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ronny1
36 abonnés
913 critiques
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3,5
Publiée le 27 décembre 2020
Initialement John Ford devait diriger “Yellostone Kelly”, mais la production préféra lui confier “The Horse Soldiers” (Les cavaliers) au budget nettement plus conséquent. Le scénario développé par Burt Kennedy doit beaucoup au côté humaniste et anti va-t’en guerre propre au grand maître. Notamment, le commandant excité et bas de plafond rappelant fortement le revanchard et atrabilaire Lieutenant-Colonel Thursday de “Fort Apache” (Le massacre de fort Apache) mais malheureusement le médiocre Rhodes Reason est loin d’offrir la prestance d’Henry Fonda. Gordon Douglas fut donc choisi pour réaliser le film dont le rôle titre devait être tenu par John Wayne, mais ce dernier avait suivi son maître. Il fallait donc trouver une armoire à glace du même gabarit. Douglas venait de diriger un an auparavant Clint Walker dans “Fort Dobs” (Sur la piste des comanches) dont c’était le premier grand rôle au cinéma. Son gabarit (1,98 m) encore plus impressionnant que Wayne et son visage dur et impassible firent parfaitement l’affaire. Toujours côté casting, Andra Martin (Wahleeah) est superbement dirigée et filmée pour rendre crédible le bellicisme des matoux en rut. Dans les seconds rôles Claude Akins (le sergent) est la grande gueule parfaite et John Russel présente un chef indien des plus convaincant, contrairement à Ray Danton (le neveu jaloux du chef, de Kelly, de son assistant et peut-être même des coyotes, allez savoir!) qui semble déguisé dans une panoplie achetée chez Toys R Us. Comme toujours chez Douglas, la topographie n’est pas anecdotique et les paysages grandioses apportent un vrai plus, illustrant un déroulé sans temps mort, ramassé en 91 minutes. Un beau film trop méconnu, même si au vu du résultat de “The Horse Soldiers” nous pouvons regretter la décision des producteurs quant au choix du film pour John Ford.
Une bonne surprise. Un bon western avec une excellente histoire. Le héros est bien interprété, l'Indienne est séduisante, les Indiens sont traités sans manichéisme, les scènes d'action sont satisfaisantes quoique peu nombreuses et la mise en scène de Gordon Douglas, bien qu'étant loin du niveau de celle qu'il signera dans Rio Conchos, est correcte.
Encore un très bon western de Gordon Douglas, maître du genre. Humaniste, progressiste, honnête vis à vis du peuple indien, dont le mode de vie et les motivations sont présentées avec justesse, jusqu'au statut de squaw (jeu de mot acrobatique pour amateurs). Un film sans star, à l'interprétation passable, mais là n'est pas l'intérêt. Belle photo, superbes paysages et un script original : jolie réussite.
Le trappeur Kelly, refuse d'aider l'armée pour les conduire en territoire Sioux, souhaitant garder cette "entente cordiale" nécessaire à son commerce. Il se retrouve néanmoins forcé d'héberger une captive des sioux qu'il a sauvé de la mort. Un western tout en finesse et d'excellent facture. Peu d'action, peu de courses de chevaux, mais des moments intimes très beaux avec un jeune à qui il essaye d'apprendre le métier et avec la jeune indienne amoureuse évidemment. Rajoutez à tout cela la présence imposante des troupes du gouvernement et les recommandations pleine de bon sens de Kelly qui veut éviter les bains de sang "je connais un homme qui a voulu tuer un ours avec un bâton...." Très très beau western.
Sur le thème ultra classique de la haine entre indiens et blancs, Gordon Douglas nous livre un scénario sans véritable talent, au rythme mou, aux confins de l'ennui. Clint Walker est le seul à tirer tout juste son épingle du jeu, les autres acteurs étant peu crédibles, notamment le chef indien et son neveu, joués par des acteurs blancs tout comme l'indienne aux yeux bleus ! L'ensemble se mue par instant en une sorte de leçon de morale entre un trappeur têtu mais lucide et un chef indien respectueux de sa parole donnée. Les relations entre les personnages sont ternes, notamment entre le jeune trappeur inexpérimenté et l'indienne. Au final, ce western de série B n'apporte rien au genre. A voir pour la forme.
Parmi ses 15 westerns celui ci est un des moins bons malgré quelques séquences originales. Autant sur le plan du rythme fort lent,des gros plans presque médicaux et de l'ambiance écologique avant l'heure,il n'est que moyen. Gordon Douglas est un metteur en scène qu'on a du mal à reconnaître à cause de son style trop mouvant. Il change même d'un western à l'autre car entre celui-ci, « Chuka le redoutable » ou « le tueur qui murmure » la mise en scène est totalement différente. En plus,ce film est plein de bizarreries. Par exemple quelle idée as t-il eu de filmer la jeune indienne de cette façon? Plus éthérée qu'elle tu t'évapores!Quelle idée as-il eu aussi de présenter le jeune Anse comme un angelot triste et résigné? Puis de le faire mourir aussi bêtement et aussi injustement. Et ce couple d'indien,le tonton et le neveu,complètement extravagant et qui tient pourtant une grande place. Tout cela fait vraiment un drôle de film dans lequel je ne sens aucune maîtrise et beaucoup de n'importe quoi. Loin,très loin en tous cas de ses chefs d'oeuvres.
Un Western datant de 1959 réalisé par Gordon Douglas et écrit par Burt Kennedy qui se fera un nom par la suite dans le meme genre !!!! Une oeuvre qui trace l'histoire d'un trappeur nommé monsieur Kelly qui, avec l'aide d'un jeune cowboy, sauvera plusieurs fois la vie d'une jeune Indienne prisonnière et harcelé par le peuple Sioux qui avait pour ennemi à l'époque la cavalerie Américaine. Un film qui n'échappe pas aux règles du genre, de magnifiques paysages avec comme décors montagnes et collines, une musique splendide, des fusillades, de la vengeance, je me lasse jamais de voir le genre Western de cette époque qui possède un charme désuet. Bonne interprétation de la troupe de comédiens avec en tete le colossal et bon Clint Walker, acteur méconnu pour le jeune public. Un long métrage à découvrir.