Derniers Avis : Le Roman de Jim - Page 5

Plein de petites maladresses, voire de raccourcis ou d’invraisemblances mais c’est pourtant bouleversant, étonnant.

En voilà un bien joli et intelligent film .. tourné en majeure partie dans le Jura, çà change un peu. Un personnage principal un peu "lunaire", Aymeric, qui subit sa vie plutôt qu'il ne la conduit. Il se pose d'ailleurs en observateur plus qu'en acteur derrière son objet fétiche, l'appareil photo qui constitue un fil conducteur tout au long du film.
Ainsi Aymeric est entrainé malgré lui dans des histoires qui le dépasse, parce qu'il ne sait pas dire non. Il ne dit pas non quand ses copains l'entrainent dans un mauvais coup. Il est choisi par les femmes plus qu'il ne les choisit : Florence, enceinte de son amant marié, le choisit comme compagnon et future père de son enfant. Aymeric ne dit pas non et trouve du plaisir dans ce nouveau rôle de père qu'il construit peu à peu . Sa nouvelle vie lui convient. Jusqu'au jour où arrive un élément perturbateur, Christophe, le père biologique qui a perdu toute sa famille et a visiblement un grand besoin de se reconstruire avec son ancienne amante et son fils de 7 ans "né de père inconnu" . Au détriment de l'enfant. Là encore, quand Christophe s'installe dans son canapé il ne dit pas non. De fil en aiguille le père biologique prend de plus en plus de place et Aymeric se trouver relégué au rôle de personnage secondaire, puis invité à disparaître complètement de la vie du nouveau trio "pour le bien de l'enfant" (! ) Ce n'est que bien plus tard que le petit Jim devenu grand comprendra ce qui s'est passé et pourquoi son père a disparu de sa vie si brutalement. Car l'histoire que subit Aymeric est d'une violence inouie, jusqu'au jour où il réapprend à s'affirmer. Film sensible et touchant qui fait réfléchir à la notion d'"intérêt de l'enfant" et à la Justice qui donne raison aux parents biologiques.

Film touchant qui met en lumière les ravages que peuvent susciter des comportements de fumier ou de peau de vache du banal quotidien.

Film très sympa, avec une fin très émouvante. Ça fait un peu bizarre de ne pas avoir un acteur plus jeune pour représenter les différents âges du personnage principal.

Un scénario adapté du roman éponyme chez un « petit » éditeur avide de dénicher des trésors littéraires dédaignés par les plus gros. Une excellente matière pour le cinéma aux mains de deux frères, réalisateurs et scénaristes, qui savent raconter des histoires à l’écran, de famille ici. Le style narratif est précis et direct. Le spectateur est tout de suite dans le bain, avec un utile petit temps d’avance sur le déroulé de la trame s’il connait le roman, ou même a seulement lu le synopsis ou vu la bande-annonce ou encore s’il se réfère au bouche à oreille et aux commentaires des principales critiques notamment. Le père d’un enfant c’est celui qui l’élève, qui l’accompagne, quelque chose que le spectateur admettra communément. Lorsque le père biologique fera valoir ses droits, avec le plein accord de la mère ici, le « père de Jim » (Karim Leclou) sera intérieurement broyé mais restera digne, ne faisant pas d’esclandre, ne revendiquant ouvertement rien. Les années passeront (l’intrigue se déroule sur 25 ans) menant à une charge émotionnelle très forte en guise de dénouement.

beau film sur la paternité, avec Karim Leklou, formidable dans le rôle d'Aymeric, bonne pâte au grand cœur, Sara Giraudeau excellente. un scenario intéressant, de très bons cadrages, des paysages contribuant à la respiration de l'histoire. Un excellent film.

On se met à la place Aymeric qui a tant donné d'amour pour Jim ! on en pleure lorsqu'il se voit mis au ban par sa mère partie au Canada avec Jim et son père biologique.
Les acteurs sont tous excellents d'authenticité, C'est un merveilleux film intimiste comme seuls les cinéastes français savent en faire.

Très très joli film, tout en sensibilité, douceur, délicatesse.
Sur un sujet ô combien délicat, les frères Larrieu nous embarque dans l’aventure d’une vie, avec ses joies, ses tristesses, ses rendez-vous manqués.
Un grand merci.

Sans avoir lu le Roman de Jim, je trouve Leklou plein d'émotion et tout en pudeur , spoiler: malgré que le film sois un peu bâclé sur la fin.
. A revoir dans Goutte d'or.

Le film est intéressant mais assez inégal. La fin m’a déçu car un peu étrange. Les actrices et les acteurs sont bons dans leur rôle sauf, à mon avis, le Jim adulte qui est fade et peu crédible

Un film necessaire, le pere est celui qui est present, qui accompagne, qui soutient. Bravo a tous les acteurs et actrices.

Un très beau film qui montre l'importance des liens affectifs par rapport aux liens du sang dans une relation père/fils. Il montre aussi les effets catastrophiques sur un enfant de parents égocentriques qui ne se rendent pas compte des conséquences de ce qu'ils font subir à leurs enfants pour leur bien-être personnel.
On a envie de secouer Aymeric afin qu'il réagisse face aux mensonges de Florence.
Le film est porté par de bons acteurs, mention spéciale à Sara Giraudeau

Très joli film. Tout en finesse et douceur sur la relation sentimentale des adultes et son effet sur les enfants. L’amour inconditionnel d’un père pour un fils qui n’est pas le sien

Il suffit parfois d’un homme pour que tout change. C’est le cas avec Karim Leklou, qui interprète à merveille son rôle, comme toujours. Cette fois, il incarne Aymeric, un père de substitution dont le rêve ne sera pas éternel. L’histoire prend le temps de se construire, et c’est tant mieux. Cela permet de s’attacher véritablement à Aymeric, un homme aussi perdu que bienveillant. Jim devient alors naturellement la boussole de sa vie. On devine rapidement où le film veut nous mener, mais cela n’en reste pas moins déchirant. Chaque scène émotionnelle jouée par Karim Leklou est une véritable réussite. Quant à Laetitia Dosch, elle incarne, comme souvent, un personnage antipathique. Florence est l’opposée d’Aymer. Tandis que lui se sacrifie pour le bien-être des autres, elle considère son entourage comme une variable d’ajustement sacrifiable pour son propre bonheur. Cette philosophie de vie ne fait que rendre plus noble la quête de bonheur d’Aymeric. Il faut également saluer la qualité des personnages secondaires incarnés par Andranic Manet, Noée Abita, Sara Giraudeau et Bertrand Belin.

Ayant lu le livre, j’étais déstabilisé par le choix deKarim Leklou C’est un excellent comédien, mais physiquement, je ne voyais pas le personnage aussi lourd. Plus grave : Laetitia Dosch, incapable de créer un peu d’empathie avec son personnage, comme d’habitude.Heureusement quand la lumineuse Sara Giraudeau apparaît, le film atteint enfin la qualité d’émotion du livre. Du coup tout se met à l’unisson . Mais c’est un peu tard…