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islander29
829 abonnés
2 326 critiques
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4,0
Publiée le 15 août 2024
Bon, on n’est pas dans le registre habituel des frère Larrieu ( on est ici plus intimiste, moins pamphlétaire)….C’est plus une histoire d’amour voir un conte névrotique ( on peut penser à une névrose du personnage principal ( Karim Leklou)….Donc surprenant, et pourtant plus le film se déroule plus on adhère, plus on se prend d’affection pour Aymeric (le père) et Jim, le fils...Le film se déroule sur deux ou trois décennies, mais c’est vraiment filmé au présent ( à la Larrieu quoi) ….La direction d’acteurs, les paysages, sont en harmonie...L’émotion est palpable et sincère, . peut être un manque de travail sur la bande son, quoique ? Donc ne soyez pas inquiet au début du film, si cela manque un peu d’empathie, de réactivité… La fin est particulièrement réussie...On reste chez les Larrieu (mise en scène, humanité)...malgré le doute du début, ( sur les personnages de Laetitia Doesch, De Sara Giraudeau) eux aussi finissent par convaincre…..j’ai aimé...Je conseille….
Ennuyeux Larrieu. Karim Leklou, comme toujours, est impeccable et sauve in extremis ce film léthargique. Laetitia Dosch, elle, est franchement insupportable. Le film s'effondre dès qu'elle apparaît. Bertrand Belin n'a pas le moindre talent de comédien, c'est une grave erreur de casting. L'histoire est fake et n'a pas la moindre importance. En résumé : un film théorique, antipathique, totalement déconnecté de la réalité.
Du grand cinéma français. Karim Leklou est vraiment un de nos meilleurs acteurs français ! Encore une prestation magistrale, une histoire poignante, le saut d’époque à époque est crédible. Un film qui prend aux tripes et qu’on n’oublie pas de si tôt. Et oui les parcours de vie ne sont pas des longs fleuves tranquilles …
Il y a parfois des films touchés par la grâce, " le roman de Jim" est l'un d'entre eux.
Telles les photos argentiques que prend le personnage principal et qui nécessitent un révélateur pour exister, le scénario prend aussi la forme d'un révélateur de ce qu'est le lien ( ici paternel et filial ) détaché de sa composante biologique.
Le lien n'advient pas forcément, systématiquement et contrairement à ce qu'on pourrait penser de façon intuitive, par la descendance biologique.
Le fait d'être parent n'implique pas automatiquement ni la préoccupation parentale, ni la compétence parentale ( comme le montre le film au travers de l'attitude du père biologique puis de celle de la mère, enfin des deux réunis).
Par contre, ce sentiment d'attachement qui agit comme un aimant ( le double sens du mot en dit long) peut naître chez certains placés par les circonstances de la vie sur le chemin d'un enfant qui n'était pas le sien. C'est ce que montre à certains et rappellera à d'autres (à l'instar de l'irlandais " the quiet girl" (2022)) " le roman de Jim".
Intimiste au budget restreint et à la mise en scène classique, les frères cinéastes réussissent un opus souvent émouvant, parfois même bouleversant et qui sonne juste.
Karim Leklou montre une fois de plus la grandeur de son talent. On est captivé par ce scénario intelligent qui traite avec beaucoup de tact un sujet fort et universel ! Les personnages sont criant de vérité avec finesse et beaucoup de sensibilité. Bouleversant, magnifique. Foncez-y
Vu en avant-première ! Ce film est bouleversant. L’histoire se passe sur plus de vingt ans. Très belle interprétation des acteurs et actrices qui sont d’un naturel remarquable. On a presque tous pleuré. Ça m’a donné envie de lire le roman.
C'est quoi la paternité ? Le roman de Jim apporte une réponse parmi d'autres. Mais d'une manière juste et touchante. Petit film certes mais puissant en émotions. L'amour filial n'a pas de régles prédéfinies. C'est un lien multiformes puissant et intemporel. Laissez vous embarquer.
Grande énigme que les critiques dithyrambiques d'un film qui sans être mauvais n'arrive pas à mon avis à la cheville d'autres classiques américains ou européens comme "faute d'amour". de Andrey Zvyagintsev Je pense ne jamais être entré dans le film en raison des dialogues qui me semblaient comme "récités" par les acteurs ( surtout Laetitia Doch). Une amie qui a assisté à une avant première m'indiquait que les frères Larrieu proscrivent toute improvisation de leurs acteurs... CQFD
Mon Dieu que c'est mou. Aucune émotion. Personnages pas attachants... Et pire... Certaines scènes sont tellement mal jouées. Désolé pour les frères réalisateurs et pour tous les médias qui soutiennent ce film. A oublier !
On va du rire aux larmes à quelques minutes d intervalle ! Une histoire de famille poignante avec un acteur principal qui joue avec beaucoup de finesse et a le ton juste dans chaque séquence
Magnifique, film tellement bien joué par les deux acteurs principaux . Une très belle musique, porte le film aussi. Beaucoup de sensibilité. Beaucoup de finesse. Quel plaisir de voir le cinéma briller ainsi chez des réalisateurs français.
Nous sommes partis au bout d’1 h ! Ambiance fausse et pesante… mauvais jeux d’acteurs (surtout L Dosch ! ) vraiment je ne comprends rien aux critiques si positives. Spectateurs normaux qui aimez le « beau » : fuyez !
Pas de comédie pyrénéenne, cette fois-ci pour les Larrieu, mais un mélodrame jurassien, selon les dires des frères cinéastes, même si le premier terme peut-être contesté. Toujours est-il que cette adaptation littéraire prend toute son ampleur dans un récit qui s'affiche dans le plus pur esprit romanesque. La beauté des paysages naturels est de mise comme toujours chez les réalisateurs et, malgré une mise en scène un peu en deçà de leurs productions précédentes, Le roman de Jim s'avère continuellement passionnant, joliment agencé autour du sujet de la famille, en général, et de la paternité, en particulier. Celle-ci est abordée dans tous ses états, dans un scénario clair, débarrassé de toute impureté, qui ménage de larges moments de tendresse, d'humour et de drame. Le personnage le plus étoffé et le mieux écrit est à l'évidence celui de Karim Leklou, lequel excelle dans un rôle où l'on retrouve son charisme doux et moins son habituelle étrangeté, qui n'était pas requise pour la bonne compréhension de son caractère. Assez paradoxalement, Le roman de Jim est peut-être le moins personnel des longs-métrages des frères Larrieu mais aussi, avis certes subjectif, leur meilleur et, en tous cas, le plus touchant de tous.