Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Mathilde LBH
7 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 22 mai 2021
le film nous montre qu’il n’est pas si facile d’avoir été échanger à la naissance. En plus des drama français et des personnage plus différent des autres , le fim arrive a nous faire rire grâce à la situation des scènes.
Une caricature hilarante (malgré quelques rides) de deux familles que tout oppose. La fête de la paroisse reste une scène d’anthologie. Avec Hélène Vincent, André Wilms, Daniel Gelin et Catherine Hiegel.
Sorti en 1988, ce film truffé de scènes et répliques cultes – on pense notamment à la kermesse avec le père Aubergé et son interprétation engagée du fameux « Jésus revient » et à la séquence où la bonne est découverte enceinte, avec son mémorable « Ne jurez pas Marie-Thérèse » – se laisse toujours regarder avec un plaisir absolu. La prestation d’Hélène Vincent est juste géniale dans son rôle de mère de famille catho à la bonne humeur inébranlable et qui va progressivement s’effondrer devant la somme des contrariétés qui viennent perturber la vie millimétrée qu’elle régissait avec ses cinq enfants. Mais citons aussi les tordants Catherine Jacob, André Wilms, Daniel Gélin, Patrick Bouchitay, et évidemment Benoît Magimel qui à l’âge de 13 ans obtenait ici son premier grand rôle. S’il est un tantinet brouillon, le scénario de La vie est un long fleuve tranquille a néanmoins le mérite de ne pas tomber dans la simplicité que l’on pouvait craindre avec ce point de départ jouissif qu’est l’échange de deux bébés à la maternité, l’un issu d’une famille de bourgeois tradis, les si respectables Le Quesnoy, l’autre issu de la famille la plus populo qu’on puisse imaginer, les inénarrables Groseille. Délicieusement caricatural et franchement jubilatoire.
J'en ai beaucoup entendu parler, mais personne ne semble capable de voir le principal : c'est mou. Franchement c'est lent, lourd et super mou, rien ne bouge et même si ça dénonce un peu c'est très surfait. L’idée de départ d’Etienne Chatiliez est très bonne et pas si usitée. Le côté échange de famille passe bien, surtout sur de tels spécimens, et le fait que le réalisateur ne penche pour aucun des 2 partis en présence est bien rendu. Bien sûr il y a des clichés mais c’est une comédie, donc normal. Par la suite on se rend compte que ce n’est pas si tiré par les cheveux, mais seulement que ça a mal vieilli. Bon par contre le côté humoristique il est invisible, on dit comédie au lieu de sociétal, mais comme ça ne verse pas dans l’étude des mœurs non plus on est un peu perdus, de même à la fin d’ailleurs vu que ça se coupe abruptement. En cela la trame est inhabituelle mais la mise en scène est cataclysmique, merci les coupes anarchiques et les transitions absentes (davantage que le comique c’est dire). Reste que les acteurs ne sont pas trop mauvais, ils restent dans le thème donc plats, disons que ça va bien ensemble, que la psychologie des personnages n’est jamais abordée, que malgré les cut on nous balance des scènes inutiles, que la musique s’oublie et qu’on ressort du visionnage blasé. L’idée était bonne mais très mal exploitée. Le côté comédie de mœurs demeure, aidé par quelques dialogues bien typiques ainsi que des manières pastichées simplement, mais sans passionner ni faire rire, heureusement que Chatiliez s’est amélioré par la suite.
Ce film est un véritable moment du cinéma français. Il retranscrit à merveille les inégalités sociales et les conséquences de naître dans une famille pauvre ou riche sur la vie sociale.
C'est lundi, c'est ravioli ! T'as perdu le sens commun ! Jésus reviens parmi les tiens. Film culte des années 1980, La Vie Est Un Long Fleuve Tranquille, est incontournable. On a du mal à imaginer comment il est possible aujourd'hui d'inverser des bébés à la naissance sans que les mamans ne s'en aperçoivent, mais ceci étant accepté, la suite de la vie de ces enfants est excellente. Grandir dans un milieu si différent de ce que l'on est au fond de soi, amène à des situations que le film retranscrit parfaitement. À cela s'ajoute une relation adultérine qui explique l'origine de la situation, donnant à Daniel Gélin l'occasion d'exprimer son talent de macho. À voir absolument !
Satire sociale opposant deux familles totalement différentes: les Le Quesnoy, bourgeois chrétiens coincés vivant dans un pavillon aisé et les Groseille, beaufs entassés dans un HLM d'une banlieue populaire. Etienne Chatiliez caricature ces deux mondes à l'extrême dans son premier film, accentuant le caractère des personnages et forçant les acteurs à souvent surjouer. Son style propre se retrouvera par la suite dans son deuxième film, Tatie Danièle. Avec le temps, il ne fait plus vraiment rire et n'est plus aussi marquant, même s'il faut retenir la scène du spectacle de la paroisse et sa chanson "Jésus revient", ainsi que la première apparition au cinéma du jeune Benoit Magimel. Un classique, aujourd'hui un peu démodé, qui nous aura appris que le lundi c'est ravioli.
Difficile de croire aujourd'hui que cette comédie d'Étienne Chatillez a eu un tel succès critique et commercial à sa sortie tant elle paraît finalement assez convenue. On rit toutefois de bon cœur, et l'on se satisfait de voir que le réalisateur a la grâce de ne jamais traiter ses personnages avec mépris.
Comédie gonflée et sans gêne, qui fait le grand-écart entre deux mondes sociétaux, jouant des extrêmes en les confrontant pour mieux en faire exploser les codes: le premier film de E.Chatillez décape et dépoussière par un humour caustique notre société de classes dans les années 80, en caricaturant sans filtre une bourgeoisie catho engoncée dans ses principes de vie, face à une classe populaire grossière, hédoniste et pècheresse. A l'image de Momo et des Groseille, le réalisateur-scénariste joue au ver rongeur et malsain dans la pomme luisante et pourrissante que représente les Le Quesnoy: l'ensemble donne une comédie pleine d'humour et de désarroi comique dont on retiendra quelques scènes cultes et des répliques qui résonnent encore plus de 30 ans après sa sortie. Oui, parfois E.Chatillez a la louche un peu lourde et peu subtile dans sa charge humoristique. Il filme d'ailleurs assez classiquement et platement (même si les images sont pleines de détails croustillants). Mais "La vie est un long fleuve tranquille" demeure une pépite à l'apparence innocente, mais dont l'humour acide et sans retenue en fait une œuvre mythique et précieuse.
Étienne Chatillez entrait dans le cinéma par la grande porte avec ce chef d 'oeuvre Des répliques cultes une mise en scène fluide sans temps morts et des personnages hauts en couleurs que ce soit chez les Groseille et les Le quesnoy. Une pure merveille
Une des meilleures comédies françaises de l'histoire. Avec un jeu d'acteurs génial, des répliques cultes, une idée originale, un rythme qui ne s'essouffle jamais...
Impossible de ne pas rire devant cette petite pépite.
Une bonne comédie drôle et touchante ! On y parle de sujet très intéressants et percutants ! Les acteurs sont géniaux, ils interprètent bien leurs personnage et il y a de belles évolutions !
Le film présente l'univers de deux familles complètement opposées dans le Nord de la France. L'une riche et catholique, l'autre pauvre et socialement défavorisée. C'est aussi l'occasion de découvrir les premiers pas de Benoît Magimel dans le rôle de "Momo". Le souci, c'est qu'il manque un certain humour dans ce choc des cultures. On sourit sans rire pour autant. De même, le film dispose d'aucune fin et de réelle conclusion. Dommage.
La vie est un long fleuve tranquille est l'équivalent de Neuilly sa mère, des années plus tôt. Pourquoi ? Un choc culturel, voilà ce que c'est. À cause des salaires si différents des parents. On rit énormément au visionnage de ce film, on s'attache aux différents personnages, et même si le film date, les blagues n'ont pas pris une ride et nous font rire tout autant ! L'histoire est géniale, le scénario aussi, on passe un excellent moment.