Mon compte
    Comme un fils
    Note moyenne
    3,4
    592 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Comme un fils ?

    84 critiques spectateurs

    5
    13 critiques
    4
    24 critiques
    3
    29 critiques
    2
    14 critiques
    1
    4 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    traversay1
    traversay1

    3 572 abonnés 4 861 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mars 2024
    Entre un professeur démissionnaire et un garçon Rom exploité, la rencontre de ces deux trajectoires brisées est sans doute idéalisée pour que l'un aide l'autre et réciproquement. Nicolas Boukhrief, cinéaste inclassable mais toujours plongé dans l'humain, a choisi la sobriété dans une mise en scène qui de ce fait peut paraître sans éclat. Il est vrai qu'il a entre les mains un Vincent Lindon qui apporte son vécu d'acteur social et qui n'a pas besoin d'en faire beaucoup pour sembler crédible et, face à lui, une sorte d'enfant sauvage à domestiquer et à instruire. La vision de la communauté Rom obéit à un certain nombre de clichés qui alourdissent quelque peu le message de transmission et d'éducation mais le sujet, eu égard à la personnalité de son acteur principal, est en premier lieu celui de la quête de sens d'un homme qui n'a plus que confusion vis-à-vis d'un métier qui a fini par l'user. Comme un fils n'a rien de spectaculaire et bride volontairement l'émotion mais, en dépit de sa forme décevante, il est loin d'être dénué d'impact, réussissant à ne jamais laisser s'effilocher les enjeux, quitte à parfois paraître un peu naïf dans son discours positif. Après tout au cinéma, même dans un environnement supposé réaliste et morose, il n'est pas idiot de laisser un peu d'espoir à ses personnages, si ce n'est dans la société.
    Direct-actu.fr
    Direct-actu.fr

    233 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 février 2024
    Le plus beau film de cette rentrée sur l'éducation et l'alphabétisation.
    Vincent Lindon est intense, donnant la réplique à un jeune acteur Stefan Virgil Stoica bouleversant, tous deux apprennent à se reconstruire.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2024
    Pour Vincent Lindon, je suis allé voir « Comme un fils » de Nicolas Boukhrief (2024). Il y incarne Jacques Romand, veuf dont la fille réside à Toronto, professeur d’Histoire qui a perdu la vocation et qui suite à une vidéo virale sur les réseaux sociaux, a démissionné. Dans une supérette, Jacques est le témoin d’une tentative de vol par 3 jeunes dont il arrive à en ceinturer un : c’est un jeune Rom de 14 ans, Victor (Stefan Virgil Stoica pour sa première apparition à l’écran) pour lequel la police et les services sociaux ne peuvent rien faire car il n’a pas de papiers et pas de domicile. Intrigué, Jacques va accueillir ce Victor - prénom français choisi en hommage à François Truffaut ? – et via l’anglais appris sur Youtube qu’il baragouine, Jacques va rapidement comprendre qu’il doit tous les jours voler de l’argent pour rapporter à son « oncle » qui le tabasse d’autant plus que Victor est un cashalo (?) car né d’un père rom et d’une mère roumaine. Reflexe d’enseignant, Jacques va le tester et suite à un deal, il va s’en occuper tous les matins convaincu que l’éducation est le seul moyen de sortir cet enfant de la spirale de violence … mais c’est sans compter sur l’oncle !
    Un petit bémol sur la relation que Jacques aura avec Harmel Kirshner (Karole Rocher) qui gère une association d’alphabétisation, mais le film tient bien la route avec un Vincent Lindon convaincu et convaincant. Un film ken loachien diront certains, mais bien ficelé et très prenant.
    ben desiles
    ben desiles

    42 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 mars 2024
    Film dégoulinant de bons sentiments. Le héros est d'un angélisme indéboulonnable. Quand il découvre le jeune Rom qui l'a cambriolé, assoupi dans son lit, il lui caresse la joue et lui pose une gant de toilette sur le front pour le rafraîchir. Quand on arrive à pareil degré de niaiserie, je jette l'éponge...
    velocio
    velocio

    1 303 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 mars 2024
    Cette histoire d'un prof désabusé qui a décidé de quitter l'éducation nationale, cette histoire d'un veuf (le même homme) qui a perdu sa femme dans un accident de voiture, et qui, petit à petit, arrive à remonter la pente en venant en aide à un jeune Rom analphabète obligé de voler pour celui qu'il appelle son oncle, on aurait très bien pu la voir réalisée par Ken Loach ou par les frères Dardenne et il est fort probable qu'on aurait complètement marché et qu'on serait ressorti ému de la séance. Ce n'est malheureusement pas le cas avec "Comme un fils", malgré les efforts de Vincent Lindon (Jacques Romand, le prof) et du débutant Stefan Virgil Stoica (Victor, le jeune Rom) : pas assez de rythme, trop d'invraisemblances et une fin que l'on voyait venir avec ses gros sabots et qu'on espérait éviter malgré tout tellement elle se noie dans ce que le genre mélodramatique peut avoir de pire.
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 mars 2024
    Jacques Romand (Vincent Lindon) est en pleine dépression après le drame familial qu’il a vécu. Après une altercation au collège où il enseigne, amplement relayée sur les réseaux sociaux, il a demandé une disponibilité à l’Education nationale. Un soir, il est témoin d’un vol à la supérette où il fait ses courses et collabore à l’arrestation d’un des larrons. Victor (Stefan Virgil Stoica) a quatorze ans. Il est rom. Orphelin, il est sous la coupe de son oncle qui le bat comme plâtre s’il ne ramène pas chaque jour le fruit de ses petits larcins. Jacques n’accepte pas d’abandonner le gamin à son sort et décide, avec l’aide de Harmel, la directrice d’une association, de lui venir en aide.

    Je suis allé voir avec des semelles de plomb ce film dont la bande-annonce avait été diffusée ad nauseam pendant tout le mois de février. Il ne passait plus en troisième semaine que dans une seule salle parisienne, à des heures improbables, signe évident de son échec cinglant. Pourtant j’aime beaucoup le cinéma noir et tendu de Nicolas Boukhrief ("Le Convoyeur", "Made in France", "Trois Jours et une vie"…).

    Abandonnant son registre habituel, Boukhrief marche sur les pas du cinéma social des frères Dardenne et de Stéphane Brizé. On pense aux premiers, et notamment au "Gamin au vélo", un de leurs tout meilleurs films, qui racontait aussi l’histoire de l’attachement d’une adulte (Cécile de France) pour un enfant. On pense évidemment au second à cause de Vincent Lindon, son acteur fétiche. Le futur candidat à l’élection présidentielle – Le Monde, dans un long reportage, racontait le mois dernier ce fantasme délirant – se plaît à passer le costume d’un rôle qui lui est désormais familier : celui du mâle blanc d’âge mûr qui tout à la fois porte sur ses épaules le poids de la culpabilité de notre système injuste/capitaliste/postcolonial, refuse de se laisser broyer et puise dans les forces qui lui restent le ressort d’une juste colère.

    Ce message, si politiquement correct, me sort des yeux. Je conçois volontiers la subjectivité de ma réaction et j’accepte tout aussi volontiers qu’on ne la partage pas. On me rétorquera – et on n’aura pas tort – que les violences infligées à ce gamin, la main tendue de cet homme en miettes, la manière dont il aide ce fils de substitution (ah ! le titre !) tout en se reconstruisant sont justes et belles. On pourra même ajouter que ces sentiments là sont préférables à ceux, radicalement opposés, qui prôneraient le racisme ou l’exclusion. Ces arguments sont recevables. Mais tant de bien-pensance mielleuse finit par coller aux doigts.
    Et, si on revient d’un terrain politique vers celui plus strictement cinématographique, on ne peut que bâiller d’ennui devant un scénario qui déroule un récit dont on connaît depuis la bande-annonce le début, le milieu et la fin.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    376 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 février 2024
    Ce film est bouleversant par le sujet bien traité par le réalisateur. Il met un éclairage judicieux sur le sort de ces communautés ROMS et de ces jeunes déscolarisés et analphabètes. On suit donc avec intérêt les actions pleines d’humanité de ce professeur qui va s’engager personnellement et au sein d’une association pour tenter de sauver un de ces jeunes. Avec un scénario bien construit et interprété par Vincent LINDON qui incarne le rôle de ce professeur avec force et délicatesse pour s’occuper du sort de ce jeune ROM. Le film très bien réalisé avec tact est plein d’humanité et d’émotion.

    Bernard CORIC
    Margot1812
    Margot1812

    35 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mars 2024
    Un très joli film sociale, une mise en scène parfaitement maitrisée. Vincent Lindon est touchant et attachant ! Le film est à voir !
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    767 abonnés 1 519 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mars 2024
    Encore un rôle très engagé pour Vincent Lindon, mais le fait est qu'il porte à merveille ce type de personnage très impliqué socialement.
    Il incarne ici un professeur désabusé par les dérives du système éducatif d'aujourd'hui, si loin des valeurs de ce qui fait de ce métier l'un des plus beaux du monde : transmettre, faire grandir, montrer des portes que les élèves pourront plus tard choisir d'ouvrir ou non...
    Quand il se retrouve un beau jour confronté à un jeune garçon déscolarisé de 14 ans obligé de voler pour ne pas se faire tabasser par sa famille, son combat pour aider ce gamin va rallumer sa flamme pour l'enseignement et tout simplement, changer son destin.
    Le scénario tient la route du début à la fin, cet acteur de maintenant 64 ans (déjà ! C'est si loin "L'étudiante" ! (1988)) possède un pur charisme d'une intensité remarquable, sa sincérité et son engagement forcent le respect encore une fois.
    Un sujet délicat avec lequel le réalisateur Nicolas Boukhrief compose plutôt honorablement : frappant, humain et assez touchant.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Aston L
    Aston L

    32 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mars 2024
    Un grand film, bouleversant. Magnifiquement interprété par Vincent Lindon. Le jeune garçon est une vraie dévouverte
    PLR
    PLR

    466 abonnés 1 559 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 mars 2024
    Répertorié drame. Sur le registre social. Un jeune adolescent migrant. Il s’agit plus exactement ici d’un enfant Rom. Une minorité ethnique non sédentarisée (et Européenne) telle qu’on la désigne dans le jargon administratif. Un homme, enseignant désabusé de son état, qui va le prendre sous son aile pour le soustraire à un environnement non seulement précaire (un camp) mais violent (un oncle faisant vivre la communauté des larcins commis par les mineurs sous sa coupe). Pour le reste on surfera sur des dialogues genre : « personne n’en veut, même dans leur pays », « avec eux c’est encore plus compliqué », « ils n’ont jamais de papiers d’identité et on ne peut donc pas les soustraire à l’autorité parentale », « si on les arrête, ils sont relâchés le lendemain ». Et puis ce n’est pas une priorité (sic) : des petits vols, des petits larcins… Bon, on savait ou on se doutait un peu de tout ça. C’est simplement un rappel. Mais pour le reste, où ce scénario nous mène-t-il ? Quelles réflexions humanistes va-t-il activer ? Va-t-il nous suggérer des solutions ? Vouloir nous rendre meilleurs ? Rien de tout ça. La problématique sociale est survolée. Aucun approfondissement. Côté éducation et sensibilisation du spectateur (car c’est souvent le noble objectif), ce n'est vraiment pas réussi. Trop terne. Aucune intensité narrative, explicative.
    Ciné-13
    Ciné-13

    118 abonnés 1 070 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 juillet 2024
    LINDON incarne un professeur, en retrait de l'Education Nationale, qui s'investit dans une mission éducative, armé de sa quête personnelle, blessé par un passé familial dramatique.
    Cinéma minimaliste caméra à l'épaule, plans resserrés, c'est insuffisant pour un spectateur exigeant. Et à cause de la froideur de la réalisation, brute sans fards, l'émotion n'est pas au Rdv.
    Du cinéma social embourbé!
    Flower 0478
    Flower 0478

    64 abonnés 257 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2024
    Belle histoire qui raconte qu'un professeur à décider de mettre sa carrière entre parenthèse à la suite d'une bagarre entre ces élèves il a essayer de les séparer mais ça mal tourné du coup en faisant ces courses il croise le chemin d'un jeune Romain et il va vouloir l'aider Vincent Lindon joue très bien je conseille ce film car ça montre que c'est important de s'aider les uns les autres.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    342 abonnés 646 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 mars 2024
    "Comme un fils" illustre un peu les limites du cinéma " social " dans lequel Vincent Lindon semble se sentir comme dans un gant depuis plusieurs années.
    Le hic c'est que dénoncer une situation ne fait pas un bon film et quand on est depuis longtemps dans sa zone de confort, on a tendance à cabotiner dans le registre " apitoiement, colère et engagement".

    De plus le film aligne des situations pas toujours très crédibles comme le cambriolage d'un domicile qui se termine par l'assoupissement du cambrioleur dans la chambre à coucher... pratique pour le fil rouge du film mais on commence sérieusement à décrocher de l'intrigue une fois ces situations un peu limite avalées pendant la projection.

    Au final et avec une fin en queue de poisson qui ne résout rien on se demande bien quel a été l'objectif de cette affaire...
    tupper
    tupper

    132 abonnés 1 378 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mars 2024
    Il y a dans ce film comme dans le personnage de Vincent Lindon une certaine froideur, un pragmatisme un peu déconcertant et presque forcé qui évite de tomber dans le larmoyant en abordant des thématiques pourtant très touchantes et émouvantes. Vincent Lindon est parfait dans ce type de rôle, au point d’un peu phagocyter les autres personnages et même l’histoire.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top