Ça démarre comme un long-métrage de Denys Arcand avec un groupe d’amis intellectuels qui philosophent sur les rapports humains. Heureusement, la réalisatrice québécoise Monia Chokri sort rapidement de ce schéma narratif pompeux pour livrer une comédie romantique de grande qualité (récompensée du César du meilleur film étranger en 2024). Le coup de foudre entre deux personnes d’origine sociale différente est traité de manière fluide, comportant autant de scènes humoristiques que dramatiques. Les sentiments éprouvés par ce couple sont rendus avec un tel réalisme que le spectateur peut facilement se reconnaitre dans ce tourbillon d’amour. Bref, une gourmandise à consommer sans modération.
Film agréable mais sans surprise. Personnages sympathiques mais scénario et mise en scène un peu légers, de la philosophie milieu de gamme. Un bon moment mais du mal à comprendre certains commentaires dithyrambiques.
C'est étonnant comme les avis sont clivés sur ce film ! Moi, j'ai adoré. J'ai tout de suite adhéré à cette histoire de coup de foudre, je trouve l'histoire et les comédiens très crédibles, les situations sont souvent savoureuses et le film est empreint d'une grande sensibilité. Oui, le fond de l'intrigue n'est pas nouveau, mais c'est revisité à la sauce Monia Chokri, et ça vaut la revisite. J'ai adoré les variations du cours de philo en fonction du "baromètre de l'amour" du moment. Ce film m'a un peu fait penser au "Goût des autres" qui est aussi un excellent film.
Un film québécois ou une femme alors qu’elle est déjà en couple, trompe son mari et vit une histoire d’amour passionnelle avec un homme de milieu social et de niveau d’éducation très différent du sien. A travers cette relation entre 2 personnes très différentes, le film tente de proposer une réflexion sur l’amour et le désir sexuel. Ce n’est pas inintéressant, ca se regarde sans ennui, mais il manque un peu de concistance pour que le film soit vraiment abouti. Pas mal
À contre courant des avis et des notes, j’avoue que Je n’ai franchement pas aimé. Image moche, dialogues creux, (accent québécois énervant), scénario pas extraordinaire Bref un film du festival de Cannes
´Simple comme Sylvain’ est une très belle comédie anti-romantique qui dessine avec beaucoup de finesse la dérive d’un couple lentement (mais sûrement) éteint par la routine qui pousse une femme à franchir la frontière de l’adultère. Lorsque Sophia rencontre Sylvain, elle plonge dans une passion qu’elle pensait réservée aux autres, passion teintée d’un sentiment de subversion sociale qui semble la libérer de son morne carcan intellectuel conjugal. Monia Chokri dépeint avec intensité et beauté cette aventure amoureuse qui va finalement se heurter aux codes sociaux. On ressent la prise de risque d’une femme qui décide de tourner le dos à un confort social (d’apparat) pour aller vivre la passion amoureuse qui la fera vibrer, mais à quel prix. Le tout avec une mise en scène très sensible de Monia Chokri, un humour parfaitement dosé, et une interprétation très juste : banco !
Quel ennui ce film! L'impression de regarder plus belle la vie remanié en film érotique. Cette histoire d'adultère ressemble à du Woody Allen sans talent, où les scènes de coucheries se succèdent inlassablement. J'avoue avoir dormi avant la fin. Un comble pour un film césarisé, soit disant drôle et touchant!
Sujet classique du cinéma maintes fois traités. Cette fois avec intelligence. Très bien tourné avec des acteurs vraiment intéressants. C’est une réussite à conseiller. Un très bon film
simple comme Sylvain est un film assez pauvre en terme d'émotions. Le film commence avec des personnages stéréotypés au possible, mais la réalisation de Monia Chokri s'inscrit comme étant du Woody Allen moderne en mettant l'accent sur la division d'un couple. l'histoire de désir entre Sylvain et Sophie est l'une des choses les moins approfondie. Juste un hurlement dans les bois et ça finit par vouloir être la femme et l'homme de ta vie. Parsemé de discours philosophique pour les personnes du troisième âge, manque de subtilité et de légèreté.
Certes ce film aborde le thème ultravu au cinéma de l'usure du temps dans le couple. Mais la réalisatrice réussie à nous embarquer bien aidée par une Magalie Lépine Blondeau éblouissante.
J'ai aimé le film, monté et filmé à la quebécoise. Le langage est aussi très beau, et c'est là où on voit toutes les différences sociales. Dans les petites interactions, les micro gestes et comportements. Pour ça Chokri réalise une partition plutôt bonne, sans tomber dans une caricature de la réalité, mais plutôt comme un idéal-type. Les 20 dernières minutes, du début du dîner jusqu'à la fin sont vraiment majestueuses. Avec en sous-jacent le rapport à l'art éminemment social. Le film ne m'a pas touché jusqu'à la chair, mais il mérite d'être vu.
simple comme Sylvain s'avère assez vain et montre les premières limites du cinema de Monia Chorki. Les dialogues fusent ,sont gourmands, mais n'empêchent pas un côté répétitif. Le désir féminin est montré sur un ton humoristique mais pas vraiment pertinent. En fait le film est victime de sa propre énergie, et ne sait pas offrir de moments contemplatifs et réflexifs à son histoire. Comme aucune scène forte ne se dégage, on a l'impression d'avoir vu un patchwork aussi revigorant que soûlant.
J'ai vu ce film québécois sans sous titres et c'est un véritable enfer, qu'est ce qu'ils sont durs à comprendre, on dirait une autre langue. De plus, cette histoire n'a pas une grande profondeur, c'est du vu et revu. Les critiques de la presse ont été dithyrambiques, je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus intéressant. Ce film simple (comme Sylvain) sera très vite oublié.