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    La vie est un long fleuve tranquille
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    bastien P.
    bastien P.

    34 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2017
    une comédie hilarante ou on rie énormément . la famille groseille dans le film ma fais énormément rigoler, dans le film . c'est hilarant comme tout . je le recommande .
    Florent B.
    Florent B.

    76 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juillet 2019
    Une comédie culte, véritable choc des cultures, ou les détails de la pauvreté et de la misère sociale deviennent comique. C'est une réussite, car c'est une chose pas forcément facile à faire ressortir au cinéma. Les répliques, maintenant cultes, fusent, et la galerie de personnages apportent beaucoup de piquant dans cette folle histoire à l'humour corrosif. On adore et c'est ce qui rend ce film indissociable de la comédie française.
    Cola Geek 43
    Cola Geek 43

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 septembre 2012
    Un film culte de la comédie française des années 80 à voir et à revoir !!!
    bruno E.
    bruno E.

    18 abonnés 645 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2015
    énorme à sa sortie, le film a quand même mal vieilli.
    de l'humour qui fait grincé les dents comme j'aime.
    la caricature bien utilisée.
    j'ai encore la chanson du curé dans la tête.
    reste tout de même une référence dans la comédie française.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 décembre 2014
    Chatiliez, dans l'outrance comme d'habitude, livre sans doute sa comédie de mœurs la plus aboutie avec La vie est un long fleuve tranquille (parce que Tanguy et surtout le Bonheur est dans le pré, franchement ...). La caricature est grossière, mais tellement percutante car finalement pas si loin de la réalité.
    Patrick Bouchite, collaborateur régulier de Chatiliez (qui raffole d'acteurs à "tronche"), incarne tout en exagération un mémorable père Aubergé. De manière générale, grosse prestation de l'ensemble des acteurs.
    Salim S
    Salim S

    50 abonnés 500 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2012
    Très bien écrit et mis en scène. Du début à la fin on garde la même registre, la même ambiance. Pourtant, l'histoire commence à partir en "cacaouette" mais l'ambiance est toujours "de quesnoy" même si ils se font dissoudre par leur famille "rival"
    Pascal I
    Pascal I

    777 abonnés 4 137 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2009
    Pittoresque et beauf à en crever !
    Aurélien Vaillant
    Aurélien Vaillant

    14 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 juillet 2013
    Comédie sociale culte des années 80, « la vie est un long fleuve tranquille » confronte joyeusement les clichés inhérents aux classes bourgeoises et défavorisées du nord de la France. En prenant le contre-pied systématique du politiquement correct (le trait est volontairement forcé et l’intrigue, minimaliste, ne s’embarrasse pas de développements), Chatiliez semble railler les théories les plus caricaturales de l’hygiénisme social ; pour se moquer à la fois du pauvre (forcément douteux), mais surtout du nanti, qui craint sa « contagion » mais l’envie au fond pour sa vitalité.

    Le film de Chatiliez confronte deux familles à l’opposé de l’échelle sociale, présentées chacune comme une parfaite représentante de ses valeurs de classe, donc forcément antinomiques.
    les Le Quesnoy, bourgeois aseptisés, casaniers et bien-pensant, mènent une existence rangée et pieuse, conforme en tout point à l’idéal de la famille chrétienne aisée. Les Groseille, quant à eux, sont des prolos aux mœurs plus que discutables, vivant d’expédients et de combines. Affichant sans complexes leur mépris des lois sociales aussi bien qu’une absence totale de retenue de leurs pulsions, ces derniers paraissent représenter aux yeux des bourgeois l’archétype de la famille de cas sociaux « nuisibles ». De même que les Le Quesnois semblent incarner pour les Groseille le cliché des versaillais coincés, ennemis de classe de par leur affiliation avec l’EDF.
    Tout l’intérêt de cette confrontation tient dans le fait que le réalisateur n’a pas souhaité se limiter, pour sa satire, à un seul angle d’approche : Les pauvres sont bien ici tels que les riches les fantasment et inversement. On assiste à la mise en relation de deux clichés totalement contradictoires, normalement antithétiques, qui aboutit à une improbable (et jouissive) cohabitation.
    Leur seul point commun : un taux de fécondité au dessus de la moyenne, bien que pour des motifs manifestement opposés (idéal chrétien pour les uns, tendance à la copulation pour les autres). C’est par là que leurs destins vont être amenés à se rejoindre, dans le cadre d’un échange imprévu de leur progéniture… Qui va avoir des conséquences calamiteuses pour les Le Quesnois.

    On retrouve dans ce film, et c’est ce qui fait sa force comique, une mise en acte de la crainte de la contagion des classes sociales favorisées par l’immoralité supposée des pauvres.
    Maurice, le petit bourgeois élevé chez les « cas-soc’ », va se révéler, plutôt malgré lui d’ailleurs, le ver dans le fruit qui va amener à l’explosion du foyer, jusqu’ici « harmonieux, » des Le Quesnois. Des éléments de « corruption »* vont ainsi apparaître, progressivement au départ, dans leur quotidien douillet et bien réglé : malversations financières pour étouffer le scandale, mensonges auprès de leurs enfants sur l’origine de Maurice, érotisation de sa mère naturelle par celui-ci… Cette « décadence » va subitement s’accélérer vers le milieu du film avec la fréquentation des enfants Groseille par les rejetons Le Quesnois : « Malsaine » influence qui va précipiter la plupart d’entre eux sur la « pente du vice » (toxicomanie, délinquance, sexualité exacerbée…), c’est à dire à un rejet complet des sacro-saintes valeurs parentales. S’insinuent même des éléments quasi surnaturels, comme la grossesse inexpliquée de la bonne peu après l’arrivée de Maurice… Les parents se trouvant finalement affecté à leur tour par ce « mal » insidieux (la mère délaisse ses devoirs de maîtresse de maison et le père se découvre subitement une libido), l’édifice de l’idéal familial bourgeois va sembler vaciller sur ses fondations, à deux doigts de l’effondrement.

    A la fin du film, la seule solution encore envisageable pour les Le Quesnois semble être l’exil (provisoire) à l’occasion des traditionnelles vacances au Touquet, pour s’isoler de la source « corruptrice ». Maurice les accompagnant, on peut s’interroger sur les probabilités de réussite de l’entreprise.

    Le contact avec les marginaux révèle ainsi la véritable « éthique » des bourgeois dans leurs rapports aux classes populaires, bien éloignée de l’hypocrite charité chrétienne affichée.
    Le plus amusant c’est, qu’à l’inverse, les Groseilles restent inchangés tout au long de la confrontation : « affreux, sales et méchants » (comme dans le film d’Ettore Scola), résolument imperméables à l’influence « civilisatrice » de la famille bourgeoise, mais au final bien plus drôles et épanouis. De leurs rapports avec les Le Quesnois ils ne retiennent que l’aspect financier, et l’argent fourni par ces derniers ne modifie en rien leur façon d’agir ou de penser. Tout au plus deviennent-ils plus « bling-bling »…

    Pour terminer, il est intéressant d’observer les positionnements des différents protagonistes face à cette dualité manichéenne. Globalement, la plupart des personnages adoptent un positionnement assez unilatéral, très peu transversal, vis a vis de l’identité de classe et des valeurs qui y sont associées. les Groseilles restent « Groseilles », les Le Quesnois « deviennent » pour la plupart des avatars des Groseilles ou demeurent « Le Quesnois » (comme le benjamin) : Ils sont dans une logique « soit l’un, soit l’autre ».
    Le petit Maurice est le seul à s’inscrire dans une double appartenance, jonglant entre les milieux en fonction de ses besoins, de ce qui l’arrange. Il paraît être le plus à même de s’en sortir dans le futur, et en même temps paraît condamné à la solitude, car incapable de partager sa vision avec qui que ce soit dans son entourage (sauf, peut-être, Ahmed qui partage avec lui une forme de double identité culturelle). Bernadette est plus à plaindre encore, du fait qu’elle se situe, à l’opposé de Maurice, dans un rapport de double aliénation. Elle n’est plus « Le Quesnois » (elle n’a plus confiance) sans être devenue « Groseille » (elle les déteste). C’est elle la « vraie » marginale du film. Son seul espoir réside dans l’oubli et un retour à l’état de « Le Quesnois », sans tirer aucun bénéfice de son expérience, tant son rejet est massif.
    Enfin, reste Josette l’infirmière, qui joua le rôle de « Deus ex Machina » en intervertissant les nourrissons pour se venger de son amant. En ruinant la réputation de celui-ci, elle peut enfin obtenir quelque chose pour elle, ce qui lui était refusé jusqu’ici. Certes, elle n’obtient pas la promotion sociale si longtemps espérée (le remariage sans cesse repoussé n’est jamais venu), mais elle récupère l’amant tyrannique, désormais vaincu et humilié, rien que pour elle. Sans risque de se faire de nouveau dominer par lui. De par cet acte, libérateur et véritablement rebelle, on peut penser qu’elle seule tire vraiment son épingle du jeu dans cette forme de luttes de classes.

    *Au regard de la morale bourgeoise
    Benoit Charbonnier
    Benoit Charbonnier

    6 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2021
    Ce film est un véritable moment du cinéma français. Il retranscrit à merveille les inégalités sociales et les conséquences de naître dans une famille pauvre ou riche sur la vie sociale.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    365 abonnés 1 814 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 décembre 2024
    Rien que pour le passage "Jesus Reviens" ce film mérite d'être regardé ! Une satire sociale piquante.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    108 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mars 2021
    Sorti en 1988, ce film truffé de scènes et répliques cultes – on pense notamment à la kermesse avec le père Aubergé et son interprétation engagée du fameux « Jésus revient » et à la séquence où la bonne est découverte enceinte, avec son mémorable « Ne jurez pas Marie-Thérèse » – se laisse toujours regarder avec un plaisir absolu. La prestation d’Hélène Vincent est juste géniale dans son rôle de mère de famille catho à la bonne humeur inébranlable et qui va progressivement s’effondrer devant la somme des contrariétés qui viennent perturber la vie millimétrée qu’elle régissait avec ses cinq enfants. Mais citons aussi les tordants Catherine Jacob, André Wilms, Daniel Gélin, Patrick Bouchitay, et évidemment Benoît Magimel qui à l’âge de 13 ans obtenait ici son premier grand rôle. S’il est un tantinet brouillon, le scénario de La vie est un long fleuve tranquille a néanmoins le mérite de ne pas tomber dans la simplicité que l’on pouvait craindre avec ce point de départ jouissif qu’est l’échange de deux bébés à la maternité, l’un issu d’une famille de bourgeois tradis, les si respectables Le Quesnoy, l’autre issu de la famille la plus populo qu’on puisse imaginer, les inénarrables Groseille. Délicieusement caricatural et franchement jubilatoire.
    Tendax_montpel
    Tendax_montpel

    33 abonnés 631 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2012
    Une bien belle comédie française ! Certains aspects sont peut-être un peu trop théâtraux, mais globalement l'ensemble est savoureux. De la chanson "Jésus revient" à certaines scènes cultes, ce film au scénario travaillé explore avec délice la rencontre entre les Groseille, très beauf (voire limite Lumpen), et les Le Quesnoy, cathos avec doigt sur la couture du pantalon... Une référence, à voir et revoir !
    Vinz1
    Vinz1

    186 abonnés 2 450 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2019
    Une comédie française corrosive qui écorne aussi bien les familles bourgeoises catholiques que celles des beaufs finis du Nord de la France. C'est bien joué, cynique, à l'image de la fin grandiose ! Mais surtout, c'est rempli de scènes (voir celle du spectacle dans la paroisse) et de dialogues ("cf. "c'est lundi, c'est raviolis !") devenus désormais cultes. Un sacré film d'époque !
    willycopresto
    willycopresto

    134 abonnés 1 354 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2016
    "La vie est un long fleuve tranquille" (1988) C8 le 11.10.2016

    Une petite merveille d'Etienne Chatiliez que je connais par coeur mais que j'ai toujours plaisir à revoir ! Pour son premier long-métrage, il avait gagné le jackpot avec un feu d'artifice de Césars, et d'emblée une réputation de "bancable" puisque cette oeuvre a attiré plus de 4 millions d'acteurs en salles. Ce n'est du reste pas son seul succès !
    Je suis roubaisien de naissance comme Chatiliez, un peu plus âgé que lui, et je suis convaincu que son esprit lorsqu'il était tout jeune, avait été marqué comme le mien par cette incroyable, inimaginable échange involontaire de bébés dans une maternité roubaisienne, qu'on avait découvert que bien plus tard quand les enfants étaient ados ! La presse s'en était largement fait l'écho et je me souviens d'une famille plutôt modeste habitant le nouveau Roubaix, et une autre plus aisée qui avaient fait le bonheur de nombreux journaux en mal de copie. Là s'arrête l'inspiration du réalisateur car pour le reste, la fiction n'est pas du tout conforme à la réalité mais ne s'en éloigne pas trop non plus...
    Le scénario est incroyablement bien écrit, sans fausse note, et dès les premières minutes on entre fasciné dans l'histoire. Sauf ceux qui sont hermétiques aux films d'enfants. Et si Chatiliez ne voulait pas de vedette dans son film (sauf Daniiel Gélin) il a bénéficié d'un directeur de casting exceptionnellement doué car tous les acteurs semblent touchés par la grâce de leurs personnages ! Tous, je dis bien tous jouent vrai !
    Images superbes, musique qui se fait oublier ce qui est bien la meilleure qualité qu'on puisse en attendre au cinéma, seul un tube (Jésus, reviens) apparaît parfois comme un gimmick ! Admirable.
    On aurait pu s'attendre à un développement dramatique, tragique, mais non : Chatiliez a fait dans la sobriété et quand survient le mot "fin" sur l'écran, on aurait aimé que ça continue...
    A voir ou revoir ! Dans la réalité, que sont devenus les enfants qui doivent avoir aujourd'hui la soixantaine ?
    willycopresto
    Philippe C
    Philippe C

    101 abonnés 1 059 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2024
    Contrairement à certains critiques, je trouve que ce film n'a pas vieilli. Je le revois avec plaisir tellement cette caricature douce-amère de la bourgeoisie versus les classes défavorisées sonne juste et au fond, reste toujours d'actualité. Il suffit de voir le succès des films sur Les Tuches...
    A mon avis le film est plus subtil qu'il n'y parait et pose au dela de la peinture de classe, le problème de la part de l'hérédité et de l'éducation dans la construction de l'homme, celui aussi de l'amour blessé et de la jalousie et enfin celui de la capacité à s'adapter aux changements que nous impose le destin
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