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laurent gay
103 abonnés
156 critiques
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4,5
Publiée le 24 février 2024
J'ai été bluffé par ce film. Rarement vu un film d'amour aussi authentique, accompagné d'un duo d'acteurs plus que remarquables. Un huis clos époustouflant. Ce film est aussi un film réaliste sur le covid, ce même covid qui a rassemblé divisé et malheureusement tué des gens. A voir pour tout ce que ce film dégage comme amour dans la joie et la passion.
Un film sensible et sensuel (ce qui n'est pas si fréquent par les temps qui courent), porté par la grâce de deux comédiens qu'on espère revoir souvent (Amel Charif et Pablo Pauly) et qui parvient à séduire et surprendre jusqu'au bout. Après "Le chignon d'Olga", "A trois on y va" et la mini-série "Les hautes herbes" (déjà pour arte), je crois qu'on peut le confirmer : La Bonnell Touch existe bel et bien. Et ça fait du bien.
J'ai été très touchée par ce film rempli de grâce et de délicatesse. Le réalisateur dépeint avec justesse une rencontre entre deux êtres, un amour naissant, une passion folle loin des clichés ou de la mièvrerie. Toute la finesse des sentiments humains et la complexité des rapports amoureux sont exacerbés dans ce huis clos moderne. Le temps est suspendu et les amants, affranchis du regard social, vivent leur histoire, sans filtre, sans fard dans une forme d'irréalité de l'isolement. Le duo d'acteurs est incroyable, la magie opère et ils donnent chair à cette histoire d'amour. Le film est intense, tantôt joyeux, tantôt sombre, avec une forme de tension hyperréaliste qui accompagne les moments où l'amour est rugueux. Un film d'une grande force et d'une grande sensibilité. Un immense bravo pour ce petit bijou !
Jérome Bonnell vieillit très bien. Tout en conservant son savoir faire en écriture et direction d'acteur, il s'affranchit avec le temps des quelques affèteries de son cinéma initial, qui en faisaient à la fois le charme, mais le contraignaient dans un registre. Il y avait une signature Bonnell très forte qui là s'estompe pour produire un film vraiment plein et harmonieux, plus épanoui encore que son A trois On y va, qui marquait déjà un second souffle dans son oeuvre. Les interprètes sont exemplaires, ayant la qualité de ces visages encore neufs sur lesquels on ne projète rien par avance. Et c'est toujours une joie de spectateur que d'aller à la rencontre de nouveaux visages. Merci Arte. C'est peu de rappeler cette évidence : Arte est la grande chaine du cinéma français.
Un film réussi, un superbe jeu d’acteur. J’ai été touchée par cette histoire tout a fait sensible, réaliste dans la subtilité humaine, beaucoup de détails nous mène vers le dénouement sans rien y paraitre. Bravo pour ce très beau film.
J’avais découvert le réalisateur Jérôme Bonnell avec « A trois on y va », en 2015, déjà une comédie romantique bien troussée. « A la joie » est une très belle histoire d’amour, plus conventionnelle que la précédente et portée par un duo d’acteurs formidables de naturel, au temps du Coronavirus avec toutes ses scènes d’« époque » comme les applaudissements du 20h, les queues à l’extérieur des commerces pour respecter les jauges, etc. On replonge dans ce passé si proche et on se laisse porter par ce couple qui se découvre sans vraiment se connaître. Une très belle découverte.
Les 2 acteurs principaux jouent bien, et dégagent une vraie sympathie. Cela part plutôt bien avec un scénario original. Le problème c’est qu’a partir de la moitié du film ce huis clos commence a sérieusement tourner en rond et l’ennui finit par s’installer.. moyen
interpretation admirable, les difficultés de compréhension entre les H et les F, l'usure du couple juste après la passion, les Femmes qui en demandent tjrs plus, l'homme qui ne suit pas, mais cela ne va t-il pas dans le sens de la vie? et tout ca dans une justesse du délire covid que chacun a vécu. chef d'œuvre dans un moment historique du covid. Quand je pense au film que jai vu "may december" incroyablement vide a comparer.
Il y a toujours du bon dans le mauvais et de bonnes surprises dans les situations plus difficiles... Alors qu'elle est bloquée sur Paris suite à la pandémie, Vera croise Sam qui vient récupérer quelque chose dans l'appartement qui appartient à une amie commune à tous les deux. Une rencontre, une parenthèse pendant cette crise sanitaire avec deux êtres qui font preuve d'insouciance en temps de crise en bloquant tout ce qui les préoccupe sur un plan personnel. Cette « lune de miel » est agréable à suivre grâce à la bonne alchimie entre les deux acteurs. Pablo Pauly est très bon et dégage une vraie énergie avec toujours quelque chose à dire, peu importe le sujet. Cependant, j'ai trouvé le retour à la « réalité » assez cliché et trop brusque. S'il y a des raisons à cela, la deuxième partie a moins de charme et est plus poussive. Au final, c'est correct, mais je suis resté sur ma faim.
Un très bon film, sur l’amour, non pas au temps du choléra, mais du covid-19. L’amour et le confinement, en ville. Une rencontre inattendue, un peu magique, qui déclenche cette inspiration mystérieuse, soudaine. Après, c’est un peu répétitif, bien qu’une intrigue se déroule en sous-jacent. Le répétitif, ben, c’est celui de l’amour. C’est comme ça, des choses qui se répètent, dont les moments de baise. Et, à la toute fin… on ne vous dira pas quoi, sauf pour dire que ça explose ! Fort belle et remarquable interprétation de nos amants de circonstance (Amel Charif et Pablo Pauly).
Ce film m'a complètement bouleversée. Le récit est beau, le couple à l'affiche est superbe, les acteurs sont d'un naturel incroyable, bref tout dans ce film m'a émue, c'est tellement bien joué et raconté, une vraie bonne surprise.