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    Au Clémenceau
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    Marie-France Glowacki
    Marie-France Glowacki

    1 abonné 14 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 novembre 2023
    Xavier a filmé la réalité dans un bar de quartier.
    Il ne nous a rien épargné.
    Ce film m'a mise mal à l'aise à cause de l'alcoolisme.
    Les personnes se livrent facilement au micro, racontent leur misère et leur mal-être.
    C'était spécial "Au Clémenceau" toute cette détresse et cette fatalité.
    Il a été détruit...
    LEO LE Fléau
    LEO LE Fléau

    5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 octobre 2023
    Un film qui rend visible les invisibles avec une grande humanité. Neige la patronne est un personnage très attachant. Foncez voir ce documentaire fort en émotions.
    Bernard Kussler
    Bernard Kussler

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 octobre 2023
    Profondément humain, un portrait sans filtre, fidèle, touchant des oubliés de la société. A découvrir
    K Bagdady
    K Bagdady

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 octobre 2023
    Magnifique documentaire, parfaitement bien réalisé par Xavier Gayan. A voir et à revoir absolument..
    Philippe E
    Philippe E

    5 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 octobre 2023
    Authentique, bouleversant, cinématographique, documentaire, émotion ... bon j'arrête l'alphabet. Mais alors, beaucoup d'émotion, avec la juste distance et ce qu'il faut d'humour, dans ce documentaire qui donne la parole à une France que l'on entend presque jamais, en nous plongeant dans l'atmosphère électrique, lourde, rigolarde, corrosive, absurde, en tout cas toujours pétrie d'humanité sans filtre, d'un bar-tabac-PMU de la Côte d'Azur. En poussant la porte de votre cinéma, ce soir vous pousserez celle du Clemenceau pour y faire de ces rencontres qu'on n'oublie pas. Mention spéciale pour Neige et pour Georges, les vaillants patrons du rade, qui servent les clopes, les cafés, les pastis et les bières avec un cœur ... gros comme ça !
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 209 abonnés 7 512 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 octobre 2023
    Au bar-tabac Le Clémenceau, c’est une grande famille qui vient s’y retrouver chaque jour pour boire un “p’tit jaune” ou pour tenter sa chance aux jeux de grattage. Pendant près de 20 ans, il aura été un lieu de rencontres et d’échanges comme on en voit dans tous les troquets de France. Le réalisateur Xavier Gayan est venu filmer le quotidien de ces hommes (et des rares femmes) qui viennent tromper l’ennui et/ou leur solitude, et refont le monde en parlant de tout et de rien.

    6 mois après Atlantic Bar (2023) de Fanny Molins, c’est un autre documentaire qui vient mettre en lumière les habitués d’un bar PMU et son gérant. Derrière son zinc, Georges nous raconte son quotidien et comment il en est venu à se retrouver derrière le comptoir (initialement, le bar avait été acheté pour sa fille Neige).

    Gérard, Choukri ou encore l'Alsacien viennent au Clemenceau chaque jour, comme un rituel, ils s’y retrouvent entre copains, « c'est la famille » comme ils aiment le rappeler. On y parle de politique, du racisme, du pouvoir d’achat et de la vie au quotidien mais pas seulement, les gilets jaunes sont aussi à l’ordre du jour (le tournage ayant eu lieu en 2019). Sans surprise, les femmes sont sous-représentées, il n’y a que des hommes (ou presque), accros à l'alcool, addicts aux jeux d'argent, chômeurs, salariés, handicapés, …

    « Les gens sont beaux. Si on creuse un peu, les gens sont supers beaux »

    On assiste à diverses conversations et parfois à des dialogues de sourds entre 2 buveurs qui tiennent le comptoir dont l'un est complètement torché. Les discussions s’enchaînent et s’avèrent très intéressantes, notamment entre un pro et un anti FN ou lorsqu’un tunisien aviné dit haut et fort qu'il "baisǝ la France" et se plaint de sa situation parce qu’il n'a aucun droit sur le territoire français (alors son compère vient lui rappeler qu'il ne devrait pas dénigrer le pays qui l'accueille et qui lui verse le RSA alors que son pays d'origine le laisserait sans-le-sou).

    Les portraits sont divers et variés, certains vivent dans la rue, d’autres ont connu l’hôpital psychiatrique. On y croise même un étudiant venu réviser ses cours (qui nous délivre un discours touchant), ainsi qu’un type perché et sous Valium (qui dit avoir vu Jésus).

    Ce film vient prendre le pouls de la France d’en bas, de ces petites gens que l’on ne veut plus voir ou dont on parle peu. L’avenue Georges Clemenceau à Saint-Raphaël est désormais orpheline (le bar n’existe plus, il a été rasé).

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    Marie-Laetitia DUCHIRON
    Marie-Laetitia DUCHIRON

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 octobre 2023
    Un film d'une justesse saisissante, où chaque personne filmée témoigne avec une authenticité qui lui est propre, très belle. Ces voix nous parlent. Le réalisateur qu'on ne voit pas filme et interroge les habitués du bar, avec une grande délicatesse, et révèle leur beauté ; c'est sincère, vivant, drôle, intelligent.
    Sensible.
    On écoute ce que chacun dit de lui, de sa vision du monde, quand il prend la parole.
    Bravo !
    Wylimax
    Wylimax

    7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 octobre 2023
    Un film touchant et inattendu. Le réalisateur nous fait voyager dans un lieu pourtant banal: le bar PMU. Des personnalités si différentes se côtoient et apprennent à vivre ensemble.
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 octobre 2023
    Le documentariste Xavier Gayan a posé sa caméra à Saint-Raphaêl, dans le bar PMU de son ami Georges, rencontré quelques années plus tôt sur le chemin de Compostelle. Georges a acheté ce bar pour sa fille, Neige, qui avait alors vingt-et-un ans seulement et qui venait d’interrompre ses études. Neige l’a géré pendant plus de dix ans avant, essorée, de passer la main à son vieux père.
    Au Clémenceau, Xavier Gayan et son chef-opérateur discutent avec les habitués. La plupart, cabossés par la vie, souffrent d’addictions à l’alcool, au tabac, au jeu. Ils témoignent d’un lourd passé de violences familiales, conjugales et de troubles psychiatriques. Si le bar où ils se retrouvent constitue pour eux un cocon protecteur, c’est aussi le lieu où ils s’adonnent à leur vice plaçant le buraliste face à ses responsabilités.

    "Au Clémenceau" m’aurait enthousiasmé si je n’avais pas vu, six mois plus tôt "Atlantic Bar", un documentaire en tous points similaire tourné dans un bar arlésien, qui présentait en outre par rapport à lui l’avantage de brosser le portrait des propriétaires, alcooliques au bord de la rechute, figures plus mélodramatiques que Georges et Neige.

    Peut-on reprocher à un film d’être sorti après un autre et de trop lui ressembler ? peut-on le faire alors que les spectateurs n’auront pas tous vu le premier ? Pour le dire plus généralement, la critique cinématographique doit-elle juger un film exclusivement sur ses propres mérites ou, au contraire, a-t-elle le droit sinon le devoir de le replacer dans l’actualité des sorties et de le juger en fonction d’autres œuvres que le lecteur n’a pas nécessairement vues ? La question se pose.

    La critique que j’adresse à ce film est donc très subjective. Je reproche à "Au Clémenceau" d’être le décalque d’Atlantic Bar. Ils traitent tous les deux du même sujet, cette France périphérique, cette France des laissés-pour-compte, telle que Florence Aubenas a le don de la raconter dans ses articles et dans ses livres.
    J’ai pourtant aimé cette galerie de gueules cassées, aussi attachantes qu’horripilantes, qui assènent parfois, au milieu de beaucoup d’âneries, des vérités désarmantes et qui révèlent surtout beaucoup de souffrances.

    J’ai conscience de faire à ce film-là un reproche injuste. Il a été tourné en janvier 2019, en pleine crise des Gilets jaunes qu’il évoque, avant "Atlantic Bar" sorti pourtant six mois plus tôt que lui ce printemps. Si la chronologie de leurs sorties avait été inversée, c’est le même reproche que j’aurais adressé à "Atlantic Bar".
    Joseph Chateaudun
    Joseph Chateaudun

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 octobre 2023
    Un documentaire poignant et d'une grande justesse, filmé sans artifices, tout en délicatesse. Un regard émouvant et honnête.
    A Marie Cristina
    A Marie Cristina

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 septembre 2023
    quelle richesse ces non-dits, ces "je t'aime", cette humanité de cette France oubliée. Ces visages qui s'animent dans ce bar qui fait sens.Ce qui se dit "ici" ne se dit"nulle part ailleurs".Ces messages d'amour qui frôlent l'irréel , un moment entre deux mondes ou les normes avalent dans une profonde indifférence cette France d'à côté" dont nous faisons tous partis. Faire semblant de ne pas voir, ce qui fait parti de nous. Cette famille que le "bistrot" reconstruit le temps d'un verre ou les larmes trouvent leur place au milieu des sourires.
    Il n'y a pas de mots assez beau pour le dire, mais le bistrot fait lien , ce lien d'humanité qui fait sens le temps d'un verre , celui ou tout devient possible quand le rideau de fer se lève. Merci aux acteurs , à Xavier Gayan réalisateur pour avoir réussi à capter ces moments uniques volés au temps....
    Très beau film , je suis certaine qu'il saura capter l'attention des lecteurs de Télérama ....
    velocio
    velocio

    1 303 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 septembre 2023
    Aussi curieux que cela puisse paraître, c’est sur un Chemin de Compostelle que Au Clémenceau a trouvé sa source, suite à une rencontre entre le réalisateur de documentaire Xavier Gayan et le patron de bar Georges Methout, une rencontre qui a donné naissance à une grande amitié entre les 2 hommes. C’est Georges qui a proposé à Xavier de réaliser un film sur son bar. Une proposition que le réalisateur a hésité à accepter, trouvant le sujet délicat à traiter de façon honnête et acceptable d’un point de vue éthique. Au demeurant, d’aucuns ne manqueront pas d’être surpris par le fait, pour Xavier Gayan, d’aller poser sa caméra dans un bar-tabac après avoir consacré son film précédent, Roland Gori, une époque sans esprit, à un psychanalyste réputé. Mais est-ce si étonnant que cela lorsque l’on sait que la parole et le langage occupent une très grand place dans les travaux de Roland Gori, et ce sont justement des paroles, des paroles sans filtre, que Xavier Gayan a finalement accepté d’aller chercher à proximité d’un comptoir de bar. Ces paroles, on a parfois des difficultés à les comprendre, du fait des accents, du fait de traumatismes physiques encaissés dans le passé, du fait de l’alcool, parfois. Mais qu’importe ! Critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-express-au-clemenceau/.
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