Votre avis sur Jouer avec le feu ?
4,0
Publiée le 26 janvier 2025
Un très bon film 🎥 avec un très bon Vincent Lindon et de bon acteurs et 🎥👍🍾et merci beaucoup pour la suite
2,5
Publiée le 26 janvier 2025
Le coup de génie des deux réalisatrices fût d'obtenir la participation comme vedette de Vincent Lindon, acteur capable à lui seul de porter un film au scénario brinquebalant.

Le problème de " jouer avec le feu" est surtout qu'il n'est pas écrit. Pauvreté continuelle des dialogues ( seule la tirade de Lindon à dix minutes de la fin semble avoir été travaillée), scénario terne, il reste un sujet mais il n' est pas complétement traité.

Plaidoyer contre l'intolérance, le scénario évite totalement de s'interroger sur ses causes.

On passe sur l'oubli total d'une tentative d'expliquer, d'éclairer, les causes qui provoquent le fanatisme au sens large et celles qui ont pu animer le personnage du jeune homme ( rien sur le rapport à la mère avant sa disparition, ni sur le choc d'apprendre son décès...)

Bref, la superficialité du traitement du sujet laisse un sentiment mitigé. Il reste les scènes avec Vincent Lindon toutes réussies, mais dès qu'il n'est plus présent à l'écran, " jouer avec le feu" s'éteint, dépourvu de la moindre saveur.
5,0
Publiée le 26 janvier 2025
Un film fort , intense et poignant . Les 2 réalisatrices ont réussi un film juste et profond sur un sujet complexe . Les acteurs sont épatants .On sort marqué par cette histoire . Je le conseille vivement.
Cpeckeu

1 critique

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5,0
Publiée le 26 janvier 2025
Excellent film, interprétation de Vincent Lindon splendide. Ambiance sombre, film prenant et surprenant.
4,0
Publiée le 26 janvier 2025
Un film avec Vincent Lindon c'est toujours un évènement, et celui-ci ne fait pas exception. Il y incarne un père qui élève seul ses deux enfants, tandis que l'un est en passe d'intégrer une prestigieuse université parisienne, l'autre fréquente un groupuscule d'extrême-droite. Ce film démontre de façon magistrale qu'il n'est point besoin de montrer des scènes d'ultra-violence pour la suggérer, faire état de ses conséquences ravageuses et en faire un vrai sujet de débat, les faits divers que l'on entend dans les médias entrent en résonance avec ce scénario d'une brûlante actualité et la parole prise par le père lors du procès de son fils est à graver en mémoire dans le disque dur de notre société ultra-connectée. Vincent Lindon est, comme à son habitude magnétique et incandescent dans ce rôle d'un père aimant et dévoué, d'une moralité irréprochable mais dépassé par les évènements, tant il est vrai que l'amour peut beaucoup mais ne peut rien sans un consentement mutuel. Le film parle de la fibre paternelle à travers l'adversité , de l'amour filial et de la fibre fraternelle aussi. Il est tiré du roman "Ce qu'il faut de nuit" de Laurent Petitmangin, Prix Fémina des lycéens en 2020 (et de nombreux autres prix) et il donne d'ailleurs très envie de lire le roman.
Michael

1 critique

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1,0
Publiée le 26 janvier 2025
Spectacle sans intérêt. Film parisien dans toute sa splendeur qui veut donner des bons points et des mauvais mais sans avoir le niveau pour le faire. Lindon encore dans le rôle du moralisateur.
Marylenedouin

2 critiques

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4,0
Publiée le 28 janvier 2025
Magistralement joué et interprèté.
Theme sombre et difficile, mais realiste.
Sujet dérangeant qui ne laisse pas indifférent.
A voir, bien sûr.
Emma

1 critique

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5,0
Publiée le 28 janvier 2025
Magnifique récit, photo, jeu . J’ai découvert le film à une avant première : merci aux réalisatrices d’avoir confié cette histoire ( tirée du roman «  ce qu’il faut de nuit » de Laurent Petitmangin ) ces rôles profonds, complexes aux acteurs. C’est tellement fort de dévoiler une nouvelle facette , encore jamais vue, de Vincent Lindon . Les deux fils - extraordinairement incarnés par Benjamin Voisin et Vincent Crepin- sont des personnages complexes . Le film nous emmène avec finesse et un rythme qui le rend crédible, dans le quotidien de ce trio masculin et comme le père et le frère aimants, nous assistons à la sortie de route de l’ainé . La tendresse et la tension sont subtilement liées, la violence plus souvent suggérée que «  montrée «  . À voir absolument.
Cecg

1 critique

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5,0
Publiée le 26 janvier 2025
Génial et tellement d'actualité. A voir absolument pour continuer à penser une société sans haine de l'autre.
Maroelle

1 critique

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5,0
Publiée le 26 janvier 2025
Un film poignant d’une grande justesse Les acteurs et la direction d’acteurs est formidable. Quel bonheur de voir évoluer ce trio
3,5
Publiée le 26 janvier 2025
Un peu lent parfois, mais une histoire forte avec un père de famille et ses fils. Lindon et Voisin sont au top, il est compliqué derrière notre écran de cinéma de ne pas pouvoir faire quelque chose pour empêcher ce qui arrive..
Flo F

2 critiques

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2,5
Publiée le 26 janvier 2025
Film très décevant malgré les très bonnes critiques. Lent, ennuyeux, manque d'action. Vincent Lindon joue néanmoins très bien le père éprouvé.
3,5
Publiée le 26 janvier 2025
" Jouer avec le feu" est un film qui nous laisse quelques bons moments à défaut de quelques bonnes surprises.Vincent Lindon est un très bon acteur mais il ne se renouvelle pas, enfermé dans des films " problèmes de société" qui sont très nombreux , trop nombreux , en ce moment.Ici , toutefois, les problèmes, sans être délaissés, restent souvent au second plan!il s'agit avant tout de l'histoire d'un père qui est contraint, avec un métier difficile, d'élever seul deux grands adolescents, limite adulte, de leurs rapports entre eux, une belle histoire en fin de compte!certes le film de Delphine et Muriel Coulin présente des imperfections sur la forme où la forme se sacrifie parfois aux effets de mode ( trop de prises de vue à contre jour, couleurs " papier mâché" parfois,des dialogues conçus pour faire vrai, mais le vrai n'est pas toujours bien audible...mais l'essentiel est là!
3,5
Publiée le 26 janvier 2025
Les réalisatrices Delphine et Muriel Coulin nous proposent, avec « Jouer avec le feu », l’adaptation d’un roman de Laurent Petitmangin que je n’ai pas lu. Donc, je ne peux pas juger le fidélité ou pas à l’œuvre originale, et je prends donc le long métrage comme il vient. Le film dure 2 heures et honnêtement, il aurait pu être un petit peu plus court et ramassé sans un certain nombre de scènes inutiles, et quand elles ne sont pas inutiles, elles peuvent parfois s’éterniser un tout petit peu trop dans certains cas. Mais ce n’est pas un défaut rédhibitoire car dans sa forme, le film ne manque malgré tout pas de qualités. Les plans sont soignés : beaucoup de gros plans, des scènes de foule (stade du FC Metz) maitrisées, et la violence n’est jamais montrée de face, sauf dans la scène (trop longue) de combat de MMA clandestin. C’est un parti pris de suggérer la violence sans jamais la montrer frontalement, et on peut le discuter. Nettoyer des mains pleines de sang, montrer des blessures sans avoir filmé l’affrontement, est-ce c’est digne ou bien est-ce être timoré ? En fait, comme le sujet principal du film c’est le regard du père de Fus (surnom de Félix), et que lui ne voit jamais la violence de ses propres yeux (mais seulement ses conséquences), je trouve que c’est assez juste de prendre le parti de suivre le regard paternel au lieu de filmer complaisamment les exactions des groupuscules d’extrême droite à l’œuvre. Une utilisation intéressante de la musique est aussi à souligner, ce qui ne gâche rien. Au casting Vincent Lindon et Benjamin Voisin crèvent l’écran. Je ne vais pas m’éterniser que la performance de Vincent Lindon en père courageux, aimant, mais qui n’arrive plus à comprendre son petit garçon et spoiler: dont le cœur se déchire scènes après scènes.
Son talent n’est plus à démontrer depuis longtemps. spoiler: Cela dit, sa déposition à la fin du film est une petite performance d’émotion, même si on n’est pas forcément d’accord avec ce qu’il dit, j’y reviendrai.
Benjamin Voisin, lui, a une gueule d’ange, il aime son père, il aime son frère mais il dérive. Frustré par la vie qu’il mène (par rapport à celle de son frère surtout, même s’il ne l’avoue jamais), frustré par le peu de perspectives qui s’offrent à lui, il se laisse endoctriner. On aimerait qu’il revienne à la raison mais il a des saletés plein la bouche et cela tranche tellement avec son charme que cela le rend encore plus détestable. Dans les scènes silencieuses, et il en a beaucoup, il fait passer encore plus de dureté par le regard que quand il parle, ce qui n’est pas peu dire. Stefan Crepon a un rôle plus effacé et c’est normal mais il est très bien lui aussi. Le sujet du film n’est pas, au final, la dérive d’un jeune homme vers la violence, le racisme et l’idéologie. spoiler: Quand le film commence, il est déjà bien engagé dans cette voie et son père ne s’en est pas encore rendu compte.
La dérive de jeunes hommes frustrés, qui cherchent l’amitié virile et qui sont entraînés vers le mouvement identitaire, c’est un phénomène bien connu. Ici, le sujet, c’est le regard paternel sur cette dérive. Tout les oppose, lui est un ancien syndicaliste, très à gauche, il découvre avec effroi les amitiés de son ainé spoiler: et tente tout ce qui peut être tenté pour le faire revenir à la raison. Le confronter, lui faire la morale, lui interdire ceci ou cela, il n’a pas non plus 50 options à sa disposition. Tout échoue, la spirale est infernale. Alors il finit par subir la situation, tout en continuant à tenir son rôle de père. On pourrait penser qu’il ferme les yeux et démissionne mais au fond, quoi faire d’autre ? Le renier ? On le sait d’emblée, cela ne peut que mal finir pour Félix, la violence appelle la violence. Quand je disais que la déposition de Pierre m’a fait tiquer, c’est qu’il s’accuse presque de ne pas avoir sauvé son fils, il prend une part de sa culpabilité sur ses épaules. Or non, à mes yeux, il se trompe, il n’est pas coupable : il a élevé décemment son fils, a essayé de lui inculquer des valeurs, il l’a aimé, il a fait ce qu’il fallait et même sans doute bien plus que certains autres pères dans sa situation ne l’auraient fait. Félix a fait des choix, ses choix, il a 23 ans, lui et lui seul doit les assumer. Peut-on continuer à aimer son fils en dépit de tout ? C’est un choix moral que Pierre ne fait pas, cherchant jusqu’à la dernière scène l’amour de son fils. Cela ne manque pas de poser question.
« Jouer avec le Feu », en dépit de ses petites longueurs, posent des questions douloureuses en choisissant de ne presque pas y répondre. C’est un film lourd sur un sujet lourd, c’est un beau film sublimé par deux comédiens formidables de justesse et de retenue.
Bruno BEZ

12 critiques

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4,0
Publiée le 26 janvier 2025
Un film poignant sur les dérives d'un fils adoet le désarroi d'un père qui assiste impuissant à la descente aux enfers de sa progéniture.
L'éducation reçue ne fait pas tout, ni les dérivatifs dans le sport ni l'amour d'un père
L'engrenage des mauvaises fréquentations emporté tout
Vincent Lindon joue au plus juste; Benjamin Voisin joué l'ado détestable à souhait.
C'est pesant mais parce qu'on veut que le spectateur soit partie prenante de la complexité de la situation et démuni.
On souffre avec le père. Une réussite et une réflexion à mener sur l'emprise des réseaux dans notre monde d'influences radicales.
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