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    La vie est un long fleuve tranquille
    Note moyenne
    3,8
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    Julie M.
    Julie M.

    32 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 mai 2013
    Absolument génial. Ce film ne vieillit pas et on rit toujours autant.
    Scénario et dialogues au troisième degré.
    Acteurs au top.
    Rien à dire, à part qu'il faut le voir !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 mars 2013
    Un film démontrant la vraie société de personnes très enfoirés où d'autres personnes peuvent en tirer profit, profitant du système et aussi bien à l'inversement.
    Roub E.
    Roub E.

    986 abonnés 5 024 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mars 2013
    Une comédie sensationnelle !!! La rencontre des Groseille et des Lequesnoy fait des étincelles. J'ai rit du début à la fin avec en prime des scènes devenues cultes comme le "ha la salooope" lancé par Daniel Gélin, ou le Jésus revient chanté par Patrick Bouchitey dont je ne me lasse pas. Un humour acerbe que j'adore, bref une comédie culte.
    Aurélien Vaillant
    Aurélien Vaillant

    14 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 juillet 2013
    Comédie sociale culte des années 80, « la vie est un long fleuve tranquille » confronte joyeusement les clichés inhérents aux classes bourgeoises et défavorisées du nord de la France. En prenant le contre-pied systématique du politiquement correct (le trait est volontairement forcé et l’intrigue, minimaliste, ne s’embarrasse pas de développements), Chatiliez semble railler les théories les plus caricaturales de l’hygiénisme social ; pour se moquer à la fois du pauvre (forcément douteux), mais surtout du nanti, qui craint sa « contagion » mais l’envie au fond pour sa vitalité.

    Le film de Chatiliez confronte deux familles à l’opposé de l’échelle sociale, présentées chacune comme une parfaite représentante de ses valeurs de classe, donc forcément antinomiques.
    les Le Quesnoy, bourgeois aseptisés, casaniers et bien-pensant, mènent une existence rangée et pieuse, conforme en tout point à l’idéal de la famille chrétienne aisée. Les Groseille, quant à eux, sont des prolos aux mœurs plus que discutables, vivant d’expédients et de combines. Affichant sans complexes leur mépris des lois sociales aussi bien qu’une absence totale de retenue de leurs pulsions, ces derniers paraissent représenter aux yeux des bourgeois l’archétype de la famille de cas sociaux « nuisibles ». De même que les Le Quesnois semblent incarner pour les Groseille le cliché des versaillais coincés, ennemis de classe de par leur affiliation avec l’EDF.
    Tout l’intérêt de cette confrontation tient dans le fait que le réalisateur n’a pas souhaité se limiter, pour sa satire, à un seul angle d’approche : Les pauvres sont bien ici tels que les riches les fantasment et inversement. On assiste à la mise en relation de deux clichés totalement contradictoires, normalement antithétiques, qui aboutit à une improbable (et jouissive) cohabitation.
    Leur seul point commun : un taux de fécondité au dessus de la moyenne, bien que pour des motifs manifestement opposés (idéal chrétien pour les uns, tendance à la copulation pour les autres). C’est par là que leurs destins vont être amenés à se rejoindre, dans le cadre d’un échange imprévu de leur progéniture… Qui va avoir des conséquences calamiteuses pour les Le Quesnois.

    On retrouve dans ce film, et c’est ce qui fait sa force comique, une mise en acte de la crainte de la contagion des classes sociales favorisées par l’immoralité supposée des pauvres.
    Maurice, le petit bourgeois élevé chez les « cas-soc’ », va se révéler, plutôt malgré lui d’ailleurs, le ver dans le fruit qui va amener à l’explosion du foyer, jusqu’ici « harmonieux, » des Le Quesnois. Des éléments de « corruption »* vont ainsi apparaître, progressivement au départ, dans leur quotidien douillet et bien réglé : malversations financières pour étouffer le scandale, mensonges auprès de leurs enfants sur l’origine de Maurice, érotisation de sa mère naturelle par celui-ci… Cette « décadence » va subitement s’accélérer vers le milieu du film avec la fréquentation des enfants Groseille par les rejetons Le Quesnois : « Malsaine » influence qui va précipiter la plupart d’entre eux sur la « pente du vice » (toxicomanie, délinquance, sexualité exacerbée…), c’est à dire à un rejet complet des sacro-saintes valeurs parentales. S’insinuent même des éléments quasi surnaturels, comme la grossesse inexpliquée de la bonne peu après l’arrivée de Maurice… Les parents se trouvant finalement affecté à leur tour par ce « mal » insidieux (la mère délaisse ses devoirs de maîtresse de maison et le père se découvre subitement une libido), l’édifice de l’idéal familial bourgeois va sembler vaciller sur ses fondations, à deux doigts de l’effondrement.

    A la fin du film, la seule solution encore envisageable pour les Le Quesnois semble être l’exil (provisoire) à l’occasion des traditionnelles vacances au Touquet, pour s’isoler de la source « corruptrice ». Maurice les accompagnant, on peut s’interroger sur les probabilités de réussite de l’entreprise.

    Le contact avec les marginaux révèle ainsi la véritable « éthique » des bourgeois dans leurs rapports aux classes populaires, bien éloignée de l’hypocrite charité chrétienne affichée.
    Le plus amusant c’est, qu’à l’inverse, les Groseilles restent inchangés tout au long de la confrontation : « affreux, sales et méchants » (comme dans le film d’Ettore Scola), résolument imperméables à l’influence « civilisatrice » de la famille bourgeoise, mais au final bien plus drôles et épanouis. De leurs rapports avec les Le Quesnois ils ne retiennent que l’aspect financier, et l’argent fourni par ces derniers ne modifie en rien leur façon d’agir ou de penser. Tout au plus deviennent-ils plus « bling-bling »…

    Pour terminer, il est intéressant d’observer les positionnements des différents protagonistes face à cette dualité manichéenne. Globalement, la plupart des personnages adoptent un positionnement assez unilatéral, très peu transversal, vis a vis de l’identité de classe et des valeurs qui y sont associées. les Groseilles restent « Groseilles », les Le Quesnois « deviennent » pour la plupart des avatars des Groseilles ou demeurent « Le Quesnois » (comme le benjamin) : Ils sont dans une logique « soit l’un, soit l’autre ».
    Le petit Maurice est le seul à s’inscrire dans une double appartenance, jonglant entre les milieux en fonction de ses besoins, de ce qui l’arrange. Il paraît être le plus à même de s’en sortir dans le futur, et en même temps paraît condamné à la solitude, car incapable de partager sa vision avec qui que ce soit dans son entourage (sauf, peut-être, Ahmed qui partage avec lui une forme de double identité culturelle). Bernadette est plus à plaindre encore, du fait qu’elle se situe, à l’opposé de Maurice, dans un rapport de double aliénation. Elle n’est plus « Le Quesnois » (elle n’a plus confiance) sans être devenue « Groseille » (elle les déteste). C’est elle la « vraie » marginale du film. Son seul espoir réside dans l’oubli et un retour à l’état de « Le Quesnois », sans tirer aucun bénéfice de son expérience, tant son rejet est massif.
    Enfin, reste Josette l’infirmière, qui joua le rôle de « Deus ex Machina » en intervertissant les nourrissons pour se venger de son amant. En ruinant la réputation de celui-ci, elle peut enfin obtenir quelque chose pour elle, ce qui lui était refusé jusqu’ici. Certes, elle n’obtient pas la promotion sociale si longtemps espérée (le remariage sans cesse repoussé n’est jamais venu), mais elle récupère l’amant tyrannique, désormais vaincu et humilié, rien que pour elle. Sans risque de se faire de nouveau dominer par lui. De par cet acte, libérateur et véritablement rebelle, on peut penser qu’elle seule tire vraiment son épingle du jeu dans cette forme de luttes de classes.

    *Au regard de la morale bourgeoise
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 février 2013
    Ah, cette comédie culte qu'est La vie est un long fleuve tranquille, qui nous montre un choc des cultures : la rencontre entre le milieu aisé et modeste. Je pense que la musique "Jésus reviens" est devenue culte grâce à ce film ! À voir !
    Alex'cine
    Alex'cine

    27 abonnés 494 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 novembre 2012
    Un film culte ! Avec des répliques à mourir de rire, des personnages haut en couleur... On peut le regarder un million de fois on découvre toujours de nouveaux petits détails cachés ou qu'on avait pas vu !
    Et bravo à Hélène Vincent qui devient à la fin, à mourir de rire
    A voir !
    Gourmetdefilms
    Gourmetdefilms

    61 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 octobre 2012
    Du fond et de la forme, du drame et de l'humour, du cas social et du bourgeois, de la réalité et de la fiction, tous ça servis par de bons acteurs ça donne un bon film devenu un classique du cinema français.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 août 2012
    On apprécie facilement ce film qui oppose deux familles complètement différentes ! Les personnages vraiment marrants comme : Abbes Zahmani, Patrick Bouchitey, la famille Groseille...etc. Les scènes cultes avec "Jésus reviens", Marie-Thérèse enceinte... Le titre nous explique tout simplement que dans la vie, il faut savoir surmonter les épreuves difficiles.
    David D.
    David D.

    28 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 août 2012
    Etienne Chatiliez avait commencé fort sa carrière de réalisateur avec ce bijou satirique qu'est "La Vie est un long fleuve tranquille".
    Succès d'autant plus méritoire que le film est porté par des acteurs peu ou pas connus (qui ont la vie belle avec des répliques superbes). Quand ils sont un peu plus expérimentés (Catherine Jacob ou Patrick Bouchitey), on frise le sublime, et même quand ce sont les enfants, ils sont tous très drôles: c'est assez rare pour être souligné.
    Histoire originale rondement mené, répliques qui font mouche, et, cerise sur le gâteau, une chanson culte. Cinéma français, reviens, reviens parmi les tiens!
    Timdu26
    Timdu26

    93 abonnés 481 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juin 2012
    Une comédie hilarante au jeu théâtral qui prône la liberté, le mélange des sociétés pauvres et riches, deux familles changées à cause d'une seule personne, à cause d'un amour brisé. Cet amour brisé qui amènera une question philosophique cachée sur l'éducation et les gènes héréditaires derrière cette comédie remplie de réplique culte. Dommage qu'il n'y ait pas vraiment de fin où tout le monde pète son câble, il manque l'apothéose, le grand final. Dommage.
    Merytamon
    Merytamon

    23 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2012
    un bon film français drôle et sans chichi pour passer une bonne soirée, de bonnes répliques !
    deux familles une aisé, l'autre de classe moyenne qui n'ont absolument rien à voir ensemble, vont être amené à se connaitre, c'est intéressant la façon dont ils se jugent mutuellement entre classes sociales différentes.
    Les acteurs jouent bien leur rôle, on notera la présence dans ce film de Benoit Magimel qui est à l'époque encore enfant, et qui a aujourd'hui bientôt 40 ans et de Catherine Jacob dans le rôle de Marie-Thérése ( je vous jure madame !) pour les plus connus !
    Un film a voir au moins une fois ! ( encore d'actualité aujourd'hui).
    Cola Geek 43
    Cola Geek 43

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 septembre 2012
    Un film culte de la comédie française des années 80 à voir et à revoir !!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 avril 2012
    Un bon vieux film français ça fait du bien de temps en temps !
    Philippe C
    Philippe C

    101 abonnés 1 059 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2024
    Contrairement à certains critiques, je trouve que ce film n'a pas vieilli. Je le revois avec plaisir tellement cette caricature douce-amère de la bourgeoisie versus les classes défavorisées sonne juste et au fond, reste toujours d'actualité. Il suffit de voir le succès des films sur Les Tuches...
    A mon avis le film est plus subtil qu'il n'y parait et pose au dela de la peinture de classe, le problème de la part de l'hérédité et de l'éducation dans la construction de l'homme, celui aussi de l'amour blessé et de la jalousie et enfin celui de la capacité à s'adapter aux changements que nous impose le destin
    yayo
    yayo

    65 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mars 2012
    Film culte pour moi avec une tonne de répliques savoureuses.
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