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Philippe A.
14 abonnés
62 critiques
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4,0
Publiée le 9 septembre 2024
Cette vie est révée au bout de la nuit. Un jeu d’actrices et d’acteurs bouleversant au service d’un excellent scénario. Une très belle histoire qui ne laisse pas intact.
Après avoir perdu sa maison, son emploi, s’être couverte de dettes, Nicole (Valéria Bruni-Tedeschi), la cinquantaine, se retrouve dans une cité HLM du Val-de-Marne, coincée avec son fils, Serge (Félix Lefebvre), dans un appartement minuscule.
Je ne serais pas allé voir "Une vie rêvée" si les hasards de la programmation ne m’y avaient pas contraints (poke DB qui l’a vu exactement pour les mêmes raisons et un coup de chapeau aux distributeurs qui ont réussi, à attirer au moins deux spectateurs involontaires). Son pitch ne me tentait guère. Son interprète principale non plus : Valérie Bruni Tedeschi semble s’être fait une spécialité de rôles hystériques et exaspérants, une Isabelle Huppert plus jeune, une Sandrine Bonnaire moins sage.
Pendant une heure, j’ai poussé des soupirs d’exaspération devant une histoire qui enchaînait laborieusement toutes les scènes attendues : Nicole et son banquier, Nicole et son fils, Nicole et sa nouvelle amie (Lubna Azabal)…. Mon exaspération a cédé durant la dernière demi-heure. L’histoire y prend un tour inattendu. Est-il crédible ? je n’en suis pas certain. Mais il n’en est pas moins réjouissant.
Et l’honnêteté me force à reconnaître que Valérie Bruni Tedeschi était parfaite dans ce rôle.
Ça commence comme un psychodrame social. Une femme dans la cinquantaine qui glisse dangereusement sur la pente savonneuse de la vie. Le genre de situation dans laquelle tout un chacun peut se reconnaitre ou craindre d’y être confronté. L’attention du spectateur, son empathie, sa révolte le cas échéant, seront donc au maximum. Puis, peu à peu, ça glisse sur un autre registre, celui des relations familiales tendues mère fils. Et enfin celui de l’isolement social dans une cité où la différence et la diversité sont perçues comme une menace. Ce réalisme social basculera quelque peu vers la fable sur un thème sociétal à la mode au cinéma. Valeria Bruni Tedeschi, dans toutes les scènes, tient le rôle.
Attachant et sympathique, le film repose essentiellement sur ses trois interprètes. Beaucoup de clichés et d'invraisemblances nuisent à une réelle adhésion.
Ce film est plutôt dramatique que comique, misère sociale , désastre du travail, manque de communication, tout y est pour parler de la société actuelle, pas drôle, très belle interprétation de Valeria Bruni Texeschi
Un film qui fait pas rêvé, qui sonne faux, que se soit dans les dialogues ou certaines interprétations . Pas enthousiaste mais rien de déshonorant non plus.
Si l'on savait le talent de Valeria Bruni-Tedeschi, peut-être ne l'avions encore jamais vu à ce point exploité dans un film (à part dans La Fracture, de Catherine Corsini). Complètement en phase avec @brumairemontmartre : il serait peut-être temps pour l'@academiedescesar de récompenser cette formidable actrice.
Dans ce film sans prétention, Morgan Simon livre un portrait de femme lumineux, sans jugement ni misérabilisme, malgré le déclassement qu'elle subit.
La question des rapports mère-fils, avec un personnage maternel à la personnalité débordante et excentrique (pour ne pas dire toxique) rappelle nécessairement le magnifique Party Girl de Claire Burger mais aussi le plus récent (mais moins réussi) La Vie de ma mère.
Malgré les maladresses d'écriture et une fin qui peut sembler un peu naïve, les messages de tolérance et du vivre ensemble que le film porte ainsi que les formidables interprétations des trois acteurs principaux parviennent à embarquer et charmer le spectateur.
Un film tout en sensibilité qui dépeint le misérabilisme de la vie des banlieues (avec des clichés grossiers) mais aussi qui est porteur d'optimisme (happy end oblige). Un bon moment même si ce film ne révolutionne pas le cinéma dans l'exploitation de ses thèmes abordés
Très bon film de Morgan Simon qui trouve le ton juste notamment grâce à la performance de Valeria Bruni Tedeschi qui en prime apporte toute sa fantaisie ! C'est un portrait de mère, de Femme , au milieu du théâtre de la Vie !
Film touchant sur une femme, incarnée par Valéria Tedeshi, mal dans sa vie : des dettes financières, pas de travail, relation toxique avec son fils. Jusqu'au jour où elle rencontre la patronne du bar en bas de chez elle. De beaux plans. Un scénario à la langue bien pendue et original. On passe un bon moment.
Ce film met en scène une famille monoparentale victime du chômage de masse en pleine dégringolade sociale. Une sacrée performance d'actrice pour Valéria Bruni Tedesski, à un tel point qu'on pourrait penser que c'est du vécu. Mais le film délivre un message plutôt optimiste. Comme disait Jean de la Fontaine, le jonc plie mais ne rompt pas.
Cette fable, tellement dans son temps, est portée par la lumineuse et solaire Valérie Tedeshi, bien entourée de partenaires de talent. La fin nous laisse plein d’espoir. Vraiment un agréable moment.
Nicole est une femme dont les possibilités dans la vie se réduisent de plus en plus jusqu'à atteindre le néant total le jour où son banquier la déclare en faillite personnelle. Élevant son fils étudiant en biologie dans un appartement bordélique dans un quartier de cité, elle peine à assurer le minimum auprès de Serge, qui l'accuse d'avoir fait tous les mauvais choix, lors du soir de Noël. En salle le 4 septembre.
spoiler: "Une vie rêvée" m'a d'abord mis très mal à l'aise. L'incompréhension entre les deux personnages, la mère et son fils, grandit jusqu'à une scène de conflit insupportable de violence qui m'a bousculé. S'ensuit une romance très rapide avec Nora, qui me semble assez artificielle dans les premiers jeux. Finalement, les nuages disparaissent pour Nicole qui récupère très (trop) rapidement toutes les dimensions importantes à sa vie : son fils qui lui pardonne d'un clin d'œil son geste terrible (!), une femme, un emploi... Le happy ending idéal. Le problème est que Nicole est un personnage-méduse qui ne procure pas d'attachement auprès du spectateur.
Un film d’un ennui abyssal, un scénario nullissime couplé à une réalisation cadavérique. Un jeu d’acteur proche du néant et un rythme catastrophique. En bref le plus gros navet du 20eme siècle. Je prie désormais tout les soirs pour que toutes les séances de ce film soient vides.