD ultra-cheap en rajoute dans le grotesque, qui nous présente la vie sentimentale d'Ava Gardner, femme sans doute sublime mais qui s'amouracha de risibles de classe internationale, tels Mickey Rooney, le nain jovial, ou Franck Sinatra, le mafieux langoureux. Mais bon, comme dit la Bible, laissons les morts enterrer les morts, et basta ! Au fil du temps, il convient d'ailleurs de noter que ce qui paraissait le bastion inébranlable de l'art cinématographique états-unien, l'âge d'or du cinéma d'Hollywood, 1930-1950, sera lui aussi réappréciée et, pour une grande part (excepté surtout les oeuvres des cinéastes d'origine européenne), ravalé au rang de la production ultérieure, artificielle, primaire, violente ou spectaculaire, en fin de compte, monstrueusement idéologique.
Et voilà un film qu'on ne ferait plus aujourd'hui. Film d'un autre temps donc, avec tout ce que cela comporte de visions très fin 40's (Afrique coloniale, Paris de carte postale d'après guerre...), "les neiges du Kilimandjaro" est avant tout un film d'aventure empreint d'une mélancolie profonde. En effet, un aventurier (largement inspiré de la figure emblématique du genre, Hemingway), blessé en Afrique au milieu de la savanne, se retrouve mourrant au milieu de nulle part seul avec sa femme avec qui il ne s'entend pas et leur suivants. Durant son agonie il se remémore avec nostalgie l'amour pour qu'il a eu pour une femme qu'il a perdu. L'ensemble ne tient pas toujours la route, aussi bien d'un point de vue scénaristique (l'histoire - trop longue - se perd dans des méandres de détails parfois sans intérets), que technique. Néanmoins, l'ensemble, tiré par le haut par un immense Gregory Peck subjugué par une vénéneuse Ava Gardner et une charmante Susan Hayward, se laisse regarder. Pas un chef d'oeuvre, juste un vieux film à voir, pour sa culture. Notons qu'il a inspiré la chanson homonyme "les neiges du Kilimandjaro" de Pascal Danel.