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Un visiteur
4,0
Publiée le 2 juillet 2007
Du pur bohnneur horrifique, avec ce film, le papa de "Zombie" nous as servi un véritable concentré de fantastique et d'humour noir, le tout sous une forme narrative plus qu'originale (un fan de comics comme moi ne peux que être comblé !)... Les sketchs sont bons mais assez inégaux mais restant tout a fait inventifs et choquants, et les interprêtes s'en tirent tous extrèmement bien (mention spéciale à l'hilarant maître Stephen King, dans le très décalé "The lonesome death of Jordy Verill". Malgré l'âge, le film conserve assez de son "pouvoir choc", et ce grâce aux talents de Tom Savini et George A. Romero. Qui a dit culte ?
Creepshow reste un film culte par son réalisateur (George A. Romero) et ses acteurs (ed harris,leslie nielsen, stephen king). Mais toutefois, en le revoyant, j'ai trouvé que ce film a mal vieilli.
Tout d'abord, il faut noter l'esthétique du film de Romero : mélange de bande dessinée et de cinéma, la vision du film est très agréable par la diversité de ses transitions... Ensuite, les histoires ne sont pas toutes du même niveau... Le premier segment, "La fête des pères", est très classique mais aussi très horrifique, avec l'idée de vengeance bien gérée et une interprétation sympathique (Ed Harris, Elizabeth Regan...). Le deuxième segment, très court, met en scène un unique personnage (maladroitement interprété par Stephen King himself, piètre acteur cela va sans dire). Pas très horrifique, mal écrit, mal joué et aux effets spéciaux bâclés, "La mort solitaire de Jordy Verrill" est d'un ridicule effarant, cette histoire de redneck devenant peu à peu une plante n'ayant pas vraiment sa place dans le long-métrage. Le troisième épisode intitulé "Un truc pour se marrer" traine en longueur et en crédibilité mais cette nouvelle histoire de revanche est plutôt bien maîtrisée. L'avant-dernier segment, "La caisse", est quant à lui très réussi : gore, drôle, aux maquillages (de la fameuse bête) réussis et au suspense maitrisé, ce pénultième épisode reste sans aucun doute le meilleur du long-métrage. Vint ensuite le cinquième et ultime segment : "Ils sont partout". Extrêmement gore et oppressant, il est interprété à la perfection par le génial E. G. Marshall, maniaque de la propreté faisant face à une horde cafards repoussant. La réalisation autrement soignée de Romero est ici à son paroxysme, cet épisode étant l'un des plus effrayants de cette compilation certes inégale mêlant agréablement horreur et humour noir.
Kitsch à souhait, sorte de cauchemar grotesque ou rêve burlesque aux confins de l'absurde, Creepshow, rencontre de deux grands noms du fantastique, est un film monstrueux. Déjanté, excessif, c'est un plaisir de tous les instants. Si les deux premiers segments ressemblent davantage à de très bons épisodes des "Contes de la Crypte", les suivants sont de très grands moments, avec notamment Leslie Nielsen et Adrienne Barbeau en guests dans des performances plus extravagantes que jamais.
Une série de sketchs tout aussi réussis les uns que les autres. Un film qui fait plus rire que peur. Avec deux acteurs surprenants : Leslie Nielsen (totalement à contre-emploi) et Stephen (The) King en personne qui semblait tout destiné à jouer l'idiot du village dans "la main verte"
Pour vous dire la première fois que j'ai vu ce film, je devais avoir 13 ans, je lisais beaucoup Stephen King. Bref je me suis taper une nuit blanche, maudissant ce film qui m'avait traumatiser surtout "La Caisse". Je l'ai revu dernièrement, et j'ai eu beaucoup de plaisir a le regarder encore. Ce film vaut vraiment le coup ( malgré le méchant coup de vieux qui c'est pris). Les amateurs de Romero et King seront contents. Film culte!!!!!
Dans le même style, j'avais vu "les contes de la nuit noire". Un film à sketch plutôt divertissant, puisqu'il nous donne à voir pas moins de 4 histoires reliées par une cinquième que j'ai tout particulièrement aimé (ah, ces mômes pervers polymorphes...). Des histoires variées qui sombrent toutes dans le fantastique, mêlant les jeux d'acteurs plus ou moins talentueux (Leslie Nielsen est magnifique). De la générosité à l'état pur, dans un style typique des années 80. J'appelle ça une bonne série B. A revoir sans modération.
Ce film a un contexte bien particulier : situé au début de la carrière de Stephen King qui en est le scénariste et un des acteurs, il adopte la forme de différents sketches liés aux histoires vaguement horrifiques d'une revue de BD. Le résultat, une ambiance tout à fait creepy, une horreur rigolote et un peu répulsive au carrefour de l'halloweenesque et d'une trame propre à Stephen King. Petits moyens bien sûr, piètres représentations parfois certes, mais une réalisation qui laisse au final une très bonne impression, comme si en tant que spectateur, on avait à la fois lu du Stephen King et été distrait par un petit film assez singulier.
"Creepshow" reste une référence du film à "Sketch" horrifique. 5 Histoires bien distinctes mais qui reprennent toujours le même ingrédient : l'humour noir. L'épisode le plus réussi reste quand même "La Caisse" et son monstre de foire utilisé pour assassiner. A noter la délirante prestation de "Stephen King" dans la 2ème histoire "La Mort Solitaire de Jody Verrill". Le film à vieillit c'est sur (Sortit en 1982), mais son coté absurde et grotesque lui confère quand même un certain cachet indéniablement "Culte" !
Un excellent recueil d'histoires d'horreur! Ces cinq histoires ont un très bon scénario, sont totalement différentes les unes des autres et nous font frémir de peur! On reconnaît bien là le côté macabre de Stephen King, entre autres. Les effets spéciaux et les monstres font un peu "vieillots", mais on peut le comprendre, venant d'un film de 25 ans.
10 / 20 Moyen ! On enchaine des histoire Terrifiante ? ou pas ... Je peux pas dire que j'ai detesté ni adoré ! C'est au finnal tres moyen Georges a remero n'est pas un réalisateur que j'approuve il n'a fait que 2 , 3 trucs bon et encore ... Celui ci c'est spécial certe mais inéfficace ! Et c'est bien loin de faire peur peut etre pour l'époque mais la je trouve ça limite débile par moments ...
A l'époque, ce film était un petit peu révolutionnaire. J'en avais gardé un très bon souvenir d'humour très, voire hyper, macabre. Le revoir a largement émoussé la chose mais il fait encore largement son petit effet. On y découvre avec joie un Leslie Nielsen dans un rôle de gros salaud, et cela fait un peu bizarre. A voir par les amateurs de film d'horreur et d'humour macabre.
Tout commence lorsqu'un gamin est surpris par son père alors qu'il lit une terrifiante et horrifique bande dessinée. Ce dernier décide de toutes les jeter à la poubelle, mais pendant que temps que le ciel commence à gronder et s'assombrir, les pages de l'album tournent et les histoires commencent à s'animer.
Projet commun de Stephen King (qui écrit pour la première fois une histoire uniquement pour le cinéma, il adaptera le film en bande dessinée par la suite) et George Romero, "Creepshow" contient cinq sketchs avec en commun la terreur et l'humour noir. Romero manie bien l'humour noir et les effets de terreurs, sachant créer une atmosphère angoissante et prenante tout en y instaurant un peu d'humour. Les histoires sont inventives et dans l'ensemble assez sympa à suivre. Les effets spéciaux sont assez sympathiques tout comme l'esthétisme des différents éléments fantastiques qui apparaissent.
Malheureusement et malgré plusieurs bonnes choses, "Creepshow" souffre de quelques défauts à commencer par un ensemble assez inégal provoquant quelques petites longueurs, surtout lors des trois premières histoires. Si la première est assez marrante et bien foutue, les deux suivantes sont légèrement trop longues et moins intéressantes.
Malgré tout, l'intérêt revient avec les deux dernières. Celle mettant en scène un homme qui en a marre de sa femme qui ne le respecte pas, l'insulte et drague à tout va mêlent horreur et humour, sans fausse note. Le dernier segment est de loin le plus horrifique avec un maniaque qui est peu à peu envahi par des cafards. L'atmosphère oscille entre dégoûts et horreur dans le cadre de cet appartement très propre et froid et Romero joue avec la peur de ces petites bêtes répugnantes.
Un film à sketch inégal mais dans l'ensemble plutôt prenant avec une alternance entre humour noir et angoisse plutôt réussie.
Pour moi, s'il y a bien deux choses totalement rédhibitoire au cinéma, ce sont les comédies musicales et les films à sketch. Pourtant, un nouveau film vient de rentrer dans ma courte section personnelle des exceptions. En plus d'être plutôt agréable à suivre, et pas mal foutu pour l'époque et les moyens, Creepshow est bourré d'idées de mise en scène, de plan savoureux, et de joli jeu de lumière surréaliste. On sent bien que par la suite, ce film en a pas mal inspiré certain, à commencé par un certain Steven Spielberg. Et que dire de ce casting de folie qui comprend entre autre, Adrienne Bardeau, Leslie Nielsen et Stephen King en personne. Sans oublier les trucages souvent fauchés, mais toujours savoureux de Tom Savini. Bref, même si ce n'est pas le film du siècle, que par moment le doublage français fleure bon la série B nanardesque, et qu'il a sacrément vieilli coté technique, Creepshow reste tout de même un bon film d'auteur à petit budget, original, amusant, délicieusement méchant, et coulé dans une agréable patine formelle de film d'horreur des seventies. Vraiment, un film de carton-pâte sympathique, doublé d'un bel hommage à EC Comics. Et je rajouterais que, rien que pour les pas de danse de Ed Harris, ce film mérite d'être vu au moins une fois dans sa vie :D
Bien avant que Tarantino ne se ridiculise avec son hommage aux pulps, Creepshow donnait carrément et sans vergogne dans le kitsch Z le plus total et assumé. Un casting 10 étoiles (le nombre de grands acteurs là-dedans !) pour des histoires idiotes, simplettes, sans aucune surprise, mais avec une évidente joie de pousser le curseur du délire cheap au maximum. La VF est entre culte et borderline, on dirait que certains doubleurs ont bien pigé le kiff et d'autres non ; en tous cas une chose est sûre : le doubleur de Stephen King a bien compris qu'il n'était pas acteur.