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albancinedvd63
16 abonnés
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3,5
Publiée le 24 mars 2024
Le petit reproche que l’on pourrait faire à ce film d’horreur c’est de ne pas allez assez loin dans l’extrême. Et pourtant le long métrage regorge de scènes bien trash et déstabilisantes avec une tension montante dans cette ambiance froide de couvent sombre. Les acteurs sont parfaits et on reste sur une bonne surprise sachant que pour une fois ce n’est pas un film Jason Blum.
Pour être très honnête, je n'avais que très peu d'espoirs envers cette production horrifique de Sydney Sweeney qui avait pourtant l'air de lui tenir à cœur, déjà rapport à l'affiche qui annonce tout de suite la couleur : énième film d'horreur avec des nonnes. Et c'est pas de la nunsploitation cool, c'est vraiment le film d'horreur américain très cliché, même si ce n'est pas aussi convenu et vide que "La Nonne" et sa suite (qui avaient pourtant des budgets faramineux comparé à celui-ci). Bref, nous suivons ici l'histoire de Cecilia qui a décidé de rentrer dans un couvent en Italie mais très vite, elle va se rendre compte que quelque-chose ne tourne pas rond. Voilà, s'en suit série de jump-scraes tous plus bateaux les uns que les autres et histoire à dormir debout, le tout dans un emballage très conventionnel. Eh oui, c'est pas parce-qu'il y a une esthétique A24 et (l'excellente) musique de "La dame rouge tua sept fois" que ça en fait un film supérieur à la moyenne. On sent pourtant que le réalisateur, Michael Mohan, essaye de faire un truc pas trop dégueu avec des plans d'ailleurs pour certains plutôt jolis. Mais alors c'est au niveau du scénario que c'est, encore une fois, très convenu ! Effectivement, tout est prévisible, déjà parce-que tous les gimmicks de ce genre de productions sont présents d'entrée de jeu et puis car le film ne fait tout simplement aucun effort pour être original. Je veux dire, oui, si je dois le comparer à "La Nonne", il y a bien plus d'inspiration mais par rapport à ne serait-ce qu'aux "Ordres du mal" (comparaison intéressante puisque sorti récemment et ayant le même thème ou du moins le même contexte), ça manque bougrement d'idées. Alors Sydney Sweeney, convaincue de son projet, sauve les meubles avec son jeu qui reste très bon, mais le reste du casting reste très moyen, même pour Álvaro Morte tout droit sorti de "La Casa de papel" qui a un jeu très manichéen, ce qui n'est pas non plus aidé par son personnage. "Immaculée" est donc le film d'horreur bateau de plus que l'on aura déjà oublié à la fin de l'année.
Un film dont on sait et on reconnaît les codes de la réalisation horrifique. L'histoire tient la route et l'univers est bien construit. Cependant, les jumpscares sont utilisés jusqu'à l'usure et les jeux des acteurs restent bancal.
Un énième film de possession, de bonnes sœurs démoniaques, d'anciens rites religieux troublants .. Bref, absolument rien de nouveau à l'église ! on s'ennuie, ça ne fait pas du tout peur et c'est quasiment sans surprises ... Vraiment pas terrible ...
Les films d’horreur qui prennent comme contexte la religion, avec souvent du satanisme ou autres exorcismes à la clé, sont presque devenus un sous-genre en soi. Et on ne peut pas dire que la qualité soit souvent au rendez-vous à force de redite et de productions mainstream à la Blumhouse ou issus de l’univers de « The Conjuring » (coucou les navets « La Nonne » et sa suite). Heureusement, « Immaculée » n’invente certes pas l’eau chaude mais il investit un couvent sans embrasser ces lieux communs de l’horreur pour rester plus terre-à-terre. Et le film s’avère être une production bien plus qualitative et revigorante que les rejetons suscités. Déjà, un bon point appréciable : le long-métrage n’use quasiment jamais des sempiternels jumpscares à la mode avec musique tonitruante et effets pseudo-chocs pour nous faire sursauter. Ici, la peur vient plutôt de l’atmosphère mortifère de ce couvent et des agissements étranges y ayant cours.
On peut aussi clairement affirmer que la prestation de l’actrice qui monte encore et encore, Sydney Sweeney (découverte dans la sublime série « Euphoria » et la toute aussi géniale première saison de « The White Lotus »), fait partie des bons points de ce petit film fantastique. C’est sa seconde collaboration avec le réalisateur Michael Mohan après le film de plateforme « Les Voyeurs ». Et celle-ci empoigne ce rôle délicat avec bien plus d’investissement et de justesse de jeu que le tout-venant des comédiens engagés pour ce type de films. Ensuite, Mohan soigne aussi bien sa mise en scène que ses effets. La direction artistique est propre, presque raffinée même, et il nous gratifie de plan en totale osmose avec le décorum religieux de ce couvent. C’est beau à regarder et on a, en outre, l’avantage d’un long-métrage resserré et rythmé qui ne laisse aucune place à l’ennui.
Maintenant, il est clair que « Immaculée » n’invente rien et pioche même dans pas mal de films plus ou moins vieux tels que toute l’armada des œuvres invoquant Dieu de manière ténébreuse. On pense aussi un peu à l’un des films du genre les plus sous-estimés qui soit même s’il a un peu vieilli : « Stigmata », une petite claque pop horrifique à l’époque. Et la dernière partie du film, après avoir fait admirablement monter la tension, fait penser un peu et toutes proportions gardées à « Midsommar » ou au remake de « Suspiria », tous deux des monuments d’elevated horror. On déplore tout de même que le script soit si basique et linéaire, sans grande surprise même, et que les tenants et les aboutissants de tout cela soient paradoxalement quelque peu nébuleux et mal expliqués. Mais le côté extrême du dernier acte et de nombreux effets gores inattendus et réussis satisferont les amateurs du genre (comme le plan final qui en est le parfait exemple). En somme, voilà une petite série B horrifique parfois proche du giallo (par son contexte italien et certains effets baroques) clairement au-dessus de la moyenne du genre et plutôt recommandable et distrayante.
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"On n'à tourner une seule prise et elle était tellement bonne et convaincante qu'on n'en à pas fait d'autres", voilà ce qu'à déclarée Sydney Sweeney sur le plateau de Quotidien concernant la scène finale de cette nouvelle invention d'horreur / thriller dont elle est aussi bien l'actrice principale mais aussi productrice, ce qui change pas mal de choses. spoiler: Un récit mettant bien à mal la religion et les couvent encore une fois tant ces derniers sont montrer dans leur côté obscur. Un côté qui les amène à commettre, tel des nazis, des expériences, meurtres et autres rituels digne du satanisme pour, soit disant, faire renaître le Christ, faire renaître un être "capable" de "sauver" l'humanité de ses douloureux pêchers. Une église qui commet ses propres horreurs dans un but d'une débilité assez puissante. Niveau jeu, impossible de trouver un défaut à la nouvelle coqueluche d'Hollywood qui va rapidement se voir offrir des rôle d'ampleur tant ici, sa performance reste scotchante et surpuissante. Entre malaise moral, souffrance physique et un entourage ne voulant que son mal (pour les uns) et son bien miraculeux (pour les autres). Álvaro Morte ("Casa de Papel"...) spoiler: campe aussi bien le gentil prêtre que l'ordure obéissant sans méprit à sa "hiérarchie" elle-même pourrie jusqu'à l'os. Benedetta Porcaroli & Simona Tabasco incarnent les parfaites sœurs séduisantes au physique de mannequin mais au jeu radicalement opposer, l'une rebelle croyante et facilement distraite, l'autre en autoritaire et moralement coincée qui lui vaudra bien des messes basses de la part de ses camarades. Si le récit est traditionnellement long à démarrer, il n'en reste pas moins percutant sur le quotidien des nonnes et offre quelques bonnes frayeurs lassante comme à l'accoutumer. Le final enfin, spoiler: le point d'orgue, ou notre sœur hurle sa souffrance à la triple perfection dans l'élan de conclure violement sa croisade maternelle d'horreur. Une scène moralement dure qui en dit long et dont le plan final sonne le clap de fin d'un nouveau né se devinant immonde d'apparence, mais surtout, d'une expérience de laboratoire dont cette femme fut l'objet. La morale est donc que l'église utilise secrètement des jeunes femmes "miraculées" pour assouvir ses "fantasmes" et s'en approprier le corps et l'âme tel un objet que l'on jette une fois utiliser, et tuer ses opposants ou obstacles sans mépris. Longuet mais efficacement moralement puissant.
Je ne sais pas de quelle ferveur dispose ce film pour n'être interdit qu'aux moins de 12 ans. Il y a des scènes bien gores pour être éligibles aux films interdits aux moins de 16 ans. Bref ! C'est quand même bien réalisé dans l'ensemble. On est porté par cette intrigue autour de ce couvent. Dommage qu'on n'a pas des réponses à certaines interrogations. J'ai trouvé le final trop expéditif. Cela aurait pu être davantage travaillé selon moi.
à tous les fans de bons et vrais films d'horreur thriller honnêtement foncez....rien à voir avec une ennième histoire de nonne possédée ou autre connerie du genre....il n'y a rien de tout cela mais on peut sursauter souvent,aucun ennui pendant la séance...toujours un truc qui se passe c'est vraiment un bon film avec un bon casting....(je pourrais vous parler des acteurs,réalisateurs,jump-scare,photographie.....) mais nooooon là je veux juste dire à ceux qui doutent foncez!!!!
Je ne suis pas particulièrement croyant mais il y a certaines limites à ce pas dépasser en ce qui concerne les films d'horreur sur les religions. La scène finale est la consécration de ce que le film est: un blasphème. L'idée aurait pu être pas trop mauvaise, mais finalement c'est juste très nul: scènes prévisibles, du gore pour pas grand chose... Bref, passez votre chemin
La grossesse, L'Italie, bref de quoi faire vraiment peur... Sans compter des masques, une maison de retraite... Je m'attendais à pire, vu la bande-annonce. De petites incohérences au niveau du temps dans le scénario mais rien de bien grave spoiler: (à moins que ce nouveau Mengele ait tenté de faire tomber enceinte une femme bien ménopausée?.. ça expliquerait finalement maints échecs).
Une image soignée et une actrice principale expressive.
Ça aurait pu être bien mais vraiment pas un bon film d'horreur. Scénario plus que moyen. Utilisation de jump scare toutes les deux minutes on souffle. Trop de longueur.
À part une fin qui laisse perplexe, le film est bien monté. Les acteurs sont excellents, et nous avons eu le plaisir de retrouver Alvaro Morte. Benedetta Porcaroli, que je ne connaissais pas d'une beauté incroyable. La tension est palpable tout du long de ce film. Les décors naturels sont beaux. Le bémol : spoiler: le faux ventre dans la voiture... énorme "faux raccord" impardonnable... et le fait que Cecilia arrive à courir enceinte jusqu'au yeux, ou à être en pleine forme juste après avoir accouché, de grosses incohérences ou plutôt énormités pas très crédibles (mais c'est tjs comme ça dans les films horrifiques), d'où 1 étoile en moins, et pour cette fin tragique et qui nous laisse sur la faim. Va-t-elle s'en sortir ? Où va-t-elle et que va-t-elle faire ? La fin soulève donc des questions.
Mauvais. La fin est chiante, prévisible. Il y a de la perversion, mais c'est pas Argento, c'est de la perversion sans talent. Ça veut choquer, ça tourne à l'anecdotique. Evitez
Triste film il n y a que guère que les chants des moniales qui vaillent la peine. Je n ai jamais eu peur ni ému. En revanche le couvent et les images d'Italie nous transporte