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Adrien M
23 abonnés
33 critiques
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4,5
Publiée le 11 mars 2024
Le film réussit le tour de force de parler de dépression sans la nommée, car nous restons tout le long dans l’abysse des pensées d’une petite fille perdue dans un moment critique de sa vie. Les effets visuels sont bluffants mais certains choix pourront effrayer les enfants, d’où l’importance qu’ils soient accompagnés pendant la séance mais aussi après, pour la compréhension.
Il m'a fallu un certain temps pour m'immerger dans l'intrigue de ce film d'animation, mais une fois parvenu au moment de la révélation, l'impact émotionnel est saisissant. La qualité du dessin et de la photographie atteint un niveau d'excellence remarquable.
« Le Royaume des abysses » suit les aventures de Shenxiu, une jeune fille dé-laissée par sa mère et élevée par son père qui a fondé une nouvelle famille dont elle se sent un peu exclue. Le jour de son anniversaire, elle va découvrir un monde sous-marin inconnu. Là, en plus de créatures marines étranges, elle fera notamment la rencontre de Nanhe, directeur du Restaurant des abysses, qui changera sa vie à jamais. Véritable odyssée entre rêve et réalité, ce film d'animation chinois va à cent à l’heure et fera parfois penser à un mélange entre « Le voyage de Chihiro » et au récent « Le voyage vers la Lune » notamment par sa folie visuelle et son esthétisme époustouflant. Tantôt mélancolique, de temps en temps violent, parfois onirique, cet animé ne laissera personne indifférent, même s’il faut reconnaître que son scénario complexe et certaines longueurs pourront en laisser certains sur le carreau !
Deep Sea n'a malheureusement pas été distribué en Espagne. Il a donc fallu s'arranger pour visualiser l'œuvre en mandarin, sous-titré en anglais. Quelle beauté ce film ! J'ai été complètement abasourdie par l'immense travail d'animation qui ressort de ce film d'animation pour adultes (l'histoire saura aussi parler peut-être à des adolescents mais le public visé semble davantage adulte). Il aura fallu quand même sept ans au réalisateur pour peaufiner son travail.
Chaque plan est composé comme un film de Miyazaki, où chaque petit détail a sa place. Le style hyper réaliste mélangé avec une animation plus fantaisiste embarque le spectateur à bon port.
L'histoire comme de coutume dans les productions chinoises, se débarrasse du pathos larmoyant pour nous émouvoir avec sobriété et talent. Le scénario se veut malgré simple en ses débuts. Il faudra juste être attentif à tout ce qui vous entoure pour analyser le film et comprendre sa profondeur.
Les personnages secondaires sont plein de vie et nous entraîne bien dans cet univers coloré mais aussi hypervitaminé. L'on a vraiment l'impression de se retrouver dans un restaurant en pleine Chine tant l'ambiance, le mouvement des caméras et la construction des plans sont bien pensés.
Le film se calme un peu sur sa seconde partie et travaille davantage l'intime entre ses personnages.
Deep Sea pourra sans doute effrayer le public européen peu habitué aux œuvres décalées produites dans l'Est, à Hong Kong par exemple (œuvres mêlant Kung-Fu et fantaisie comme Shaolin Kung-Fu). Pourtant, en y regardant de plus près. Il y a une foule de détails qui permettent de jeter un autre regard au film et confirmer que c'est bien aux adultes qu'on s'adresse.
L'histoire est avant tout la trajectoire d'une petite fille tombée dans la dépression et la perte de l'envie de vivre au point de vouloir en finir (la fin semble confirmer ce point). Impression renforcée avec les plans réalistes où l'héroïne évolue dans une palette de couleur froide, un temps qui s'écoule au ralenti. La rondeur des personnages qui l'entourent (exagérément en surpoids) pour accentuer cette notion du bonheur qui échappe à l'héroïne (être en surpoids en Chine autrefois signifiait le fait d'être heureux).
Ce film inclue tellement de détails au double sens, qu'il est impensable de le visualiser et saisir tout son sens. Il se distingue en cela de Miyazaki qui en sa jeunesse produisait des œuvres plus accessibles. Le bestiaire et le folklore Chinois aide aussi à la grille de lecture sur la place des morts et l'influence qu'elle a sur les vivants en Chine. La jeune héroïne est accueille chez les vivants comme chez les morts, comme un fantôme apportant le malheur. On la rejette et on l'ignore (chez les vivants), on la craint, on souhaite à tout prix son départ (dans le monde sous-marin). C'est au moment d'embrasser réellement sa peur de vivre que l'héroïne finit par ne plus être un mort-vivant. Elle trouve finalement sa place suite à l'échange avec Nahe. Elle n'est plus un fantôme, elle revient à la vie au sens littéraire comme figuré.
Enfin Xiaopeng laisse une foule de détails permettant de dénoncer quelques tares de la société chinoise. La surconsommation et la société du spectacle (personnages en surpoids, la croisière tournée en ridicule dans les yeux de l'héroïne, la gestion chaotique du restaurant, omniprésence des téléphones pour tout noter). L'avidité, Nahe paie en quelque sorte son obsession d'avoir exploité ses clients et perd tout ce qui lui est cher. La société du paraître et cette obligation à toujours avoir l'air heureux même quand on ne l'est pas (mère de l'héroïne, Nahe, l'héroïne). La dénonciation de la gastronomie chinoise qui essaie de se payer la tête du client en vendant n'importe quoi à un prix d'or. J'ai vraiment adoré cette œuvre pour les réflexions qu'elle apporte sur le monde oriental. C'est très intéressant.
Dernièrement, je trouve la fin pas si convenue qu'on l'attend mais elle est amenée intelligemment. C'est un petit bijou d'animation à découvrir pour les amateurs d'œuvres originales.
Film hyper triste du début à la fin. Je ne m'attendais pas à sa et mes enfants on eu peur. De jolie couleur parfois, très peu par raport au monstre et a la noirceur qu'on vois tout le long.
les films de la sourie avec les grandes oreilles n' ont qu'a bien se tenir. le graphisme est fabuleux, les détails, malheureusement, l' histoire est trop fouillis.
Shenxiu est une jeune fille renfermée sur elle-même depuis la séparation de ses parents. Oubliée par son père et sa belle-mère qui ont eu un deuxième enfant, elle embarque avec sa famille sur un bateau de croisière. Suivant une créature étrange qui semble la guider vers sa mère, Shenxiu passe par dessus bord et découvre un univers marin coloré dirigé par Nanhe. En salle le 21 février.
spoiler: "Le royaume des abysses" est un film d'animation chinois absolument magnifique à regarder. L'univers graphique est fourni et travaillé, proposant une palette très diversifiée de personnages et de décors chatoyants, probablement appuyés par un budget Conséquent. On suit avec curiosité le parcours de la jeune fille vers sa mère qui l'a abandonnée, ne sachant pas toujours où le réalisateur souhaite nous emmener. L'histoire est intéressante mais prend réellement son envol dans la dernière partie du film qui accélère d'un coup, expliquant coup par coup les noeuds du scénario. Bombardement d'émotions garanti même si j'ai été perdu plusieurs fois.
Quelle claque, quelle claque ! Sortir de la séance de cinéma a été très difficile. Tout ne peut que sembler gris et terne, après avoir assisté à pareille explosion de couleurs ! Boule de puissance, le Royaume des abysses est une histoire simple en apparence. Shenxiu est une petite fille qui souffre de la séparation avec sa maman. Emmenée en croisière par son père et sa nouvelle femme, elle se retrouve projetée dans l'océan pendant une tempête. A partir de ce moment, se déploie l'explosion. C'est coloré, nous l'avons dit, mais ça bouge aussi de partout. A un niveau absolument dingue ; on ne sait ou donner de la tête, l'animation fourmille de détails ! A tel point qu'on se retrouve un peu perdu. Il n'est pas possible de suivre tout se qu'il se passe en même temps à l'écran, et rapidement, on se laisse simplement porter par la musique sublime du film. Ou veut-il en venir ? La question se pose bien une heure et demie durant, avant que le dénouement final ne parvienne à répondre à toutes les questions qui se posent, dans un moment d'émotion merveilleux. Le Royaume des abysses m'a laissé sur le même sentiment que l'Histoire sans fin de Wolfgang Petersen. C'est une histoire, mais pourtant, on atteint un niveau assez impressionnant de réflexion sur beaucoup de sujets. Par l'intermédiaire de Shenxiu, Tian Xiaopeng évoque la perte du prochain. Comment affronter les moments difficiles ? Comment garder la tête hors de l'eau ? Est-il possible d'aller de l'avant, quand la douleur nous ramène sans cesse en arrière ? Pour aborder ces interrogations, il s'intéresse à l'imaginaire. Qu'est-ce que l'imagination, comment se forme t-elle ? Quels éléments la nourrissent ? La claque est magistrale, à la hauteur du sentiment de perdition qui peut gagner au milieu du film, et que je soupçonne d'avoir été organisé, à dessein, par le réalisateur ! Enfin, une mention spéciale est à décerner aux voix chinoises des personnages. Sans elles, beaucoup de la couleur (Au sens figuré !) de cette œuvre n'aurait tout simplement pas existée. Si le Royaume des abysses est un film ou l'humour et l'absurde se mêlent largement pour offrir un bon moment, c'est autant grâce aux petites mains de l'animation qu'à ces voix au caractère affirmé. Et Nanhe, quel personnage !
Un film d animation chinois assez étonnant parcequ au niveau graphisme c est assez surchargé,des le début c est une avalanche d images et de couleur qui peut rebuter mais qui au final est assez plaisant. Surtout il est étonnant sur les thèmes abordés qui sont très intéressants mais qui je penses, ne sont pas adaptés a des enfants de 10 ans, car c est assez lourd et triste. Une jeune fille vivant avec son père et sa belle mère est assez négligée, de plus elle est abandonnée par sa mère qui ne lui donne pas de nouvelles, s embarque dans une croisière. La nuit une grosse tempête surgit et emporte la jeune fille sous la mer et va découvrir un monde sous l a mer et va vivre des grosses aventures. Une animation très intéressante.
Une catastrophe superficielle écoeurante dans son excès et son manque d'intelligence narrative. Caricatural et ridicule dans le traitement des personnages qui sont profondément vides, l'image est très laide , un enchaînement perpétuel de mauvais effets 3d inconsistants. Le rythme est une accélération continue et répétitive qui fonce nul part. En somme une très très mauvaise copie d'un Myazaki.
Ce film est tout simplement horrible, interminable et le scénario creux, sombre et dérangeant. Ils ne faut surtout pas y amener vos enfants car tout est effrayant et horrifique pour eux. ( 15 ans minimum selon moi) Le pire film qu’on ai jamais vu
Nous avons amené nos enfants Film pas du tout adapté ! Il relate du divorce du suicide et de l absence d amour ! Quelle images souhaitons nous donner à nos enfants ?
Un brouillon cauchemardesque qui fait mal à la tête. Une purge. C est le genre de film dont j aurais adoré collectionner les autocollants panini mais plus jamais je le regarderai.
* Esthétiquement : Je n'ai jamais rien vu de pareil ! Magnifique... * L'histoire : Il faut s'accrocher, et me fait penser au voyage de Shihiro... * Mal au cœur : Ça tourne , c'est coloré, c'est alambiqué....ne pas y aller si on a le mal de mer 🤮... * Les voix : Vu en Vo, ça parle fort et très vite ...surtout le mec. C'est très reposant lorsque la petite fille parle ....
C'est une histoire bouleversante. Elle l'est d'autant plus si vous êtes fan du monde de Disney, par sa capacité à vous retourner. Que vous soyez un jeune adulte ou un parent, vous allez être surpris.
Quelques défauts subsistent à mes yeux. L'image expressionniste et en mode aquarelle/peinture à l'encre est fatiguante pour l'œil. Le début m'apparaît en plus assez brouillon (la caméra tourne autour de l'enfant) et tous les personnages hommes sont en surpoids (pourquoi ?) sauf le principal. Mais n'importe qui admettra que le studio a fait de réels efforts financiers et on s'aperçoit de son talent pour le CGI. Les soupires de Shenxiu m'ont semblé interminables (autant que des personnages comme Orihime et ses Kurosaki-kun). La bande son est également en retrait et ne supporte pas le film comme il le mériterait (à l'exception de la fin).