Avis : Monsieur Aznavour - Page 7

Prestation époustouflante de Tahar Rahim, complètement immergé dans son rôle.... mimiques, gestuelle, c'est bluffant. Un très beau film bien rythmé et magnifiquement interprété.

Avant première au festival cinéroman de Nice, ce film est très réussi pour un biopic sur la star Franco-arménienne qu’était Charles Aznavour, très belle réalisation et interprétations. Et puis que dire des musiques et des personnages secondaires, spectaculaires.

Je viens de le voir en avant-première à Toulouse
Que dire dans ce film j’ai trouvé le scénario bon mais à mon sens ça manque drôlement de profondément surtout a la première heure

La réalisation dynamique et l'interprétation monstre de Rahim, au rajeunissement numérique immonde, n'évitent pas certains écueils du biopic

Film vu en avant-première.

À chaud, je remarque à quel point il est difficile de noter ce film. Pour autant je m'y essaie et, je lui loue immédiatement des qualités biographiques évidentes : on retrouve de nombreuses sources qui confirment ce qui se déroule dans le film (à quelques exceptions près), c'est donc une histoire hautement fidèle. On se rend d'ailleurs compte à quel point la vie de ce grand homme a été riche. Nul besoin de la romancer, de lui ajouter une petite sauce Hollywood, il n'y en a pas besoin. J'ai aimé Tahar Rahim, qui offre une prestation exceptionnelle. J'ai été transporté par l'image et la proposition sonore (qui fait le choix d'offrir tous les plus beaux morceaux d'Aznavour ; il y en a donc beaucoup).

Toutefois je ne peux pas m'empêcher de regretter que le film ne me donne pas ce petit plus. Évidemment je suis un rêveur candide. Peut-être que le portrait, un peu grossier, d'un homme toujours insatisfait ne carressera pas mes poils dans le bon sens, et me fera regretter ces quelques minutes manquantes qui m'aurait permis de trouver le portrait fabuleux.

Je vous recommande le visionnage de ce film.

Quelques moments un peu longs mais dans l’ensemble un excellent film magnifiquement bien joué par l’acteur principal

Monsieur Aznavour est une bonne définition de l'audace, de la confiance en soi, du succès, de la réussite, de la satisfaction personnelle, du travail et de la motivation.

Si vous avez besoin d'un coup de boost n'hésitez pas à le voir, ça vous remet les idées en places.
Certains moments sont un peu long mais sont nécessaire pour l'histoire sauf le moment avec spoiler: Johnny qui est juste là pour rappeler qu'ils ont collaboré ensemble mais n'apporte pas grand chose à l'oeuvre.

C’est pas du tout objectif mais le fan absolu d’Aznavour que je suis à forcément pris du plaisir à voir en salle les classiques du grand Charles.

Ça cabotine à mort surtout au début, la réalisation est souvent minable, c’est un enchaînement de clip (comme 3/4 des biopics) mais ça se regarde bien.

Je pense que Tahar Rahim va prendre son César

vu en avant-première ce soir. un vrai rôle de composition pour Tahar Rahim qui est vraiment bluffant dans le rôle d'Aznavour. On découvre un Charles Aznavour méconnu. il n'y a aucun parti pris dans la réalisation, ce n'est pas édulcoré. La vie d'un incroyable auteur interprète dont le rêve était de chanter. Bravooooo !!!

Il y avait de quoi être un minimum intrigué par ce biopic consacré à l'un des plus grands noms de la chanson française, mené par un autre chanteur lui aussi soucieux de la qualité de ses textes. En ressort un biopic convenable, qui ne se démarquera clairement pas du genre, sans pour autant avoir à rougir. Réel soin porté à l'image, au son et à une reconstitution d'honorable facture manquant un peu de grandeur (surtout dans la première partie), le film peut surtout s'appuyer sur un rythme agréable et bien mené, ces 130 minutes passant à une vitesse étonnante, au point d'être surpris de voir le générique apparaître.

Par ailleurs, moi qui connaissais assez mal le chanteur (et acteur, j'y reviendrais) en dehors de ses talents d'écriture et de chanteur, plonger dans son histoire personnelle ne pouvait être qu'un minimum instructif, que ce soit son parcours, ses amitiés, ses amours, ses drames... Intéressant, donc, à défaut d'être totalement convaincant, Grand Corps Malade et Mehdi Idir manquant d'imagination spoiler: (si ce n'est cette narration par « chapitres »)
, voire de recul sur celui qui est pour eux une icône qu'il ne fallait surtout pas abîmer. Hormis son peu d'intérêt pour spoiler: sa première femme et fille ou une passion pour l'écriture et la musique ayant tendance à tout dévorer autour de lui, sans oublier une dimension très « jet-set », pas question d'évoquer les sujets qui « fâchent » : évasion fiscale, engagement politique...
Ou alors pour mettre en avant son courage lorsqu'il écrit et chante spoiler: « Comme ils disent »
, clairement l'un des moments les plus émouvants.

Plus surprenant : le désintérêt quasi-total des réalisateurs pour sa carrière cinématographique, pourtant honorable (« Tirez sur le pianiste », « Un taxi pour Tobrouk », « Paris au mois d'août », notamment), devant représenter une minute pour évoquer le premier cité, qui plus est assez mal intégrée dans le montage. Quant à Tahar Rahim, si j'ai eu l'impression durant toute la première partie d'avoir affaire à un biopic sur Nicolas Sarkozy tant l'intonation et le parler étaient proches, son interprétation devient beaucoup plus « authentique » par la suite, où l'on reconnaît nettement mieux le « grand Charles ». Impression mitigée pour les seconds rôles : si Bastien Bouillon séduit, je suis plus dubitatif sur Marie-Julie Baup en « môme Piaf » : rien de marquant pour le reste, si ce n'est la stupéfiante ressemblance du comédien interprétant Charles Trenet.

Une œuvre « pour les fans, par des fans », mettant bien en valeur l'exceptionnel talent de parolier de l'artiste, généreuse en morceaux (si vous restez jusqu'au bout, vous observerez le mauvais « timing » du générique de fin, coupant violemment la dernière chanson!), plaisante, proprette, scolaire et on ne peut plus consensuel : fréquentable, à défaut d'être incontournable.

Il faut avouer qu'on aura rarement vu un biopic aussi fidèle et aussi authentique malgré quelques détails. Plus que ces éléments plus ou moins omis pour accentuer la dramaturgie, on s'étonne que des événements aient été omis ou occulté, spoiler: comme l'époux de sa soeur, grand collaborateur de Aznavour dont le film ne parle pas du tout, sa tournée à Tel-Aviv en 1949 est occultée, et surtout ses scandales de fraudes fiscales dans les années 70. Le film s'ouvre avec un superbe et judicieux montage, la magie opère malgré l'apparent contraste entre la tragédie du génocide et la fête. Comme de nombreux biopics, la gageure est d'incarner l'artiste.
Il faut avouer qu'on a parfois du mal à être convaincu, on alterne constamment entre l'imitation et l'incarnation, on oscille continuellement entre voir l'acteur faire du Aznavour et être bluffé par la ressemblance. On salue la performance de l'acteur. Les chansons de Aznavour ne sont évidemment pas un atout anodin, mais les deux réalisateurs arrivent à les mettre en avant dans une mise en scène élégante et inspirée, rythmant tout le film au gré des titres emblématiques. Sur l'ensemble il est sincère et fidèle, il y a du souffle, de la magie et de l'émotion et même un certain panache. Vive monsieur Aznavour !
Site : Selenie.fr

Ce biopic retrace la vie d'un artiste légendaire, j'ai nommé Monsieur Aznavour.
L'histoire est captivante, touchante, sans artifice, on y découvre un personnage complexe, à la fois timide et déterminé, dont le talent immense se dévoile avec une grande sensibilité, et dont la capacité de travail force l'admiration !
Les moments musicaux sont choisis avec justesse et viennent magnifier chaque étape du parcours de cet auteur-compositeur franco-arménien de génie.
Tahar Rahim est bluffant de crédibilité, j'ai également adoré Marie-Julie Baup endossant le rôle d'Edith Piaf, une femme qui a énormément compté dans le parcours de notre Charles national !
Un film qui, à l'instar de ses plus belles mélodies, restera gravé dans la mémoire collective, faisant finalement écho à un destin exceptionnel.
Site CINEMADOURG.free.fr

Très beau film belle histoire et interprétation et une force de résilience incroyable accompagnée de chansons cultes

Les deux réalisateurs nous offrent un biopic prenant et pertinent en mettant en valeur le début de carrière de Charles Aznavour, trop inconnu du jeune public, le tout porté par un Tahar Rahim transformé et exceptionnel dans ce rôle qui semblait fait pour lui.

Après "Patients" et "La vie scolaire", Mehdi Idir et Grand Corps Malade s'attaquent à un monument de la chanson française, Charles Aznavour. Ce biopic nous replonge dans la vie de cet immigré arménien surnommé "Le nabot" par la presse du fait de sa petite taille (1 m64). Tahar Rahim est complétement bluffant dans sa transformation physique et gestuelle pour incarner le chanteur, se permettant même de chanter certains de ses plus grands tubes. Cette performance d'acteur parvient la plupart du temps à gommer un fil conducteur assez académique qui en oublie trop souvent les failles de l'artiste tourmenté qu'il était spoiler: (seul son rapport complexe avec son fils Patrick est abordé)
. Malgré cela, Grand Corps Malade rend un bel hommage à celui qui lui avait accordé un duo magnifique "Tu es donc j'apprends". Je vous invite à le réécouter.