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arnaud1972
36 abonnés
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4,0
Publiée le 12 août 2009
Ah les relations entre collégues hors du boulot tout un programme!!! Entre excés d'alcool,beaufitudes et rapport de hièrarchie et de classes sociales, le film nous dépeint avec finesse (ambiance garden party) le fiasco d'une aprés-midi improbable avec des gens qui n'avaient à faire ensemble (qui est ami avec son boss???) mention spéciale à jean-luc bideau et michel robin excellents!!!
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3,5
Publiée le 7 octobre 2016
La Suisse rompt le silence à la fin des sixties! La Confèdèration helvètique avait ètè particulièrement discrète dans le concert cinèmatographique des nations europèennes! Or voici qu'apparaît dans ces grandes annèes, une ècole de jeunes cinèastes suisses qui, par la qualitè de leur travail, ne vont pas tarder à faire parler d'eux! il s'agit essentiellement d'Alain Tanner, Michel Soutter et Claude Goretta, auteur d'un film remarquè, "L'invitation", quatrième long-mètrage du metteur en scène genevois qui reçut pour la petite histoire le Prix du jury au Festival de Cannes 1973! il s'agit ni plus ni moins d'une cruelle peinture de moeurs, dont les personnages sont les employès d'une petite entreprise, invitès par l'un d'eux (Michel Robin, une fois de plus formidable) à venir pendre la crèmaillère (agrippè contre une magnifique maison de campagne, le lierre compose dans ce film une jolie parure de feuilles), et qui se comporteront de façon très mesquine (Jen-Luc Bideau, surtout). C'est l'anarchie complète! On boit, on se dèshabille, on dènigre l'armèe et on jette l'argent par les fenêtres via la scène du billet de 100 francs! Et pourtant une journèe ensoleillèe si bien commencèe...
Salle comble au Quartier Latin pour cette reprise d'un film primé à Cannes... rires et quelques applaudissements à la fin, peut-être parce qu'il m'a semblé reconnaître une jeune actrice (enfin à l'époque) du film dans la salle... Pour ceux qui aime "La Dentellière" du même Goretta, cela les changera un peu mais montre bien l'étendue du talent de ce cinéaste suisse trop méconnu. Et quelle distribution! Jean-Luc Bideau, impérial, en tête!
Sans doute le meilleur film de Goretta et le meilleur rôle de Cecile Vassort, comédienne qui n'a sans doute pas eu la carrière que son talent méritait. Cette fable douce amère crée le malaise et évoque en effet Festen, en moins dramatique. Sans doute certains éléments sont datés, la bande son par exemple, mais la psychologie des personnages échappe à la caricature en dépit de quelques outrances. On verrait volontiers un remake de cette partie de campagne qui tourne mal.
Ça fait bien longtemps que je n'ai pas revu ce film qui pourtant fait partie des meilleures productions helvétiques. Le regard narquois sur les relations établies entre collègue de travail où les personnages sont de magnifiques caricatures de l'éventail de beauf que l'on peut rencontrer dans un bureau des années 70 à Genève. Un regard amusé-désabusé d'après 68. Du cinéma comme je l'aime. À quand le DVD???
Un film charmant mais qui a vieilli… encore plus que moi. Cette satire suisse, donc compassée, et cependant cruelle et peu enthousiaste sur le genre humain, était revigorante et originale au sortir des années post 68. Mais le temps passant, elle est devenue bien tiède, franchement mollassonne, et se sauve de la banalité par le plaisir de voir bien des acteurs secondaires mais excellents des années 70, pour la plus part disparus depuis longtemps. Cela dit, ce triste ordinaire de gens ordinaires reste tout à fait d’actualité et a même, je pense, empiré.
« L'invitation » est un film qui respire l'hypocrisie à dix kilomètres à la ronde. Entendons nous bien, au grand jamais Goretta nous prend pour des imbéciles, mais les personnages de son histoire sont une bande d'hypocrites qui vous filent une monumentale envie de vomir. Tous sont employés de bureaux et, il faut le dire, n'ont pas grand chose à faire ni des uns, ni des autres. Mais il suffit qu'un de leur collègue (comme par hasard celui qui suscite le plus l'indifférence) perde sa mère et hérite d'un gros paquet de pognon et d'une maison comme t'en as jamais vue une avant, pour que ça y est, d'un coup, il devienne le centre de toutes les attentions. La quasi totalité du film se passe dans la propriété de cet homme en deuil et chaque invité va y aller de son petit comportement bien malhonnête. La palme revenant haut la main à celui du personnage interprété brillamment par Jean-Luc Bideau. Alors pourquoi seulement deux étoiles au regard du contenu ? Tout simplement parce que même ce film ne fait pas suffisamment son effet. Ce genre de film, quand t'as fini de le regarder, tu dois avoir envie de balancer de grands coups de poing dans les murs, t'as envie de te défouler sur le premier truc qui va passer à ta portée. Si « L'invitation » énerve (ce qui est le cas), il ne le fait pas assez. Ça ne tient qu'à ça.
Hormis le plaisir de retrouver quelques seconds ou troisièmes couteaux du cinéma des années 70, difficile de se satisfaire du minimalisme soporifique de cette comédie sociale. A moins bien sûr d'appartenir à cette catégorie de cinéphiles éclairés qui trouvent dans le nihilisme matière à alimenter leurs fantasmes masturbatoires, suivez mon regard. Merci quand même au critique de Télérama pour sa comparaison avec Festen, les occasions de rire sont si rares.
Vraiment pas terrible pour ne pas dire nul.... c'est d'un ennui cadavérique. Bideau est insupportable. Certains autres sont niais au possible. C'est mou et sans rythme. On peut s'en passer largement et d'autres films sur le même thème sont beaucoup plus percutants
L'idée de départ était bonne (voir une équipe de collègues de bureau se lâcher lors d'une journée chez l'un d'entre eux) mais elle est littéralement réduite à néant par un scénario d'une grande vacuité, une mise en scène d'une rare lenteur, et des acteurs en roue libre (Bideau est insupportable). Un ratage monumental générateur d'un ennui profond, dont le seul intérêt est de revoir, en introduction et à la fin, une scène de vie de bureau typique des années 70.
Le titre fait référence à l’invitation qu’adresse Rémy Placet (Michel ROBIN, 42 ans à l’époque, à la filmographie longue comme le bras, tant au cinéma qu’à la télévision et au théâtre, plus tard, sociétaire de la Comédie Française de 1996 à 2009), petit employé de bureau, célibataire, faisant penser au prince Mychkine de « L’idiot » (1869) de Fiodor Dostoïevski (1821-1881), à ses anciens collègues de travail, ayant bien vendu la maison de sa mère décédée avec qui il habitait, pour acheter une belle propriété avec majordome (François SIMON). Le film lorgne plus du côté des pièces d’Anton Tchekhov (1860-1904) que de celles de Tennessee Williams (1911-1983) ou des comédies de Blake Edwards (1922-2010). La prise d’alcool des invités au cours de l’après-midi, en été, a révélé et/ou exacerbé leurs caractères mesquins et égoïstes mais les « pétages de plomb » restent bien modestes [spoiler: vieille fille s’enfermant dans les toilettes, strip-tease d’une jeune femme, bagarre entre le patron (Jean CHAMPION) et un employé dragueur et beauf (Jean-Luc BIDEAU ] alors qu’il aurait pu être plus violent, plus délirant et outrancier [cf. « The party » (1968) de Blake Edwards].
L'idée est très bonne mais le film manque de rythme malgré sa courte durée, et il me parait "vieillot" et je ne dis pas ça en raison de sa date de sortie.
décevant, soporifique, lent...aucun rapport avec le tendu et tripant festen (pas toujours au point telerama!)..dans le style je préfère largement que les gros salaires lèvent le doigt