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Delphine Sudre
1 critique
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5,0
Publiée le 14 novembre 2024
Un film à voir. Romain Duris y est sincère, pudique, émouvant. L'histoire est belle malgré sa tristesse. Il faut y aller pour connaître le triste fonctionnement du Japon encore aujourd'hui en 2024.
Si vous aimez Tokyo, vous serez déçu Si vous aimez Romain duris, vous serez déçu (je le trouve complètement perdu dans ce film) Si vous êtes concerné par le sujet du film, vous serez également déçu Enfin, si vous êtes intéressé par l intrigue, par le sujet, par ma rencontre....tout est mal filmé, l histoire est longue et mal faite...et tout au long du film, long, on est frustré. Je rajoute que la.francaise joue encore plus mal que Romain duris et d ailleurs on ne comprend absolument pas à quoi elle sert dans le film. Mal monté, mal filmé. Pour moi, il s agit d un très mauvais film. D un film complètement raté sur un sujet qui aurait mérité tellement mieux. Quel dommage....
Un film qui fait posé des questions sur l'amour d'un parent envers son enfant. L'espoir au désespoir et vice-versa et de retrouver son enfant après temps d'année. Merci pour ce film.
Film boulversant et d'une grande justesse sur la réalité d'un aspect dur et parfois méconnu de la société Japonaise. A voir, pour sortir du Japon des clichés et enfin s'apercevoir de toute la complexité de cette société nippone, dans ce qu'elle a de beau mais aussi d'extrêmement injuste. Une Part Manquante de Guillaume Senez avec un Romain Duris très émouvant en père prêt à tout pour retrouver sa fille enlevée par sa mère au Japon. Ce film aborde un phénomène de masse au Japon, celui des enlèvements parentaux d'enfants qui se chiffrent à plus de 150 000 par an dans l'archipel. De nombreux articles et reportages ont relaté cela et notamment un numéro d'Envoyé Spécial "Japon les enfants kidnappés". Le film est aussi porté par la performance de Judith Chemla qui joue une mère française dont l'enfant vient d'être enlevé par son père japonais. Guillaume Senez prouve à nouveau qu'il est un des meilleurs réalisateurs quand il s'agit de filmer la paternité sous des angles très différents. L'émotion et l'empathie que l'on ressent envers ses personnages dont saisissantes. Bravo !!
Vu en avant-première, le réalisateur bruxellois Guillaume Senez collabore de nouveau avec Romain Duris après le succès de "Nos batailles" (2018). Cependant, ce voyage au pays du Soleil-Levant n'est pas de la même qualité. Jay (Romain Duris) erre la nuit depuis près de 9 ans dans son taxi avec l'espoir de retrouver trace de sa fille. En effet, le Japon accorde la garde exclusive à l'un des parents en cas de séparation. L'acteur ne convainc qu'à moitié et c'est surtout la détresse partagée avec Jessica (Judith Chelma) qui donne lieu à des moments intenses. Pour le reste, le film manque de fulgurances spoiler: mais accouche d'une très nuancée et juste . Il faut noter la qualité de Romain Duris dans la maîtrise de la langue locale.
Cette nouvelle collaboration entre Guillaume Senez et Romain Duris, après le superbe Nos batailles, prend de nouveau la paternité comme sujet central. Mais ce Jamais sans sa fille nippon prend tout son temps pour en arriver au cœur du réacteur humain, avec son personnage de chauffeur de taxi français, exilé au Japon, et qui joue parfois les bons samaritains dans des situations dramatiques, proches de la sienne, que l'on apprend peu à peu. Ce thème des couples binationaux dont l'un est privé de la garde de son enfant a nourri de nombreux articles tant la législation japonaise semble parfois inique, et totalement incompréhensible pour nos yeux d'occidentaux. Le récit s'attache à nous faire connaître son personnage principal, en diluant parfois l'intérêt spoiler: (les relations avec son propre père, le singe domestique ) jusqu'à ce que, enfin, plusieurs scènes laissent les sentiments s'exprimer au grand jour, suscitant une belle émotion, qui n'a peut-être que le défaut d'être trop tardive. Une part manquante est cependant de la belle ouvrage, écrite avec sensibilité et filmée sans prétention, et qui ne se nourrit pas trop des clichés souvent inhérents aux longs métrages se déroulant au pays du soleil levant. Pour qui apprécie Romain Duris, c'est un vrai régal et qu'il soit presque toujours à l'écran est une précieuse aubaine.
Pour son troisième film, Guillaume Senez a choisi de retravailler avec Romain Duris qu’il avait dirigé sur le très beau « Nos batailles ». Sa réalisation est ici discrète et basique, comme s’il laissait de côté les possibilités infinies de la mise en scène pour laisser le sujet exister uniquement par lui-même et la force de la narration. Hasard ou pas les deux films parlent, certes différemment, de paternité. Et l’acteur joue le rôle opposé de leur précédente collaboration puisque dans « Une part manquante », ce n’est pas un père qui se retrouve abandonné par la mère et obligé de se débrouiller seul avec sa fille mais un père qui tente de retrouver son enfant à Tokyo après que sa conjointe nippone ait choisi de le quitter, de garder sa fille et de disparaître avec elle. Le long-métrage nous parle donc d’un sujet méconnu, celui des enfants nés de parents de nationalité distincte qui sont gardés par l’épouse (mais cela fonctionne aussi avec l’époux comme le montre le personnage de Judith Chemla) et protégés par la loi du pays de l’autre conjoint, en l’occurrence le Japon ici. Cela montre des différences culturelles et sociales fortes entre le Japon et la France dans ce genre d’affaires. Des règles, lois et traditions qui peuvent nous apparaître injustes mais qui sont indissociables de la culture nippone. Le film montre bien l’étendue du problème et l’impasse administrative pour les étrangers voulant récupérer leur progéniture. La détermination de ce père qui est resté au Japon pendant neuf ans et qui fait tout pour retrouver sa fille est admirable et touchante. Un hasard va lui permettre de la retrouver et « Une part manquante » débute véritablement à ce moment-là, sans montrer le chemin de croix de Jérôme (le personnage joué par Duris) durant la décennie passée, et c’est peut-être un tort.
L’immersion en terres tokyoïtes nous apparaît très juste et maîtrisée, évitant les clichés inhérents à ce pays et sa culture. Ici, le Japon est juste le pays qui permet de montrer la lutte d’un père pour retrouver sa fille et pouvoir la revoir, à défaut d’en retrouver la garde. Le cinéma français aime de manière sporadique à raconter des histoires se déroulant au Japon montrant ainsi le choc culture sur bien des points entre les valeurs occidentales et celles du pays au soleil levant. Du magistral « Stupeurs et tremblements » d’Alain Corneau adapté d’Amélie Nothomb à « Tokyo Shaking » plus récemment avec Karin Viard qui revenait sur Fukushima vu par une expatriée ou à la comédie d’action complètement idiote « Wasabi » avec Jean Reno, le pays inspire le cinéma français tout comme le cinéma américain (de « Mémoires d’une geisha » à « Lost in translation »). Mais pas toujours pour le meilleur tant « Une part manquante » prend ce pays pour décor mais qu’hormis les lois concernant la garde des enfants pour les couples binationaux, on aurait pu tourner ce scénario dans n’importe quel autre pays. En outre, le film ne nous transmet que peu d’émotion malgré l’investissement d’un Romain Duris encore une fois impeccable. Et le script manque également un peu de développements (le personnage de Jessica semble juste là pour donner un contrepoids féminin), de liant et d’ampleur sur bien des points. Un petit film quelque peu anecdotique donc, mi-figue mi-raisin, qui ne convainc qu’à moitié et ne nous touche et captive pas comme on l’aurait souhaité.
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Après "Keeper" et "Nos batailles", "Une part manquante" est le 3ème film de Guillaume Senez consacré à la parentalité et, même, plus précisément, à la paternité. Des films dans lesquels le personnage principal est un homme que des femmes, personnages secondaires, vont faire évoluer. Comme dans Nos batailles, Romain Duris est au sommet de son art et Judith Chemla, l’interprète de Jessica, est (comme d’habitude !) excellente. Quant à l’interprète de la franco-japonaise Lily, il a été jugé plus judicieux de la trouver lors d’un casting parisien, plutôt que dans un casting au Japon. Avec Mei Cirne-Masuki, le résultat du casting parisien est convaincant. Convaincante aussi, l’absence des habituels clichés sur le Japon. Par contre, on est moins convaincu par le rythme parfois un peu trop indolent de la réalisation, ce qui empêche le film de se hisser au niveau de Keeper et de Nos Batailles.Critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-express-une-part-manquante/. Film vu en avant-première.
Dans la lignée de Nos batailles, le précédent film de Guillaume Senez, un autre très bon film avec Romain Duris ! La petite Mei Cirne-Masuki est également formidable. Une vraie découverte !
Dans Une part manquante, le réalisateur Guillaume Senez a utilisé une tare du système japonais en matière de divorce ou séparation dans un couple puisque la loi japonaise accorde systématiquement la garde des enfants à un seul parent, et le plus souvent la mère. Un système qui pousse parfois l'autre parent déchu de son droit parental à voir ses enfants, à enlever son ou ses enfants. Ex d'une compagne japonaise, le chauffeur de taxi Jay, interprété par l'excellent Romain Duris, se retrouve dans ce contexte. Le rythme démarre doucement au gré des courses de Jay mais on devine tout de suite à son regard préoccupé qui scrute la rue japonaise qu'il est à la recherche de quelqu'un. Guillaume Senez semble bien connaître la société japonaise car les mots "sois raisonnable" et "pas de scandale" (et bien d'autres éléments dans le scénario) ne sont pas posés par hasard. Il faut saluer l'incroyable performance de Romain Duris qui maitrise tellement l'expression du japonais que je me demande s'il parle vraiment cette langue difficile ou s'il a appris par coeur son texte à la perfection !
"Une part manquante" est un drame intimiste sur la parentalité, où Romain Duris incarne un père qui part au Japon pour retrouver sa fille, dans un pays où l’autorité parentale est accordée exclusivement à un seul parent après une séparation. Guillaume Senez capte l’obsession d’un homme brisé par cette injustice. Si le comédien déploie tout son charisme, la mise en scène reste trop sobre et retenue. Ce choix stylistique, entre discrétion et pudeur, limite l’empathie et rend l'intrigue distante.
Vu en avant-première ce soir sur Aix-en-Provence. Un film sensible et bien documenté sur l’enlèvement de 150.000 enfants par an au Japon par l’un des parents en voie de séparation, laissant le conjoint sans aucun droit de visite. Le film n’est pas manichéen et présente une vision non touristique de la société japonaise, toute à la fois policée et codifiée mais également très dure. Les acteurs européens et japonais sont excellents, comme le sont la photographie et la bande son (mention spéciale à la chanson de Jeanne Added, reprise d’une chanson du film Roméo + Juliette: métaphore filée d’un amour entre un père et sa fille, rendu impossible par les conventions de la société au sein de laquelle se déroule le drame?). Romain Duris est absolument bluffant, lumineux et présente une maîtrise incroyable de la langue japonaise. Il faut voir ce très beau film qui puise ses références notamment chez Melville (Le Samouraï avec Alain Delon).