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Rarement un héros aura été aussi antipathique. Au secours, pourquoi s’entêter à vouloir l’aider quand on se fait autant rabrouer de tous les côtés.
Un western qui aurait pu être plus interessant si la trame s’était étoffée. Les lieux sont superbes mais on aurait aimer voir autre chose s’y passer
Un western qui aurait pu être plus interessant si la trame s’était étoffée. Les lieux sont superbes mais on aurait aimer voir autre chose s’y passer
Ce Western de 1964 réalisé par Burt Kennedy est dans son ensemble sympathique mais ce n'est pas un sommet du genre, on comprends qu'il soit méconnu !! "A l'Ouest du Montana", qui a de superbes paysages, allie comédie pour finir à la tragédie, je trouve que ça ne colle pas bien les deux, au début, je me demandais s'il allé y avoir de l'action, ça arrive, mais le récit a l'air forcé. Un homme a fait une promesse à un vieil ami de s'occuper de son fils pour avoir les reines de l'héritage du ranch familial. Les choses vont ètre difficile puisque le jeune homme dépense dans le poker, les prostitués et le vieux compte le marier via une petit annonce avec une femme et un enfant. Ce film est interprété par des acteurs méconnus à l'époque, pas de stars, les comédiens sont bons mais l'ensemble parait un peu gentillet et pas assez de caractère pour que ça reste dans nos mémoire. A voir pour se distraire, rien de plus.
Passè à la rèalisation en 1961 ("The Canadians", avec Robert Ryan), Burt Kennedy signait là son deuxième western derrière la camèra! Et autour de ce personnage de vieux cowboy bourru qui doit èlever un enfant!
spoiler:
Devenu grand, l'enfant en question va devoir faire sa propre èducation a la dure et le vieux cowboy se chercher une femme par le biais des petites annonces!
C'est une bonne histoire que d'autres tels que Budd Boetticher par exemple auraient certainement bonifiè par la mise en scène! Mais Kennedy ne prendra jamais la rèalisation pour autre chose qu'une simple technique! Pour autant dans "Mail order bride" qu'il signe en 1964, la force du rècit suffit à nous faire croire rèellement aux personnages! Pas besoin de grandes stars! Ça tombe bien, Buddy Ebsen et Keir Dullea (quatre ans avant la renommèe internationale avec le "2001" du maître Kubrick) n'en sont pas! Le film tout entier est assez bien traitè, sans grand effet de mise en scène, mais Kennedy sait raconter une belle histoire! Ne serait pas là l'essentiel ?
C'est une bonne histoire que d'autres tels que Budd Boetticher par exemple auraient certainement bonifiè par la mise en scène! Mais Kennedy ne prendra jamais la rèalisation pour autre chose qu'une simple technique! Pour autant dans "Mail order bride" qu'il signe en 1964, la force du rècit suffit à nous faire croire rèellement aux personnages! Pas besoin de grandes stars! Ça tombe bien, Buddy Ebsen et Keir Dullea (quatre ans avant la renommèe internationale avec le "2001" du maître Kubrick) n'en sont pas! Le film tout entier est assez bien traitè, sans grand effet de mise en scène, mais Kennedy sait raconter une belle histoire! Ne serait pas là l'essentiel ?
C’est affligeant d’utiliser le genre western de cette manière, l’histoire ne pouvait se concevoir que dans une comédie légère, à une autre époque et dans un autre milieu. En dehors de la sensibilité et de la douceur de Loïs Nettleton il n’y a rien à sauver car les extérieurs ou les décors, pour beaux qu’ils soient, sont déplacés dans ce contexte. On sent bien que Burt Kennedy qui a conçu des scénarios intéressants pour les autres ne sait pas les utiliser lorsque c’est lui qui met en scène. Le rythme des séquences est mauvais et il n’y a aucune recherche de mise en si ce n’est des ratages. Les acteurs ne sont pas dirigés et aucun n’a de la consistance en dehors de Marie Windsor que l’on a à peine le temps d’apercevoir alors qu’elle est censée se marier à la fin du film. Un beau gâchis.
Ce western reprend un thème souvent abordé au cinéma et qui ne sera jamais épuisé, celui du jeune homme mal élevé, frondeur, bagarreur, buveur, joueur et toujours sûr de lui, qui va être pris en charge, guidé et éduqué dans la bonne voie par un vieil ami de son père récemment décédé. Le ton monte rapidement entre l'homme d'âge mûr (Buddy Ebsen) et le jeune vaurien (Keir Dullea). L'animosité gagne du terrain et il va falloir trouver une solution des deux côtés car le tuteur a une option d'héritage sur le ranch du gamin. Le jeune souhaite récupérer son bien par tous les moyens tandis que le vieux cherche à assagir le récalcitrant. Voilà un western cocasse et singulier qui sort des sentiers battus et mené quelque peu sur le ton de la comédie. Cela n'évitera pas les drames, les scènes de bagarre et les coups de feu mais ces derniers sont limités au strict minimum. Burt Kennedy nous livre un travail soigné et intéressant à suivre. La morale sera sauve comme toujours dans ces situations.