Mon compte
    La vie est un long fleuve tranquille
    Note moyenne
    3,8
    22319 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur La vie est un long fleuve tranquille ?

    306 critiques spectateurs

    5
    60 critiques
    4
    101 critiques
    3
    54 critiques
    2
    56 critiques
    1
    19 critiques
    0
    16 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 mars 2013
    Un film démontrant la vraie société de personnes très enfoirés où d'autres personnes peuvent en tirer profit, profitant du système et aussi bien à l'inversement.
    Roub E.
    Roub E.

    983 abonnés 5 015 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mars 2013
    Une comédie sensationnelle !!! La rencontre des Groseille et des Lequesnoy fait des étincelles. J'ai rit du début à la fin avec en prime des scènes devenues cultes comme le "ha la salooope" lancé par Daniel Gélin, ou le Jésus revient chanté par Patrick Bouchitey dont je ne me lasse pas. Un humour acerbe que j'adore, bref une comédie culte.
    Aurélien Vaillant
    Aurélien Vaillant

    14 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 juillet 2013
    Comédie sociale culte des années 80, « la vie est un long fleuve tranquille » confronte joyeusement les clichés inhérents aux classes bourgeoises et défavorisées du nord de la France. En prenant le contre-pied systématique du politiquement correct (le trait est volontairement forcé et l’intrigue, minimaliste, ne s’embarrasse pas de développements), Chatiliez semble railler les théories les plus caricaturales de l’hygiénisme social ; pour se moquer à la fois du pauvre (forcément douteux), mais surtout du nanti, qui craint sa « contagion » mais l’envie au fond pour sa vitalité.

    Le film de Chatiliez confronte deux familles à l’opposé de l’échelle sociale, présentées chacune comme une parfaite représentante de ses valeurs de classe, donc forcément antinomiques.
    les Le Quesnoy, bourgeois aseptisés, casaniers et bien-pensant, mènent une existence rangée et pieuse, conforme en tout point à l’idéal de la famille chrétienne aisée. Les Groseille, quant à eux, sont des prolos aux mœurs plus que discutables, vivant d’expédients et de combines. Affichant sans complexes leur mépris des lois sociales aussi bien qu’une absence totale de retenue de leurs pulsions, ces derniers paraissent représenter aux yeux des bourgeois l’archétype de la famille de cas sociaux « nuisibles ». De même que les Le Quesnois semblent incarner pour les Groseille le cliché des versaillais coincés, ennemis de classe de par leur affiliation avec l’EDF.
    Tout l’intérêt de cette confrontation tient dans le fait que le réalisateur n’a pas souhaité se limiter, pour sa satire, à un seul angle d’approche : Les pauvres sont bien ici tels que les riches les fantasment et inversement. On assiste à la mise en relation de deux clichés totalement contradictoires, normalement antithétiques, qui aboutit à une improbable (et jouissive) cohabitation.
    Leur seul point commun : un taux de fécondité au dessus de la moyenne, bien que pour des motifs manifestement opposés (idéal chrétien pour les uns, tendance à la copulation pour les autres). C’est par là que leurs destins vont être amenés à se rejoindre, dans le cadre d’un échange imprévu de leur progéniture… Qui va avoir des conséquences calamiteuses pour les Le Quesnois.

    On retrouve dans ce film, et c’est ce qui fait sa force comique, une mise en acte de la crainte de la contagion des classes sociales favorisées par l’immoralité supposée des pauvres.
    Maurice, le petit bourgeois élevé chez les « cas-soc’ », va se révéler, plutôt malgré lui d’ailleurs, le ver dans le fruit qui va amener à l’explosion du foyer, jusqu’ici « harmonieux, » des Le Quesnois. Des éléments de « corruption »* vont ainsi apparaître, progressivement au départ, dans leur quotidien douillet et bien réglé : malversations financières pour étouffer le scandale, mensonges auprès de leurs enfants sur l’origine de Maurice, érotisation de sa mère naturelle par celui-ci… Cette « décadence » va subitement s’accélérer vers le milieu du film avec la fréquentation des enfants Groseille par les rejetons Le Quesnois : « Malsaine » influence qui va précipiter la plupart d’entre eux sur la « pente du vice » (toxicomanie, délinquance, sexualité exacerbée…), c’est à dire à un rejet complet des sacro-saintes valeurs parentales. S’insinuent même des éléments quasi surnaturels, comme la grossesse inexpliquée de la bonne peu après l’arrivée de Maurice… Les parents se trouvant finalement affecté à leur tour par ce « mal » insidieux (la mère délaisse ses devoirs de maîtresse de maison et le père se découvre subitement une libido), l’édifice de l’idéal familial bourgeois va sembler vaciller sur ses fondations, à deux doigts de l’effondrement.

    A la fin du film, la seule solution encore envisageable pour les Le Quesnois semble être l’exil (provisoire) à l’occasion des traditionnelles vacances au Touquet, pour s’isoler de la source « corruptrice ». Maurice les accompagnant, on peut s’interroger sur les probabilités de réussite de l’entreprise.

    Le contact avec les marginaux révèle ainsi la véritable « éthique » des bourgeois dans leurs rapports aux classes populaires, bien éloignée de l’hypocrite charité chrétienne affichée.
    Le plus amusant c’est, qu’à l’inverse, les Groseilles restent inchangés tout au long de la confrontation : « affreux, sales et méchants » (comme dans le film d’Ettore Scola), résolument imperméables à l’influence « civilisatrice » de la famille bourgeoise, mais au final bien plus drôles et épanouis. De leurs rapports avec les Le Quesnois ils ne retiennent que l’aspect financier, et l’argent fourni par ces derniers ne modifie en rien leur façon d’agir ou de penser. Tout au plus deviennent-ils plus « bling-bling »…

    Pour terminer, il est intéressant d’observer les positionnements des différents protagonistes face à cette dualité manichéenne. Globalement, la plupart des personnages adoptent un positionnement assez unilatéral, très peu transversal, vis a vis de l’identité de classe et des valeurs qui y sont associées. les Groseilles restent « Groseilles », les Le Quesnois « deviennent » pour la plupart des avatars des Groseilles ou demeurent « Le Quesnois » (comme le benjamin) : Ils sont dans une logique « soit l’un, soit l’autre ».
    Le petit Maurice est le seul à s’inscrire dans une double appartenance, jonglant entre les milieux en fonction de ses besoins, de ce qui l’arrange. Il paraît être le plus à même de s’en sortir dans le futur, et en même temps paraît condamné à la solitude, car incapable de partager sa vision avec qui que ce soit dans son entourage (sauf, peut-être, Ahmed qui partage avec lui une forme de double identité culturelle). Bernadette est plus à plaindre encore, du fait qu’elle se situe, à l’opposé de Maurice, dans un rapport de double aliénation. Elle n’est plus « Le Quesnois » (elle n’a plus confiance) sans être devenue « Groseille » (elle les déteste). C’est elle la « vraie » marginale du film. Son seul espoir réside dans l’oubli et un retour à l’état de « Le Quesnois », sans tirer aucun bénéfice de son expérience, tant son rejet est massif.
    Enfin, reste Josette l’infirmière, qui joua le rôle de « Deus ex Machina » en intervertissant les nourrissons pour se venger de son amant. En ruinant la réputation de celui-ci, elle peut enfin obtenir quelque chose pour elle, ce qui lui était refusé jusqu’ici. Certes, elle n’obtient pas la promotion sociale si longtemps espérée (le remariage sans cesse repoussé n’est jamais venu), mais elle récupère l’amant tyrannique, désormais vaincu et humilié, rien que pour elle. Sans risque de se faire de nouveau dominer par lui. De par cet acte, libérateur et véritablement rebelle, on peut penser qu’elle seule tire vraiment son épingle du jeu dans cette forme de luttes de classes.

    *Au regard de la morale bourgeoise
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 février 2013
    Ah, cette comédie culte qu'est La vie est un long fleuve tranquille, qui nous montre un choc des cultures : la rencontre entre le milieu aisé et modeste. Je pense que la musique "Jésus reviens" est devenue culte grâce à ce film ! À voir !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 janvier 2013
    On rit beaucoup, un film avec un humour très fin et qui reste culte !
    Estonius
    Estonius

    3 462 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 avril 2020
    avec Benoît Magimel. J'aime le cinéma de Chatilliez parce qu'il est simple sans longueur, ne montrant que l'essentiel, ce qui permet en 90 minutes de montrer plein de choses. Sur le thème des bébés inversés à la clinique tout de suite après la naissance, le réalisateur crée une étude de mœurs d'un comique irrésistible sur un ton résolument nouveau, le film est émaillé de répliques cultes et de scènes inoubliables (comment oublier Jésus revient ? ou la descente aux enfer de Murielle Le Quesnoy. Dans ce film personne n'est épargné, les riches, la religion, mais aussi les pauvres, on n'est pas chez Brecht ! Mais derrière le comique, derrière la description du bordel absolu que va mettre Maurice chez ses parents biologiques, il y a une réelle tendresse pour ce personnage que Chatilliez réussi à rendre. La distribution est excellente avec Magimel bien sûr mais Hélène Vincent crève l'écran de son talent et puis mention spéciale à Partick Bouchitey. Un film culte, un régal de fin gourmet
    Alex'cine
    Alex'cine

    27 abonnés 494 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 novembre 2012
    Un film culte ! Avec des répliques à mourir de rire, des personnages haut en couleur... On peut le regarder un million de fois on découvre toujours de nouveaux petits détails cachés ou qu'on avait pas vu !
    Et bravo à Hélène Vincent qui devient à la fin, à mourir de rire
    A voir !
    Gourmetdefilms
    Gourmetdefilms

    60 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 octobre 2012
    Du fond et de la forme, du drame et de l'humour, du cas social et du bourgeois, de la réalité et de la fiction, tous ça servis par de bons acteurs ça donne un bon film devenu un classique du cinema français.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 août 2012
    On apprécie facilement ce film qui oppose deux familles complètement différentes ! Les personnages vraiment marrants comme : Abbes Zahmani, Patrick Bouchitey, la famille Groseille...etc. Les scènes cultes avec "Jésus reviens", Marie-Thérèse enceinte... Le titre nous explique tout simplement que dans la vie, il faut savoir surmonter les épreuves difficiles.
    David D.
    David D.

    28 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 août 2012
    Etienne Chatiliez avait commencé fort sa carrière de réalisateur avec ce bijou satirique qu'est "La Vie est un long fleuve tranquille".
    Succès d'autant plus méritoire que le film est porté par des acteurs peu ou pas connus (qui ont la vie belle avec des répliques superbes). Quand ils sont un peu plus expérimentés (Catherine Jacob ou Patrick Bouchitey), on frise le sublime, et même quand ce sont les enfants, ils sont tous très drôles: c'est assez rare pour être souligné.
    Histoire originale rondement mené, répliques qui font mouche, et, cerise sur le gâteau, une chanson culte. Cinéma français, reviens, reviens parmi les tiens!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 juillet 2012
    Un très bon film où les acteurs son excellents. La vie des années 80 est caricaturée comme jamais, et c'est ce qui rend ce film si drôle. A voir, encore et encore!
    Lepouceducoin
    Lepouceducoin

    23 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 février 2013
    Après en avoir souvent entendu parlé, je pensais vraiment passer un meilleur moment...Finalement, bien que l'histoire soit assez originale, j'ai trouvé ça un peu mou et un peu fade alors qu'une multitude de scènes drôles auraient pu être imaginées une fois le décor planté. Finalement, une fois le petit Momo dans sa vraie famille, plus rien ne se passe à notre grand désarroi...Je pensais rire beaucoup plus souvent aussi. Du coup, je ne vois pas trop pourquoi ce film est une référence pour certains. Les seuls éléments à retenir sont les débuts de Benoît Magimel, la chanson du prêtre ("Jésus reviens") et le personnage assez drôle joué par Catherine Jacob, pas grand chose d'autre malheureusement (peut-être la nostalgie ?).
    Timdu26
    Timdu26

    93 abonnés 481 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juin 2012
    Une comédie hilarante au jeu théâtral qui prône la liberté, le mélange des sociétés pauvres et riches, deux familles changées à cause d'une seule personne, à cause d'un amour brisé. Cet amour brisé qui amènera une question philosophique cachée sur l'éducation et les gènes héréditaires derrière cette comédie remplie de réplique culte. Dommage qu'il n'y ait pas vraiment de fin où tout le monde pète son câble, il manque l'apothéose, le grand final. Dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 29 mai 2012
    Le film arrive à bien représenter les différences de classes sociales de manière caricaturale , certaines scènes sont comiques mais je me suis pas prise de fous rires, de plus j'ai été un peu déçu, c'est un classique mais je m'attendais pas à ça. Je pense que c'est parce que je suis jeune et que il a pris de l'âge. Assez bien dans l'ensemble cependant.
    Merytamon
    Merytamon

    22 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2012
    un bon film français drôle et sans chichi pour passer une bonne soirée, de bonnes répliques !
    deux familles une aisé, l'autre de classe moyenne qui n'ont absolument rien à voir ensemble, vont être amené à se connaitre, c'est intéressant la façon dont ils se jugent mutuellement entre classes sociales différentes.
    Les acteurs jouent bien leur rôle, on notera la présence dans ce film de Benoit Magimel qui est à l'époque encore enfant, et qui a aujourd'hui bientôt 40 ans et de Catherine Jacob dans le rôle de Marie-Thérése ( je vous jure madame !) pour les plus connus !
    Un film a voir au moins une fois ! ( encore d'actualité aujourd'hui).
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top