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Same player shoot again when lit
2 critiques
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2,0
Publiée le 26 avril 2024
Dans une galaxie très très lointaine, un méchant régent gouverne après avoir fait assassiner le gentil roi et la gentille reine. Un jour, le cuisinier se rend compte qu'il n'a plus de farine pour confectionner les crêpes au chocolat qu'aime tant le régent. Comme il n'a pas de semi-remorque de 30 tonnes pour aller chercher de la farine chez le grossiste local, le régent décide d'envoyer le plus gros cuirassé interstellaire de sa flotte, commandé par son plus puissant général avec des milliers d'hommes et des centaines de navettes. Le général part donc pour une petite planète dans un hameau où une trentaine de paysans cultivent encore le blé à l'ancienne, coupé à la faux, battu au fléau, tamisé à la main, moulu avec amour. Il leur donne quelques semaines pour récolter le blé et le moudre, mais comme il a été formé à la méthode SS de négociations, qu'il est énervé d'avoir été envoyé faire les courses au lieu de conquérir des planètes et qu'en plus, ils ont oublié de lui filer du pognon, ça se passe pas très bien avec les paysans. Heureusement pour ceux-ci, la fille adoptive du méchant régent habite dans ce bled et comme elle est en rupture avec son père adoptif qui la forçait à manger des crêpes au chocolat, elle décide de les aider. Elle va donc recruter des mercenaires qui vont aider bénévolement les paysans à se défendre. Ces mercenaires ont l'idée géniale de barricader le village avec les sacs de farine, ce qui empêchera le général de leur tirer dessus car ça détruirait ce qu'il est venu chercher. Pour les remercier, les paysans leur offrent des serviettes personnalisées, ce qui les émeut beaucoup car ils ont tous lu le Guide galactique et l'utilité d'avoir toujours une serviette sur soi. Quand le général revient chercher ses sacs, c'est une grosse baston à coup de sabres lasers, de pistolets lasers, de canons lasers, de bazookas laser, une cavalerie qui arrive en retard, un robot androïde déprimé pacifiste cousin de Marvin et C3-PO, un nonagénaire cacochyme qui dézingue un char, des gentils qui meurent héroïquement et des méchants qui meurent banalement. Ca se termine par spoiler: la destruction du vaisseau interstellaire qui avait du coûter un sacré paquet de milliards de brouzoufs, la mort du général et de tous ses soldats. Tout ça parce que le régent était radin et ne voulait pas payer quelques sacs de farine. J'attends avec impatience le prochain volet où la pénurie de chocolat forcera le régent à envoyer sa flotte toute entière pour aller au supermarché du coin.
C'est mieux que la partie 1 mais il reste des lacunes. Les fondements de l'univers et de ses personnages ayant été posés dans la première partie, on sentait bien que Snyder allait nous mitonner une surprise pour la seconde partie. Et c'est vrai, en partie. La bonne surprise, c'est que c'est enfin rythmé. Et même très bien rythmé. On peut dire qu’il s'est lâché, qu'il s'est fait plaisir. Pratiquement que de l'action sous la forme de combat très impressionnants (ça envoi du pâté). Et avec la "Snyder touch" qui privilégie le visuel : c’est bien à fond dans le spectacle, la démonstration, voir l’exagération pour impressionner. Personnellement, cela ne m’a pas trop dérangé, on connait le personnage et son style. Finalement, c’est de mon point de vue très divertissant même si parfois j’ai pensé que c’était très bourrin en mode très improbable. Maintenant la mauvaise surprise. Essentiellement des remarques que j’ai relevé dans ma critique de la première partie. Principalement le manque d’originalité dans le scénario. C’est finalement trop simpliste, répétitif et on devine trop facilement l’issue de l’histoire. La réalisation fait appel à de nombreux mécanismes de facilités scénaristique trop souvent à la limite de l’invraisemblance. Et pour ne pas gâcher le plaisir à coup de reproches, je dois quand même mentionner plusieurs effets spéciaux bâclés. Mais bon, j’ai quand même pris plus de plaisir à regarder cette seconde partie sans que le bilan global soit très élogieux. On reste sur une production trop peu soignée à tous les niveaux comme si le délai de livraison du produit a été trop court. Autant vous dire que j’attends plus que jamais la Snyder cut.
Zack snyder est un bon "yes man" Le 2 ème volet "rebel moon " intéressant mais pas un chef d'œuvre L'actrice principale dégage bien. A quand les 2 films un? Tarantino quand tu veux pour "kill Bill " 1 et 2 en un seul film.
Aucune émotion, la première partie était déjà limite mais la vraiment c’est mauvais, certains plan sont pas mal mais c’est tout, les personnages ne sont pas attachant, ça manque cruellement de profondeur et le méchant n’est pas charismatique, pour ma part c’est une saga qu’on oubliera assez vite. À trop vouloir faire du Star Wars ou Dune, ben on se perd totalement avec des références qui ne sont pas honorables.
Je sais plus quoi dire sur Snyder, Le film est moche, les dialogues sont plats, l’émotion non plus. Mais au moins on rigole bien, je suis pas sûr que ce soit le but recherché mais la j’ai l’impression d’avoir vue un nanar du dimanche avec les premiers effets spéciaux. J’ai jamais était un grand fan de Snyder mais au moins il avais des plans dans ses films qui était beau. La plus rien, tout est vide et c’est dommage.
J'avais bien apprécié le premier opus... Le second est dans la même lignée... Cependant une première moitié de film laborieuse dans laquelle on assiste à un remake de la petite maison dans la prairie avec des violons et du mélodrama... Mais après cela, la deuxième moitié du film est rempli d action épique non stop et ce jusqu'à la fin... Ce genre d action qui manque cruellement par ex à la dernière bataille dans Dune 2 expédié en 10 min... Ici on a 1h d action qui fait plaisir même si tout n est pas parfait...
Après le film d'exposition: l'affrontement final, rated 13 donc. Belle imagerie, excellente bande sonore, chorégraphies de combat bien maitrisées, un peu long par moments au début, pour le reste, le director's cut promettra quelque chose de plus mature, ce qui manque le plus à cette version du film.
J'ai passé un bon moment film mafois simple mais efficace pas besoin de réfléchir, cependant le film mériterait plus de complexité face à un bel univers
Deuxième partie enfin terminée...je dis enfin car difficile de tenir devant un telle indigence, pas croyable quand on connaît le réalisateur. Scénario, dialogues, personnages, jeu, tout est insipide. De l'action, même pas bonne, et c'est tout. Même les scènes sensées être dramatiques sont pathétiques de niaiserie. Rien n'est crédible, on a qu'une hâte, que ça se termine...mais à qui peut s'adresser une telle production et quelle mouche a piqué Z. Snyder pour pondre un pareil navet ? Bon, allons marcher, j'ai vraiment besoin de me dégourdir les jambes.
"Rebel Moon – Partie 2 : L'Entailleuse", film d'action S.F américain réalisé par Zack Snyder, sorti sur Netflix en 2024. Suite de "Rebel Moon – Partie 1 : Enfant du feu" sorti en 2023. Une suite dans la ligne directe du premier, suite de l'histoire, même univers, distribution et personnages. Comme le premier, la réalisation est de bonnes qualité, le spectacle est généreux. On retrouve de nombreuses références, à Star Wars, Kurosawa … Beau travail graphique, décors, costumes … des batailles, de l'action, le divertissement fonctionne toujours bien.
L'avantage d'avoir enduré et écrit sur le 1er Rebel Moon, c'est qu'on a pas besoin de trop se casser la tête si on veut aborder la suite. Jugement lapidaire, et vous aurez raison de penser que les préjugés étaient en alerte avant même de lancer cette partie 2. Mais la raison principale est autrement plus simple : L'Entailleuse persiste et signe dans les âneries ayant conduit Rebel Moon à dégringoler du sommet des attentes aux profondeurs de l'indifférence.
On reprend pile après la victoire des rebelles menés par Kora (l'entailleuse) et Gunmar, le conflit est délocalisée sur leur bonne vieille planète de Veldt dont on ne bougera pas d'un iota. Pratique si on veut donner de l'envergure à une saga dont le terrain de jeu est galactique. Mais c'est vrai qu'avec une séquence de moissonnage aux allures de pub Fitness Park, on a tellement envie de rester là, à manger du ralentis sur des guerriers sous stéroïdes croisant la faux avec de braves agriculteurs. Et à se régaler l'ouïe sur une bande originale du toujours bien bourrin Tom Holkenborg (bon courage pour détacher un seul titre écoutable). Mais le plus beau arrive au moment d'une table ronde ou chacun de nos héros s'épanchera sur les raisons de sa rébellion. Deux heures d'exposition en décembre n'ont visiblement pas suffit, il faut y ajouter un flashback par personnage. En réel, presque dix minutes de gras avec tout plein de ralentis, des performances atones et une absence totale d'émotions derrière les images glacées sur-signifiantes. En gros, tout ce qui peut exaspérer chez Zack Snyder est encore là. On aurait tort de jouer les hypocrites, la cohérence veut que le style soit dans la continuité, mais bizarrement ça n'en fait pas une qualité ici. Étrange non ? Sinon, n'attendez rien de Jimmy, le protagoniste robotique vendu pour être pivot cette fois-ci. Il a le même temps d'écran que dans le premier film. Ça valait bien la peine de l'avoir gardé sous le coude !
Quand on entre dans la bataille, ce ne sera guère mieux. Comme on avait pu le constater dans la première partie, Snyder n'est même plus motivé pour offrir des séquences d'action qui valent leur pesant d'or. Le manque d'ampleur crève les yeux, le manque d'intensité aussi. Encore une fois, le maniérisme du réalisateur ne va rien arranger. Même le combat au sabre-las...à la machette fluorescentes pardon (on pourrait finir par croire qu'on a voulu émuler Star Wars) est bazardé sans le moindre intérêt. Les seuls plans à ressortir sont également les plus ridicules, comme par exemple Kora qui saute dans la salle des machines en tirant au blaster. Les couacs de montages n'aident pas (on alterne sans arrêt d'un endroit à un autre). Et on a même droit au cliché du dernier monologue existentiel avant la probable mort. Cette séquence à la rigueur passe mieux, car elle est tellement mal écrite et mal jouée qu'elle donnerait presque un cachet nanar à ce blockbuster décourageant de nullité. Sachant qu'aucun acteur ne pourra se vanter d'avoir participé à cette mascarade à plus de 150 millions de dollars, on évitera de s'étendre sur leurs performances. Même si pour certains, on peut arriver à en sourire. L'unique amélioration à relever concerne des effets spéciaux plus aboutis, et ce sera tout.
Soyons sages et restons-en là. Snyder clame qu'une version longue de 6 heures existe pour les deux films. L'inespéré (et très dispensable) Justice League a démontré que chez lui, deux heures de plus ne changeaient ses lacunes en tant que conteur et la pauvreté de ce qu'il raconte. Il n'y a plus qu'à espérer que Netflix enterre le projet d'une saga sur cet univers qui de toute façon n'a aucune personnalité. On aurait pu s'arrêter au premier film, et on aurait eu raison. Le deuxième vient le confirmer.
On jetterai bien encore 90% de cette seconde partie comme c'était déjà le cas pour la première. 20% de contenu sincère c'est bien peu sur plus de quatre heures de programme, du jamais vu. Un projet resté longtemps au placard sans développement, ni mûre réflexion, au final bien mal encadrée par sa plateforme de diffusion.
Une 2e partie dans la continuité de la précédente, avec ses (quelques) qualités et ses (trop nombreux) défauts. Un dyptique (ou plutôt future trilogie au vu de sa fin ouverte) qui aurait sans doute duré bien moins longtemps si Zack n'avait pas autant surabusé de ses slooow-moooooooo. Bref, du divertissement bruyant, étirééé et oubliable.