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traversay1
3 645 abonnés
4 878 critiques
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3,5
Publiée le 26 janvier 2024
Si l'acteur italien Giuseppe Fiorello a décidé, à plus de 50 ans, de passer pour la première fois derrière la caméra, ce n'est pas à cause d'une envie irrépressible mais parce qu'il lui semblait nécessaire et urgent de raconter une histoire sicilienne des années 80, sur sa terre natale, basée sur des faits authentiques. Hormis son dénouement brutal, Stranizza d'amuri respecte les codes du film d'initiation, pour deux jeunes garçons amoureux, mais dans un contexte bien particulier, homophobe, de la Sicile de 1982, dans un été où l'Italie remporte la Coupe du monde de football, face à l'Allemagne. L'événement, vécu à travers de vieux postes de télévision, et le monde du travail (réparation de motocyclettes, préparation de feux d'artifices, carrière à ciel ouvert) donnent au film un contexte bien délimité avec, en sus, de splendides paysages siciliens et les chansons italiennes de l'époque. La mise en place est un peu lente mais elle est nécessaire pour comprendre les tenants et aboutissants d'un fait divers qui choqua l'Italie entière et permit, paradoxe ironique, au mouvement LGBTQ de gagner du terrain dans l'opinion publique. Sensible et honnête, même si quelques arrangements ont été pris avec la réalité, Stranizza d'amuri est une histoire éloquente et à portée universelle, en un temps où les valeurs de tolérance et de liberté sont loin d'être acquises pour tout le monde.
Gianni est un garçon solitaire qui revient vivre chez sa mère et son beau-père après un passage en maison de correction pour ses penchants homosexuels. Il mène une vie difficile et la seule attention qu'il reçoit, c'est quand il subit les moqueries des autres ou les crises de colère du compagnon de sa mère. Cependant, sa rencontre avec Nino va tout changer. Un changement de décor et d'atmosphère au sein d'une famille ouverte et unie en apparence, mais quelques kilomètres ne changent pas une mentalité partagée partout ailleurs... Bien qu'inspiré spoiler: d'un fait divers connu sous le nom du crime de Giarre avec le meurtre homophobe et impuni de deux garçons , Giuseppe Fiorello préfère se concentrer sur l'amour et cette envie de liberté sans pour autant éluder le climat homophobe qui régnait à l'époque. Un film au récit et à la mise en scène trop conventionnels qui ne va pas au bout des choses concernant l'hostilité, les relations familiales destructrices, le contexte social, les traumatismes, etc. Pour un film de deux heures, le contenu est frustrant et le rythme inégal. De plus, j'ai trouvé la romance sans étincelle. Pour autant, "Stranizza d'amuri" n'est pas une déception. J'ai apprécié l'ambiance insouciante estivale qui contraste avec l'homophobie ambiante et la dernière partie est très solide, mais je m'attendais à quelque chose de plus puissant.
Très bien. Maintenant passons aux blagues (attention film sur un sujet grave). blague 1 : on peut remettre à la mode les pantalons taille-hautes à la mode pour les hommes svp ? C’est bcp trop stylé !!!! voilà j’espère que vous avez rigolé les loulous ! Et aussi je suis FJ (Forever Jalouse) du fait que jamais je ne pourrais être aussi stylée qu’un garçon qui porte une combi de mécaniciens… la vie est un chien… Imo c’est un film a voir, les images sont superbes et le sujet et bien traité avec beaucoup de délicatesse et de douceur (ptn je suis poète)
Un nouveau TORNATORE en Giuseppe FIORELLO est né ! La sicilianité dans ce qu'elle a de plus sauvage ne pouvait être mieux dépeinte à travers l'évocation d'un fait réel bouleversant !