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christophe R.
12 abonnés
64 critiques
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4,0
Publiée le 18 septembre 2024
La vie d’une mère au chômage qui élève seul son fils. Les acteurs jouent juste, Valeria Bruni Tedeschi joue avec plein de sensibilité. Le film est poignant.
Le film est centré autour de Nicole, mère d’un ado joué par le talentueux Félix Lefebvre, sans emploi et un peu (beaucoup) perdue. Valeria excelle dans ces rôles décalés, toujours à la limite. Elle est sincère, veut faire le bien autour d’elle mais plus par maladresse que par mauvaise intention elle se retrouve esseulée socialement, son fils prenant également ses distances. Beaucoup d’émotions se dégagent de la réalisation très proche de ses comédiens jusqu’à un final rempli d’espoirs.
Un film très poètique, loufoque et nostalgique, tous les acteurs sont formidables. Un scénario qui tient la route, rien n'est gratuit, un regard tendre posé sur cette mère et ce fils, un film solaire.
Un énième film social, qui n'apporte pas grand chose à la cause. Le portrait d'une femme qui n'a pas seulement loupé sa vie, mais qui est folle dans ses attitudes, aspect assez peu développé dans le film. Comment, en effet, peut-elle confondre le bureau de son banquier avec le cabinet d'un médecin ? De plus il faut un minimum de cohérence. On nous brosse le portrait d'une femme endettée qui n'a plus un sou et elle arbore de belles robes, porte un superbe pendentif autour du cou, consomme des huîtres et du champagne aux réveillons... Et cette aplogie du cannabis, comme s'il n'y avait que ça dans les banlieues. Piètre portrait caricatural qui ne correspond que partiellement à la réalité. Beaucoup, beaucoup de longueurs dans ce film. On passe de l'histoire des rapports complexes entre une mère et son fils - thème à la mode au cinéma - à une relation homosexuelle, sans trop comprendre le rapport. Reste le jeu de Félix Lefebvre, qui démontre, une fois de plus, qu'il est l'un des jeunes acteurs prometteurs du cinéma français.
Hommage vibrant aux mères solos, aux femmes aux jeunes des quartiers, à la banlieue….un regard neuf, juste et tendre .qui fait du bien ! J’ai adoré ce premier film lumineux et sincère au casting très réussi.
Pour Valeria Bruni-Tedeschi (sublime et iconique)... pour Felix Lebfevre, pour Lubna Azabal... et tous les autres d'ailleurs... parce que magnifiés par le regard de Morgan Simon, sa sensibilité et celle de sa réalisation... On se laisse porter par sa caméra. Je ne savais pas où j'allais et c'est encore plus beau comme ça. Faites comme moi (ou comme Nicole)... laissez vous aller... C'est beau. C'est touchant. C'est important. Je suis prêt à parier que son nom fera partie de ces réalisateurs "de génie" (hyper-sensibles ?) avec lesquels tout comédien reverra de tourner ! En tout cas, ce soir, il est permis de rêver... 😉 💙
Quelle perte de temps ! Ça ne va nulle part, VBT est à contre-emploi et son jeu est désastreux dans ce film. j'ai fini par renoncer au bout d'une heure de patience, et je suis partie
Un très beau film qui vous cueille le cœur du début à la fin. Un humour doux amer parfois décalé mais toujours juste avec des sujets dans l'air du temps. État de grâce pour Valeria Bruni Tedeshi. Bravo au réalisateur pour sa mise en scène et sa direction d'acteurs(tous excellents et touchants)
Trop bien ce film, tellement émouvant et tellement vrai...comme quoi la force de la vie et de l'amour reste le plus fort malgré les errances 🫶🫶Une leçon de vie où l'on ressent les émotions à 200%🫶🫶
Joli petit film intimiste qui en creux révèle les abîmes de notre société (pauvreté, difficultés des famille monoparentale, consumérisme ) avec une mère et son fils. On ne s’ennuie pas , Le rythme est suffisamment rapide pour nous tenir en haleine sur l’après… Valeria BT est toujours juste dans son personnage excessif débordante d amour avec son personnage en décalage, et le fils joue avec justesse . Parfois un peu non crédible (mais c’est la magie du cinéma) . une jolie ode à la nécessité d’être humain, désirant et aimant dans un monde qui a perdu son pôle nord.
Nicole est une femme dont les possibilités dans la vie se réduisent de plus en plus jusqu'à atteindre le néant total le jour où son banquier la déclare en faillite personnelle. Élevant son fils étudiant en biologie dans un appartement bordélique dans un quartier de cité, elle peine à assurer le minimum auprès de Serge, qui l'accuse d'avoir fait tous les mauvais choix, lors du soir de Noël. En salle le 4 septembre.
spoiler: "Une vie rêvée" m'a d'abord mis très mal à l'aise. L'incompréhension entre les deux personnages, la mère et son fils, grandit jusqu'à une scène de conflit insupportable de violence qui m'a bousculé. S'ensuit une romance très rapide avec Nora, qui me semble assez artificielle dans les premiers jeux. Finalement, les nuages disparaissent pour Nicole qui récupère très (trop) rapidement toutes les dimensions importantes à sa vie : son fils qui lui pardonne d'un clin d'œil son geste terrible (!), une femme, un emploi... Le happy ending idéal. Le problème est que Nicole est un personnage-méduse qui ne procure pas d'attachement auprès du spectateur.
Ce film est plutôt dramatique que comique, misère sociale , désastre du travail, manque de communication, tout y est pour parler de la société actuelle, pas drôle, très belle interprétation de Valeria Bruni Texeschi
Un film sensible et touchant. Les 2 actrices excellentes et Félix Lefebvre bouleversant. La mise en scène manque un peu de hauteur et une scène finale un peu trop simpliste. Mais c'est un film qui fait du bien.
Après avoir perdu sa maison, son emploi, s’être couverte de dettes, Nicole (Valéria Bruni-Tedeschi), la cinquantaine, se retrouve dans une cité HLM du Val-de-Marne, coincée avec son fils, Serge (Félix Lefebvre), dans un appartement minuscule.
Je ne serais pas allé voir "Une vie rêvée" si les hasards de la programmation ne m’y avaient pas contraints (poke DB qui l’a vu exactement pour les mêmes raisons et un coup de chapeau aux distributeurs qui ont réussi, à attirer au moins deux spectateurs involontaires). Son pitch ne me tentait guère. Son interprète principale non plus : Valérie Bruni Tedeschi semble s’être fait une spécialité de rôles hystériques et exaspérants, une Isabelle Huppert plus jeune, une Sandrine Bonnaire moins sage.
Pendant une heure, j’ai poussé des soupirs d’exaspération devant une histoire qui enchaînait laborieusement toutes les scènes attendues : Nicole et son banquier, Nicole et son fils, Nicole et sa nouvelle amie (Lubna Azabal)…. Mon exaspération a cédé durant la dernière demi-heure. L’histoire y prend un tour inattendu. Est-il crédible ? je n’en suis pas certain. Mais il n’en est pas moins réjouissant.
Et l’honnêteté me force à reconnaître que Valérie Bruni Tedeschi était parfaite dans ce rôle.