AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
3,4
592 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Comme un fils ?
5
13 critiques
4
24 critiques
3
29 critiques
2
14 critiques
1
4 critiques
0
0 critique
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Passé l’invraisemblance du début, trouver un jeune voleur endormi chez soi, ne pas appeler la police mais au contraire le soigner, le nourrir, on peut rentrer dans le film porté par Vincent Lindon. Il retrouve une fois de plus le rôle qu’il affectionne, l’homme meurtri par la vie et désabusé par son travail. Il va retrouver un sens à sa vie grâce au jeune Rom, obligé de voler, déscolarisé et battu. Si le film aborde un sujet assez complexe, il faut reconnaître que le sujet n’est qu’effleuré. Il aurait fallu plus d’approfondissement pour que le film soit vraiment réussi.
Ce film est absolument bluffant de part les acteurs mais aussi le scénario et le message d'espoir qu'il veut transmettre.
spoiler:
J'ai rarement vu d'aussi beaux fils autour du racisme et de l'analphabetisation des enfants de la communauté ROMs.
Merci pour ce film, qu'on peut le dire, est un chef d'œuvre.
Merci pour ce film, qu'on peut le dire, est un chef d'œuvre.
J ai adoré le jeu des acteurs notamment de Vincent Lindon et du jeune Rom.
Un film qui me paraissait dure à voir au 1er abord mais qui est touchant et agréable à voir.
Ce film est très bon et plein d espoir...
Un film qui me paraissait dure à voir au 1er abord mais qui est touchant et agréable à voir.
Ce film est très bon et plein d espoir...
Je ne me l’explique pas mais j’ai un peu de mal avec Vincent Lindon. Par contre je dois reconnaître qu’il a su parfaitement jouer la sensibilité et la douceur de son personnage, qu’on lui connaissait déjà. Le portrait est touchant. Tout comme celui de Victor. La complicité entre les deux est certaine et bien amenée. Mais il manque probablement quelque chose pour être totalement convaincu. Sûrement trop de non-dits auxquels on aimerait avoir des réponses. Le film met avec brio en lumière plusieurs sujets sociétaux dont la question sociale de l’accueil des Roms. Le choix de la réalisation, avec un cadre de caméra resserré, a fini par m’étouffer.
D'autres critiques sur le compte IG : lecinema.clement
D'autres critiques sur le compte IG : lecinema.clement
L'évocation d'un drame; Celui de la violence et de l'exploitation d'enfants. Mais filmé, quand même, sans arriver à déclencher trop d'empathie ni d'émotion. Est-ce la manière de filmer assez linéaire, le sujet un peu improbable, le simplisme de la thèse ou le jeu des acteurs...? difficile à dire.
De Nicolas Boukhrief (2024).
Une leçon de vie , ancrée dans la dure réalité de l'immigration autant que d'une communauté souvent (comme historiquement) rejetée. Un film empli de cette humanité qui fait espérer dans le genre humain . Une sacrée leçon de vie , vue au plus prêt de ceux qui en soufrent le plus. Une sacrée leçon de vie comme cet inventaire de tous les trucs pour survivre en se faisant (même un peu) du fric . La force du film est d'essayer de nous faire sinon comprendre, du moins effleurer ce que peuvent vivre ces communautés de migrants venus de l'est de l'Europe . Vincent Lindon comme souvent dans ce genre de films est admirable, habité par cette ampathie qui le caractérise . Quand au jeune Stefan Virgil Stoica, formidable de justesse jusqu'à sa façon profonde à regarder le monde qui l'entoure . Une petite leçon d'humanité.
Une leçon de vie , ancrée dans la dure réalité de l'immigration autant que d'une communauté souvent (comme historiquement) rejetée. Un film empli de cette humanité qui fait espérer dans le genre humain . Une sacrée leçon de vie , vue au plus prêt de ceux qui en soufrent le plus. Une sacrée leçon de vie comme cet inventaire de tous les trucs pour survivre en se faisant (même un peu) du fric . La force du film est d'essayer de nous faire sinon comprendre, du moins effleurer ce que peuvent vivre ces communautés de migrants venus de l'est de l'Europe . Vincent Lindon comme souvent dans ce genre de films est admirable, habité par cette ampathie qui le caractérise . Quand au jeune Stefan Virgil Stoica, formidable de justesse jusqu'à sa façon profonde à regarder le monde qui l'entoure . Une petite leçon d'humanité.
Prof un jour, prof toujours
Voilà 30 ans que Nicolas Boukhrief hante les plateaux de cinéma. Ce drame est déjà son 11ème film. Comme à son habitude, ces 102 minutes sont solides, efficaces, et émouvantes. Jacques Romand est un professeur qui a perdu sa vocation. Témoin d’une agression dans une épicerie de quartier, il permet l’arrestation de l’un des voleurs : Victor, 14 ans. Mais en découvrant le sort de ce gamin déscolarisé que l’on force à voler pour survivre, Jacques va tout mettre en œuvre pour venir en aide à ce jeune parti sur de si mauvais rails. Quitte à affronter ceux qui l’exploitent. En luttant contre les réticences mêmes de Victor pour tenter de lui offrir un avenir meilleur, Jacques va changer son propre destin... Cela faisait 6 ans, depuis l’excellent Trois jours et une vie de 2018 que ce réalisateur ne nous avait plus rien proposé. On le retrouve avec beaucoup de plaisir.
C’est l’assassinat de Samuel Paty, le 16 octobre 2020, qui est à l’origine de ce scénario. Boukhrief a voulu raconter l’histoire d’un prof, mais hors de la structure professionnelle dans laquelle ce personnage évolue la plupart du temps et parler ainsi de la figure d’un professeur en soi, hors de son contexte. L’autre axe concerne les Roms, une communauté qui souffre sans doute aujourd’hui de la plus grande forme de racisme endémique puisque tout le monde se permet de la moquer méchamment, voire violemment, sans aucun complexe. En pensant au mythe d’Olivier Twist, le film se transforme en une sorte d’Enfant sauvage 2.0. Mais le plus important ici, c’est le contexte dans lequel évoluent les deux personnages principaux. D’une part, la crise des vocations et de l’autre, la situation des émigrés. Et c’est sur ce point que le film prend un tour documentaire tout à fait passionnant et déprimant à la fois. Car, même avec la meilleure volonté du monde, les systèmes policier et administratif pour lesquels tout doit rentrer dans des « cases ». et qui, en conséquence, apportent plus d’entraves que de solutions. En définitive, le film est une sorte d’hommage aux « profs qui changent une vie » et deviennent, malgré eux, le type même du « héros social ». Très émouvant.
Comme toujours, on sent Vincent Lindon totalement investi dans ces rôles humanistes d’homme qui doute de lui et du monde qui l’entoure. Karole Rocher lui donne une belle réplique. Pour trouver le jeune Stefan Virgil-Stoïca, le cinéaste s’est rendu en Roumanie, où il a également engagé une trentaine de personnes de deux familles Rom’s pour la figuration avec entre autres Sorin Mihai, dans le rôle de l’oncle. Loin du pathos, ce film nous propose un exemple de transmission pleine d’empathie et pose un regard fraternel sur ceux qui souffrent. Oui, la fraternité, le maître-mot de ce film, un mot gravé aux frontons de la république, mais par trop ignoré dans notre société.
Voilà 30 ans que Nicolas Boukhrief hante les plateaux de cinéma. Ce drame est déjà son 11ème film. Comme à son habitude, ces 102 minutes sont solides, efficaces, et émouvantes. Jacques Romand est un professeur qui a perdu sa vocation. Témoin d’une agression dans une épicerie de quartier, il permet l’arrestation de l’un des voleurs : Victor, 14 ans. Mais en découvrant le sort de ce gamin déscolarisé que l’on force à voler pour survivre, Jacques va tout mettre en œuvre pour venir en aide à ce jeune parti sur de si mauvais rails. Quitte à affronter ceux qui l’exploitent. En luttant contre les réticences mêmes de Victor pour tenter de lui offrir un avenir meilleur, Jacques va changer son propre destin... Cela faisait 6 ans, depuis l’excellent Trois jours et une vie de 2018 que ce réalisateur ne nous avait plus rien proposé. On le retrouve avec beaucoup de plaisir.
C’est l’assassinat de Samuel Paty, le 16 octobre 2020, qui est à l’origine de ce scénario. Boukhrief a voulu raconter l’histoire d’un prof, mais hors de la structure professionnelle dans laquelle ce personnage évolue la plupart du temps et parler ainsi de la figure d’un professeur en soi, hors de son contexte. L’autre axe concerne les Roms, une communauté qui souffre sans doute aujourd’hui de la plus grande forme de racisme endémique puisque tout le monde se permet de la moquer méchamment, voire violemment, sans aucun complexe. En pensant au mythe d’Olivier Twist, le film se transforme en une sorte d’Enfant sauvage 2.0. Mais le plus important ici, c’est le contexte dans lequel évoluent les deux personnages principaux. D’une part, la crise des vocations et de l’autre, la situation des émigrés. Et c’est sur ce point que le film prend un tour documentaire tout à fait passionnant et déprimant à la fois. Car, même avec la meilleure volonté du monde, les systèmes policier et administratif pour lesquels tout doit rentrer dans des « cases ». et qui, en conséquence, apportent plus d’entraves que de solutions. En définitive, le film est une sorte d’hommage aux « profs qui changent une vie » et deviennent, malgré eux, le type même du « héros social ». Très émouvant.
Comme toujours, on sent Vincent Lindon totalement investi dans ces rôles humanistes d’homme qui doute de lui et du monde qui l’entoure. Karole Rocher lui donne une belle réplique. Pour trouver le jeune Stefan Virgil-Stoïca, le cinéaste s’est rendu en Roumanie, où il a également engagé une trentaine de personnes de deux familles Rom’s pour la figuration avec entre autres Sorin Mihai, dans le rôle de l’oncle. Loin du pathos, ce film nous propose un exemple de transmission pleine d’empathie et pose un regard fraternel sur ceux qui souffrent. Oui, la fraternité, le maître-mot de ce film, un mot gravé aux frontons de la république, mais par trop ignoré dans notre société.
Un enseignant blessé par un incident survenu avec ses élèves, ne travaillant plus, est témoin d'un vol à l'étalage perpétré par un étranger mineur qu'il finira par prendre sous son aile. De bons acteurs, un film bien mené mais pas de grande originalité .
Très bon film très réaliste et humain une belle surprise avec un Vincent Lindon excellent comme souvent
Chronique sociale inhabituelle pour le réalisateur du "convoyeur", le film a le mérite de pointer les défaillances et les limites de notre système social, un peu à limage des derniers films de Jeanne Henry. Vincent Lindon, lui par contre habitué à ce genre de films fait son job avec professionnalisme sans réel éclat. Qu'importe, le film est suffisamment bien écrit pour nous intéresser et pour nous interroger. C'est sans doute pourquoi le réalisateur préfère presque s'effacer et se reposer sur ses acteurs et son scénario.
Un bon film ! Sobre, humaniste, plein de tension mais sans nous prendre en otage. Vincent Lindon est plus que parfait dans ce rôle d’un enseignant qui ne veut pas renoncer, dans un contexte où tout le monde est blasé ou lassé… Très belles images d’une ville résidentielle et d’un campement rom à découvrir derrière des palissades de chantier. Quelques jolies pincées d’humour : le jeune rom qui apprend à lire et écrire confie à son professeur bénévole : “tu sais, moi aussi je peux t’apprendre plein de choses” (comment choisir ses victimes de vol à la tire…). Un film bon à boire maintenant et qui vieillira très bien!
Incroyable j’ai adoré. Très belle histoire, j’avais peur que je m’ennuie au début comme ça parlait d’un professeur mais c’est très vite devenue intéressant. On s’accroche vite à l’histoire aussi
J ai adoré ce film trés émouvant. Voilà un professeur qui a retrouvé toute sa motivation d enseigner. Vincent Lindon joue à merveille.
film magnifiquement interprété par Vincent Lindon ,le jeune acteur est très attachant,un plaisir de retrouver karole Rocher
film ennuyeux. Je partage l'avis d'un internaute qui citait Vincent Lindon habitué à ce genre de film. Pourtant j'adore cet acteur et il cumule les films ennuyeux comme La loi du marché et autres films sans intérêt.
le scénario est pauvre, les cinéastes oublient que nous payons cher la place, et il faut comme même un minimum de contenu pour créer de la captivation. La fin est cousu d'avance et mettre obligatoirement de l'émotion, je trouve cela désolant.
le scénario est pauvre, les cinéastes oublient que nous payons cher la place, et il faut comme même un minimum de contenu pour créer de la captivation. La fin est cousu d'avance et mettre obligatoirement de l'émotion, je trouve cela désolant.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse