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David S.
66 abonnés
409 critiques
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3,5
Publiée le 21 juillet 2024
Un vrai ovni, un retour dans les pas si pépères que ça seventies. Un doux bonbon acidulé qui révèle un piment des plus sauvages quand on croque dedans !
Un found-footage en mode late show américain des 70's, ou le récit d'une possession qui finit par dérailler dans ce huis clos filmé en direct et en présence d'un public.
Un film australien surtout réussi dans son aspect reconstitution de l'émission d'époque et de ses coulisses, abordant notamment la thématique de l'hypnose et des usurpateurs de l'esprit, le tout porté par le talentueux David Dastmalchian (Prisoners, Dune, The Suicide Squad) dans le rôle d'un présentateur endeuillé et focalisé sur les chiffres de l'audimat.
Le traitement fantastico-horrifique quant à lui reste relativement convenu et attendu, même si celui-ci s'intègre bien dans le déroulement de l'émission, jusqu'à sa bascule finale, à la fois gore et ésotérique (à l'image de la mode des films de genre récents, qui ne savent pas toujours comment se terminer).
Bref, une belle petite curiosité, assez courte et immersive, interrogeant les manipulations de l'esprit et des images. Un sujet vu et revu (celui de la possession démoniaque), mais traité à l'intérieur d'un dispositif scénique assez original. À découvrir.
Late Night with the Devil nous a rafraîchi, dans un embouteillage de films d'horreurs interchangeables des grands studios, car il n'a pas un rond (vous avez remarqué la flopée de micro-producteurs au générique ? Le seul acteur connu qui est "le mec qui jette des Smarties dans The Suicide Squad" ? Et les pancartes faites par des IA - non, vraiment, ça a été fait par un logiciel, ce qui nous dérange un peu : il n'y avait pas une seule personne dans l'équipe qui sache dessiner un hibou simplifié et une Lune ? Même moches ?) et pourtant il se régale avec le peu dont il dispose pour mettre mal à l'aise. Un plateau d'enregistrement d'une émission télé qui, pour fêter Halloween, va rigoler avec les forces occultes, jusqu'à ce qu'un esprit se pointe réellement, et fasse partir l'émission en cacahuètes. On valide. L'idée est simple, pas nouvelle (vous avez vu Ghostwatch ? Merci, la Team Jumpscare), mais elle est généreuse. On adore le grain d'image vieillot, David Dastmalchian qui est continuellement dépassé par les évènements, le film en deux parties (il s'énerve tout rouge dans la dernière demi-heure, qui passe les vitesses de "mais qu'est-ce qu'il se passe ?!" en faisant crisser le levier : l'explosion des effets spéciaux nous a beaucoup surpris), et on ne voit pas le temps passer. Quelques scènes d'hystéries sont même présentes pour ajouter un peu de "cracra" à l'ensemble, sans toucher au nombre de personnages dont on a besoin pour le final (une astuce maline), et on a été bluffé par la jeune actrice Ingrid Torelli qui assure le service niveau effroi. Le film a une belle patine vintage qui lui va bien, dose son rythme astucieusement (il traine gentiment ses savates dans la première heure, pour vous laisser penser qu'il ne sait pas courir... Le final chaotique nous a laissé agréablement hagard). Face à cette gamine spoiler: transformée en allumette du Diable
, on pense que David Dastmalchian aurait mieux fait de balancer non pas des Smarties, mais des hosties.
Late Night tend le piège du « Found Footage » dans lequel plus personne ne tombe mais il le fait tellement bien qu’on a presque envie de croire que cette émission a réellement existé, et que nous visionnons son ultime numéro qui a vraisemblablement entraîné la fermeture de sa chaîne de diffusion. L’œuvre illustre parfaitement la quête absurde de l’audience à tout prix, et même si elle prend place dans les 70´s son écho résonne d’autant plus aujourd’hui. Et puis c’est un film de genre très réussi, notamment avec la petite possédée qui est particulièrement flippante quand elle est calme.
Ce film n'a pas eu de séance Cinéma en France... Quelle erreur ! Late Night with the Devil est probablement le meilleur d'horreur de l'année 2024 et un des meilleurs films de l'année 2024. Le côté immersif marche dès le départ, et on est transporté dans un talk show inédit. Une incroyable performance des acteurs/ actrices, rend ce film encore plus immersif, dans ce concept original.
Une belle surprise en huit clos. Film bien tourné avec de nombreuses touches d’humour. Les acteurs sont bons. On se laisse prendre au jeu du direct et de l’arrivée de l’horreur
Late night With the Devil est un film d'épouvante, qui a la particularité de se passer durant une soirée d'un talk show de l'époque. Ce qui m'a frappé au premier abord, c'est le réalisme des décors qui transpirent les années 70 et de la reproduction du talk show en lui-même. Le présentateur, les pubs, le public, tout aide à l'immersion, et l'illusion d'une véritable émission est assez bluffante. Le film est parsemé de petits moments qui nous rappellent que quelque chose cloche et la tension augmentera crescendo dans le temps. En résulte un bijou d'inventivité, une véritable petite pépite dans la sphère horrifique 2024, qui, bien qu'imparfait (surtout sur ça fin), réussit à tenir ses promesses .
Humour des années 60,suspens des années soixantes..je suis à 40 min du film....résultat rien du tout...à si 1 type à vomi du noir ........ Très très lent...soporifique
Il n'y a rien à dire, c'est pas Top les 3 quarts du film, même si l'histoire est intéressante, on y croit tres peu, une série B très moyenne et sans interet, ou on s'ennuie beaucoup, sauf sur la dernière demie-heure ...
Une excellente surprise. Un film d horreur visiblement fauché mais réalisé avec quelques idées nouvelles et surtout une envie de bien faire qui le rend prenant et diablement efficace. La mise en tension est bien exécutée, le concept de l émission télé qui tourne mal ravira les amateurs de found footage (même si pour le coup quelques plans ne fonctionnent pas dans l idée) tout en évitant les affres du genre, le final très film d épouvante à l ancienne est lui aussi une réussite. Dans le genre usé jusqu à la moelle du film de possédés certains arrivent encore à créer quelque chose.
Enncore un petit film d'horreur au concept malin, à l'idée de départ pas inintréssante : qu'est-om prêt à faire dans les seventies pour gagner la bataille de l'audimat.Mais la veine Blair Witch se ressent trop et surtout le film accouche d'un souris... RAS par ici... Tout est banalement répétitif (le magicien sceptique qui se refuse à croire à l'impensable pendant que le drame vécu dna lse passé par le présentateur revent évidemment frapper aux portes...). Linéaire, scolaire, lourdingue,malgré des touches d'humour bienvenues dans la découverte de l'univers.
Voilà un concept original qui met en scène un présentateur vedette d'une célèbre émission américaine qui se déroule tard la nuit. Filmée avec un grain pelliculaire volontairement vieilli, on a l'impression de voir les vieux talk show américain des années 80. Parfois longuet, l'histoire se passe intégralement dans l’émission elle même avec ses invités et son présentateur vedette adulé de son fidèle public. Difficile de savoir où le réalisateur veut en venir puisque il faudra attendre la dernière demie heure pour découvrir la fin surprenante de l'intrigue. La patience est de rigueur.
Film horrifique, coécrit et coréalisé par les frères Cameron et Colin Cairnes, Late Night With The Devil est un long-métrage nullissime. L'histoire présente les évènements tragiques d'un talk-show américain jamais montré depuis sa première diffusion en direct dans la nuit d'Halloween 1977. Tentant de gonfler l'audimat, le présentateur Jack Delroy invita une jeune fille prétendument possédée pour réaliser la toute première interview télévisée de l'histoire d'un démon devant des millions de téléspectateurs. Hélas, ce scénario s'avère être une véritable purge à visionner pendant toute sa durée d'une heure et demie. Pourtant, le concept donnait plutôt envie sur le papier, mais dans les faits, c'est totalement raté. L'intrigue devient très vite barbante et plus les minutes défilent, plus on se dit qu'on s'est totalement fait arnaqué. Il ne se passe strictement rien. C'est chiantissime au possible car on assiste à une émission extrêmement verbeuse et dépourvue d'action. Pourtant, on s'accroche. On se dit qu'il va bien finir par se passer quelque chose. Et cela arrive au bout de cinquante minutes. Enfin, on a juste le droit à une scène de même pas cinq minutes sans aucune originalité. Puis c'est à nouveau le néant jusqu'aux quinze dernières minutes qui basculent dans le n'importe quoi et le ridicule. Que c'est laborieux et une véritable torture d'aller au bout. Il n'y a aucune ambiance angoissante, aucune tension. De plus, l'ensemble est porté par des personnages complètement inintéressants, interprétés par une distribution insipide hormis le rôle principal du présentateur joué par David Dastmalchian. Il est entouré par Laura Gordon, Ian Bliss, Fayssal Bazzi, Ingrid Torelli, Rhys Auteri ou encore Georgina Haig. Tous ces individus entretiennent des échanges entre croyance et scepticisme face aux phénomènes paranormaux. Des échanges soutenus par d'innombrables dialogues d'un ennui mortel, sans aucune profondeur. Ils sont d'une neutralité terrifiante tant ils ne procurent absolument rien si ce n'est de l'endormissement. Sur la forme, la réalisation des deux frères de sang a le mérite de coller avec le propos. En effet, la mise en scène utilise les caméras enregistrant l'émission de télévision pour nous donner l'impression d'être devant notre petit écran. Mais malheureusement, cette quête de réalisme limite fortement la mise en scène. Résultat, c'est plat et les plans sont répétitifs. Même les séquences en backstage n'apportent rien de plus. Cependant, l'esthétique rétro est bien reproduite tout comme l'ambiance de ce style de show télé. On ne peut pas en dire autant des effets spéciaux qui sont tout simplement lamentables et pas crédibles pour un sou. Ce visuel insipide est accompagné par une b.o. tellement anecdotique qu'elle ne mérite même pas d'être mentionnée tant elle est absente et en partie responsable du manque d'atmosphère. Reste une fin sans aucun intérêt, tout comme le reste du métrage, venant mettre un terme à Late Night With The Devil, qui, en conclusion, est un film d'une médiocrité affligeante ne méritant pas un seul instant qu'on perde du temps à le regarder.