Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Michel Jaffre
2 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 4 septembre 2024
Film qui explore le point de vue de la paternité, dans un contexte de couples qui se recomposent Très bien aimé la façon dont le sujet est traité ; ici, pas de bon ni de méchant, juste le tourbillon de la vie Les personnages sont attachants Pour le fils => la découverte ou l'ignorance
Le roman de Jim est avant tout l’histoire d’Aymeric. Gentil garçon que l’on va suivre durant 25 ans ; sa vie ancrée dans le Jura est simple, il se contente volontiers d’une existence sans aspérité, sans accroc entouré de gens qu’il aime. « Juste quelqu’un de bien ». Il retrouve Florence, ancienne collègue de travail, alors enceinte de 6 mois ; une idylle se noue entre eux. Il va être le père du petit Jim (ah ! le voilà !) durant 7 ans, jusqu’au jour où le père biologique détruit par un drame de la vie va ressurgir dans le quotidien du trio. Florence souhaite l’aider à ne pas sombrer et créer un lien entre père et fils biologique et ce qui doit se passer va donc se produire. Ce gentil équilibre de gens gentils va exploser, sans violence ; car c’est un film dans lequel la gentillesse est le maitre mot. Bon, il y aura tout de même une trahison majeure révélée dans le dernier tiers du film ; mais à proprement parlé c’est un film sans salaud. Et c’est un des écueils du film ; le scénario n’offre que trop peu d’aspérités ; à l’image de la mise en scène, le scénario est aussi plat. Sur la construction de la paternité dans ce qui est un mélodrame, on aurait aimé un peu plus de matière, de densité, de prise de risque ; mais tout est sage, convenu. Et ceci provoque souvent de grandes maladresses dans la résolution de l’histoire sur la fin de film. Heureusement que la distribution est le Leklou du film ; et Karim en tête. Il est le fil rouge de l’histoire et nous émeut souvent et offre une interprétation d’une justesse touchante et ce à chaque étape de ses 25 ans de paternité atypique. Ce film a le mérite de traiter avec beaucoup de pudeur et de délicatesse de nouvelles formes de paternité et traiter avec tendresse le parcours de vies bricolées. L’anodin est au centre de la première moitié, et c’est bien tous ces petits moments faisant une vie qui sont les touchants. TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
Un bon film tournant autour du thème de la parentalité, du lien qui peut unir un enfant à un "père" et des conséquences qu'une séparation peut engendrer.
C’est une histoire d’amour peu commune qui va venir perturber l’équilibre de Jim. Un film qui questionne la paternité et l’amour. C’est magnifique, drôle et très bien interprété.
Ce film a été tourné chez moi dans ce coin perdu du Haut Jura. Les images sont magnifiques. Quant au film lui-même, c'est d'une grande tendresse. Aymeric est touchant. A la différence de certains commentaires très critiques, je ne veux pas me prendre le chou. Je suis allé voir ce film pour verser ma larme, c'est chose-faite et ça me convient parfaitement.
Ce film interroge sur la parentalité. Qui sont les vrais parents, ceux qui ont élevé l'enfant ou ceux qui ont fourni l'ADN. La réponse vient de la bouche des enfants : "Mon vrai papa, c'est toi" dit l'enfant à son père adoptif. À l'ère de la famille recomposée, le sujet du film est certainement très d'actualité. Le scénario met en scène un père adoptif dégoulinant d'humanité, mis subitement de côté parce-que des parents biologiques en ont décidé ainsi, le tout laissant un grand sentiment d'injustice. Comme l'ont dit de nombreux spectateurs, le film est magnifiquement interprété par les acteurs, d'où la palme d'or.
Le nouveau film des frères Larrieu ne ressemble à aucun autre de leurs films. Abordant le drame social, ils signent un film d'une grande justesse, très épuré, abordant le thème délicat de la paternité avec une grande intelligence. Adaptation réussi d'un roman sorti il y a deux ans, le film des frères Larrieu bénéficie aussi d'un très beau casting dominé par un acteur étonnant. les cinéastes, et sur ce point on retrouve les cinéastes du "voyage dans les Pyrénées" par exemple, filment comme personne la campagne française. "Le roman de Jim" avait tout pour sombré dans le pathos le plus insupportable, piège que les frères Larrieu évité avec panache. Ils signent ici leur meilleur film, a mon avis.
Excellent. Je craignais de n'avoir aucune surprise, d'avoir déjà vu l'histoire d'un père adoptif qui doit défendre ses droits. Ce film est vraiment surprenant. A voir sans hésiter.
Un bien joli film, sans prétention, délicat et sensible. Karim Leklou porte sans doute une bonne part de la réussite du film, sans jamais forcer le trait.
Les pervers et les naïfs, voilà le titre qui me semblerait adapté à ce film. Tant la perversité dont font preuve Florence et Christophe me semble abjecte. Le propos de ce fait est insaisissable et ce n'est pas la conclusion qui peut l'éclairer. Contrairement à certaines critiques il me semble que les realisateurs affichent du mépris pour leurs personnages
Film émouvant qui fait réfléchir sur le sujet. Seul point qui est un peu manquant pour moi c'est le manque d'émotion, de moments de tendresse et d'amour quasiment jamais montré... Et la première partie du film qui est assez proche du documentaire à cause de cela justement. Dialogues un peu trop récités aussi, jeux d'acteurs parfois perfectible. Mais j'encourage tout le monde à y aller surtout ceux qui ont vécu des choses similaires, rôle de beau papa ou autre... Cela rend le film encore plus émouvant...
J'aurais peut-être préféré lire le roman dont est issu le film quoique c'est comme si les acteurs nous l'avaient lu eux-mêmes tant ils jouaient mal. Roman de gare, réalisation très maladroite, mauvaise direction d'acteur.
J'aime beaucoup Laetitia Dosch mais dans ce film son jeu la rend souvent terriblement agaçante. Karim Leklou s'en sort pas trop mal mais il est vraiment mal exploité et alors les rajeunissement / vieillissement sont des catastrophes absolue. Ridicule. L'enfant a été bizarrement casté (fils ou neveu des réal ?) mais c'est peut-être celui qui joue le mieux. Le chanteur Bertrand Belin est là, dommage qu'il n'ait rien préparé... Noée Abita est une pépite mais elle ne fait que passer et semble comme nous se demander ce qu'elle fait là, on pourrait même penser qu'elle le montre à la fin, en fumant sa clope l'air d'attendre le générique de fin. Même le nouveau né est mal choisi pour sa très courte scène, c'est effroyable, un bébé énorme alors qu'il est censé souffrir d'être trop frêle. On marche sur la tête. Bon, Sara Giraudeau assure, elle joue aussi bien qu'elle danse, une vraie respiration quand elle est là. Merci !
Bref, étrange sensation d'avoir assisté à un brouillon, une maquette, une sorte de lecture avant tournage... Déception, tout de suite, très vite, puis tout le long. C'est dommage, l'histoire est mignonne.