Derniers Avis : Drone - Page 3

Vu en avant premiere au cinéma Max Linder à Paris, très bon film dramatique jouant habilement sur les thématiques modernes. Un travail remarquable est effectué sur l’image et la lumière. L’idée du drone pour offrir un point de vue autre que simplement panoramique est très bien reçu. De plus l’ambiance porté par le stalking nous plonge vraiment dans la réalité du drame.

Vu en avant-première à Tours, ce film m'a marquée par son fond et sa forme. Il traite avec beaucoup de délicatesse des sujets compliqués à aborder (surtout pour un homme), avec une image soignée qui a du sens. Pour une fois que les plans-drones veulent dire quelque chose ! En dehors de l'aspect technique, les personnages sont vraiment bien traités (mention spéciale à la comédienne qui est excellente) et le rythme nous tient en haleine jusqu'à la fin. Je me demandais comment il allait s'en tirer avec ce drone menaçant (on pense au film "Christine")... Je ne vous le dirai pas, mais on est pas déçu.e.s : c'est glaçant ! Allez-y (pour info, je n'aime pas les films horrifiques ou qui font trop peur, et j'ai "supporté" celui-ci : c'est du suspense plus qu'autre chose.

Film très sensoriel et spectaculaire. Mise en scène au cordeau, actrices magnétiques et métaphore du drone très puissante : une « plongée » dans une dystopie qui n’est pas loin d’être réelle ? Courrez y :)

Oeuvre surprenante et intrigante, le film « Drone“ de SB s'attaque avec intelligence à des questions sociétales majeures. À travers une critique habile du patriarcat et de la suprématie masculine, le réalisateur nous invite à réfléchir aux dynamiques de domination homme-femme. « Drone » est un film d'une actualité brûlante, qui interroge notre rapport au pouvoir et à l'oppression dans un contexte moderne.

Simon Bouisson signe ici avec brio son premier long-métrage, qui s'inscrit dans la continuité de son travail, après des œuvres marquantes telles que « Wei or Die » ou la série « Stalk ».

Avec « Drone », il parvient à repousser les limites de la narration en donnant littéralement vie à la machine. Le drone devient ici un personnage à part entière, un choix audacieux et unique reflétant une époque où les objets connectés et l'intelligence artificielle occupent une place de plus en plus centrale dans nos vies.

L’esthétique de ce film frappe dès les 1eres minutes . Bouisson s'empare des codes du cinéma d'art et essai avec précision. Le travail sur l'image est extrêmement stylisé, chaque plan est minutieusement élaboré. Ce traitement visuel détonne, d'autant plus qu'il se rapproche parfois des grandes productions à gros budget, créant un contraste étonnant et captivant.

Tout dans ce film est exécuté avec des références subtiles que je laisserai le plaisir aux spectateurs de découvrir par eux-mêmes.

Enfin, il est impossible de ne pas mentionner la prestation remarquable des deux actrices principales Marion Barbeau et Eugénie Derouand. En particulier Marion Barbeau, dont le jeu juste et poignant apporte une profondeur supplémentaire à l'œuvre. Leur interprétation renforce l'impact du message du film, qui reste avec le spectateur bien après le générique de fin.

En somme, « Drone » est une réalisation brillante et audacieuse, qui mérite toute notre attention, tant pour sa forme que pour son fond.

Un Grand bravo pour cette première œuvre qui est un petit chef-d’œuvre!

Très bon et intéressant premier Long-Métrage de Simon Bouisson sur un sujet bien actuel concernant les Nouvelles-Technologies , là en l'occurrence les Drones ! Un très bon travail a été effectué sur les effets sonores et Marion Barbeau , rôle principal d’"En Corps" de Cédric Klapisch , excelle dans son rôle !

Vu au festival d’Angoulême. Décevant. Il y a des longueurs. Le personnage principal ne suscite pas assez l’empathie donc ce qui lui arrive nous laisse très indifférents. Dommage

thriller original, bien construit, tiens en haleine jusqu'à la dernière minute. l'angoisse est très bien mise en scène. l'actrice principale est excellente. bravo

Drone est-il destiné à faire peur ou à nous prévenir que les lendemains techno promettent de beaux cauchemars pour notre intimité ? Les deux, bien sûr, tout en précisant que le film de Simon Bouisson ne se situe pas dans le créneau de l'horreur pure, quoique, et que ce qu'il suggère est bien plus atroce, en définitive. Drone, s'il ne convainc pas à 100%, a pour lui le parti-pris de l'originalité, même si la mise en œuvre peut sembler quelque peu laborieuse. C'est la volonté du scénario que d'y aller par étapes, quitte à passer par des scènes qui n'ont qu'un intérêt limité, en fonction de son sujet central. Même remarque en ce qui concerne le rôle de Cédric Kahn, qui ne semble là que pour montrer que le monde de l'entreprise est toujours dominé par la masculinité. Ce n'est pas grave, cependant, car tout ce qui peut sembler périphérique à l'intrigue sert à en aiguiser l'intérêt et à nous renvoyer à notre condition de voyeur, consubstantielle à la fonction de spectateur mais davantage ici, encore. Dans le rôle principal, dans ce Drone de drame, Marion Barbeau se livre corps et âme, remarquable de bout en bout. Est-ce que le film plaira aux amateurs d'étrange et de fantastique ? Peut-être mais il se doit d'intéresser tous ceux qui s'inquiètent de l'évolution de nos sociétés. En ce sens, Drone a des allures de précurseur et d'excellente matière à des débats enflammés. Messieurs les voyeurs, tirez les premiers !

Vu en avp au festival du film francophone d'Angoulême 2024. Bon thriller, originalité du scenario. Leger manque de tension par moments pour être encore plus efficace.

Ce film au scénario particulier où une jeune fille étudiante en architecture est suivie dans sa vie intime par un drone est assez intéressant à découvrir. La réalisation est de bonne qualité cinématographique avec des mouvements de caméra très réussis et une bande-son appropriée qui traduisent bien l’oppression insidieuse que subit cette jeune femme. Cette dernière , par son interpretation impeccable, contribue bien à illustrer la tension obsédante de ce film. Bien que le film manque un peu de profondeur dans l’étude des personnages, on se laisse néanmoins prendre dans l’atmosphère intrigante qui s’en dégage.

Bernard CORIC

Film visionné en projo de presse au Club 13 à PARIS le 02/07/2024