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chrischambers86
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3,0
Publiée le 25 janvier 2011
Dans tout complot, un meurtre entraîne un autre! Comme un domino renversè entraîne toute la file..."The Domino Principle" est avant tout un thriller, rondement menè et remarquablement interprètè! C'est encore un film qui louche vers l'assassinat de Kennedy où Gene Hackman, dans le rôle de Tucker, est une fois de plus parfait! il est entourè par Richard Widmark, Mickey Rooney, Eli Wallach et Candice Bergen! A 65 printemps, le rèalisateur Stanley Kramer se dècouvre la vigueur d'un novice et signe, avec cette radiographie de la paranoïa amèricaine, un film solide et sans fioritures, tournè à Puerto Vallarta au Mexique...
Un film d'espionnage passionnant. Le rythme est excellent et l'intrigue, bien que complexe, évolue de manière passionnante. De nombreux éléments nous font susciter l'angoisse et l'ambiguité, par rapport à un thème finalement assez peu traité au cinéma. La mise en scène de Stanley Kramer est habile et provoque en nous un réel désir de comprendre vraiment ce qui se passe. Brillante distribution, avec la présence de Gene Hackman, Richard Widmark ou encore Eli Wallack. Un film important.
Un très bon film sur "le fait du prince' et ses effets sur la liberté individuelle. "Vous ne sortirez pas de l'engrenage. Aucun de nous en peut en sortir" dit Richard Widmark à Gene Hackman, l'un et l'autre excellents.
La théorie des dominos est un film d'espionnage à l'intrigue complexe mais passionnante réalisé avec savoir-faire et efficacité. Le film est en plus porté par un casting de grand talent avec Gene hackman, Richard Widmark, Candice Bergen sans oublier Eli Wallach. Le film reste également assez sombre et desenchanté à la paranoïa constante comme beaucoup de film des années 70.
Un échantillon du cinéma de complot très à la mode dans le cinéma américain des années 70, une décennie après l'assassinat de Kennedy. C'est assez efficace mais guère crédible car bourré d'invraisemblances. A la décharge de Kramer, le film devait durer 3 heures et a été quasi coupé de moitié. Gene Hackman est impeccable, comme d'habitude.
Roy Tucker est un vétéran du Vietnam emprisonné pour avoir tué le mari de la femme qu'il aime. Lorsqu'un homme mystérieux travaillant pour le gouvernement vient le voir en lui présentant la liberté et la possibilité de retrouver sa femme en échange d'une mission et de son silence, Tucker n'hésite pas à sortir, ignorant qu'il met les pieds dans un engrenage infernal... Dernière réalisation de Stanley Kramer, "La Théorie des dominos" vient directement lorgner du côté du thriller paranoïaque que les années 70 ont popularisé dans le cinéma américain. Loin d'égaler certaines réussites du genre, le film n'en reste pas moins efficace, que ce soit dans son propos ou dans ses dernières minutes. On en viendra seulement à regretter un peu trop de mystère tournant autour de l'intrigue principale et quelques problèmes de rythme mais dans l'ensemble, le film convainc sans peine, porté par un Gene Hackman en grande forme.
Sans en atteindre la maestria, un film qui vient s'inscrire dans la lignée des meilleurs thrillers paranoïaques comme "Les trois jours du Condor" ou "Conversation secrète" avec son intrigue classique d'un individu lambda embarqué de force dans une vaste conspiration menée par une mystérieuse organisation pour une basse besogne. Un polar manipulateur assez efficace même si les ficelles ont énormément vieilli et sont devenues prévisibles selon les standards actuels mais un ensemble qui reste très intéressant, accrocheur grâce notamment au jeu intense de Gene Hackman et une écriture intelligente. Sans être l'oeuvre de l'année, une bonne découverte.
Efficace, carré, le thriller d'espionnage classique qui ne souffre pas de plus des tares aseptisées de ses rejetons actuels ou du traditionnel montage hystérique lié au polar dit "branché": Plusieurs indices sont dissimulés le long du sujet numéro 1 et la fin apparait donc évidente pour qui sait bien les lire. Plutot davantage sombre et complexe que ses collègues de l'époque du style "Les 3 Jours du Condor", ce film-culte s'intéresse également aux manipulations de la CIA telle son implantation à Cuba et les questions soulevées quant au trafic de pions humains, meme cadres dirigeants, ne peut que faire réagir.
Comme beaucoup de films américains (Les 3 jours du condor avec Robert Redford) des années 70, La Théorie des dominos est marqué par une intrigue qui nous plonge dans un complot gouvernemental. Cette fois-ci c'est Gene Hackman qui joue l'homme seul contre tous. La Théorie des dominos est un bon film mais l'intrigue complexe et embrouillé nous empêche d'apprécier complétement ce film.
Stanley Kramer qui est venu à la réalisation après avoir embrassé la carrière de producteur n’aura tourné que 14 longs métrages en 22 ans d’activité. « La théorie des domino » est son dernier film qui malheureusement ne conclut pas de manière très convaincante une filmographie très honorable qui compte tout de même en son sein « La chaïne » (1958), « Procès de singe » (1960), « Jugement à Nuremberg » (1961) et « Devine qui vient dîner ? » en 1968. Autant de films traitant de sujets historiques ou sociétaux que Kramer aborde plutôt frontalement à une époque où les studios étaient encore frileux notamment concernant la question du racisme. Seize statuettes reçues aux Oscars sont venues récompenser son travail. C’est donc un réalisateur solidement établi qui entame le tournage de « La théorie des dominos » à partir d’un roman éponyme d’Adam Kennedy qui écrit lui-même le scénario. Stanley Kramer est pour l’occasion producteur de son propre film. L’intrigue plutôt filandreuse et par certains aspects atone tente de développer une sorte de thèse universelle sur la manipulation des individus par la pieuvre que serait devenues avec le temps les hautes sphères du pouvoir (économique, politique, militaire, culturel,…). L’ambition du film est doctement exposée en introduction de manière angoissante et plutôt manichéenne : « Qui que vous soyez, où que vous soyez, vous serez toujours possiblement à la merci d’une instance qui voudra vous utiliser, le plus souvent à votre insu et à votre dépend ». Il faut rappeler que « la théorie des dominos » arrive après que trois films paranoïaques devenus mythiques, « A cause d’un assassinat » (Alan J. Pakula en 1971), « Conversation secrète » (Francis Ford Coppola en 1974) ou « Les trois jours du condor » (Sydney Pollack en 1976), ont imprimé de leur sceau indélébile les écrans des années 1970. « La théorie des dominos » entend se placer en surplomb de ces trois brillants thrillers en décrivant par le menu la méthode infaillible visant à puiser dans la population des anonymes le profil idéal pour éliminer ceux qui empêchent les affaires du monde de tourner rond. En s’appuyant sur Gene Hackman déjà présent sur « Conversation secrète » de Coppola, Kramer pense sans doute qu’il mise sur le bon cheval. Malheureusement, l’acteur qui est pourtant au summum de sa gloire n’est pas dans une bonne passe personnelle et de plus ne comprend pas très bien où le scénario alambiqué veut en venir. Un écueil qui ne pourra être surmonté par Hackman qui une fois n’est pas coutume n’arrive pas à se saisir de ce rôle de vétéran du Vietnam que l’on sort de taule et qui s’avère finalement un peu désincarné comme tous les autres personnages que le scénario comme le spectateur n’arrivent pas à rendre ou à juger crédibles. Idem pour les retournements de situation qui faute d’un suspense solidement installé ne parviennent pas à atteindre leur objectif. Des dominos qui s’écroulent donc très rapidement et une occasion ratée sans aucun doute pour Stanley Kramer de tirer sa révérence en beauté.
Avec pourtant à l'affiche Gene hackman, Candice Bergen et Richard Widmark, "la théorie des dominos" n'en demeure pas moins un petit thriller politique. S'inspirant évidemment du meurtre de John F Kennedy à Dallas, le spectateur est placé au sein d'une conspiration faisant libérer un prisonnier pour abattre un homme influent, influent du moins on le suppose car rien n'est expliqué. On ne saura rien des motivations des comploteurs ni de l'identité de la victime ce qui est un peu court. Gene Hackman joue sa partition de tueur aux prises avec des crises de conscience mais soumis à un engrenage sans issue. Assez bof, 2 / 5
Décevant, le réalisateur dispose d'un super casting et à de multiples possibilité de rendre le film passionnant mais gâche tout avec un scénario qui ne tient jamais la route, à moins d'être accro à la théorie du complot. Bon si on réfléchit pas trop ça passe tout de même. Sinon la théorie des dominos ça ne correspond pas vraiment à ça mais là je crois que j'en ai déjà trop dit ... Raaah !? bip bip bip
Dernière réalisation de Stanley Kramer (1977), elle n'obtint aucun succès public et mis un terme à la carrière du cinéaste.
S'inscrivant dans le droit fil des films kafkaïen, paranoïaque, c'est un regard détourné sur l'assassinat du Président Kennedy et la manipulation des masses pour mieux les contrôler ( même dans un pays de libertés).
Porté par un casting de premier ordre ( gene Hackman et Richard Widmark tiennent les rôles principaux) mais on y trouve aussi Candice Bergen future épouse de Louis Malle, Elli Wallack formé à l'actor studio et le vétéran Mickey Rooney à la longévité de carrière exceptionnelle.
" La théorie des dominos" fait penser au plan thématique aux " trois jours du condor" de Sydney Pollack ou à " à cause d'un assassinat" de A. Pakula sortis à la même époque ( ces deux titres furent eux des réussites publiques et critiques).
Tres voisin dans son style des films de Robert Aldrich ( un des chefs opérateur de Aldrich assure les prises de vues de " la théorie..."), cet opus de Kramer vaut sans conteste le coup d'oeil.
Si Kramer est un cinéaste qui n'a jamais eu très bonne presse dans la critique française comme réalisateur ( ses talents de producteur n'ont par contre pas été contestés), il bénéficie outre Atlantique d'un soutien qui ne s'est jamais démenti. Spielberg en fait même un de ses cinéastes préférés.
Parfois qualifié dans l'hexagone de cineaste à thèse ( on le compare à Andre Cayatte de façon un peu dédaigneuse), il ne me semble pourtant pas avoir à rougir de " la théorie...".
Certes, " les 3 jours du condor " lui est superieur, " A cause d'un assassinat " bénéficie d'un scénario plus élaboré, mais les amateurs de ces deux films ne negligeront surtout pas cet opus de Kramer
La Théorie des dominos, 1977, de Stanley Kramer, avec Gene Hackman, Richard Widmark, Candice Bergen, Mickey Rooney, Eli Wallach. Une organisation, qui restera mystérieuse jusqu’au bout (dommage !) propose à un prisonnier qui purge une longue peine pour assassinat (mais est-il vraiment coupable ? on ne le saura pas et c’est dommage !) dans un pénitencier, de le faire évader. En échange de quoi, il devra, bien sûr, s’acquitter d’un « contrat ». Les hommes « dominos », qui s’installent en amont de l’opération prennent en garantie: la femme du prisonnier, son grand amour (elle a de la chance !). C’est un bon polar, avec un scénario original, un zest d’espionnage et, peut-être, un complot au plus haut sommet de l’Etat, non dénué de romantisme, qui tient la route, surtout grâce à la superbe présence de Gene Hackman.
Le film "commence" au bout de 3/4 d'heure puis après cette longue première partie immobile, le film décolle dans ce qu'il y'a de plus fascinant en terme de thriller où le final surprenant place ce film comme l'un des meilleurs du genre.