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burrows28
16 abonnés
233 critiques
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4,0
Publiée le 8 mai 2008
Une bonne comédie,je me suis bien marré(la chanson du pére Aubergé,les petits bourgeois qui se révoltent contre leurs parents).Les acteurs sont tous trés bon.
une comédie hilarante ou on rie énormément . la famille groseille dans le film ma fais énormément rigoler, dans le film . c'est hilarant comme tout . je le recommande .
Etienne Chatiliez a fait mieux, beaucoup mieux. Reste tout de même cette scène du curé chantant son "Jésus revient"... à tomber. A lui seul ce moment justifie que l'on se repasse le film.
Avec les Groseille et les Le Quesnoy, Etienne Chatiliez nous dresse le portrait satyrique et caricatural des classes sociales et de la société des années 80. Des répliques cultes, une chanson d’anthologie («Jesus revient») et les débuts de Benoit Magimel. Un classique de la comédie française qui a cependant perdu de sa fraicheur mais pas de son piquant.
Chef d'oeuvre de comédie sociale, ce film est brillant. Drôle et cynique, la caricature est parfaitement bien jouée, au profit d'une histoire presque ordinaire. Les situations sont universelles.
Une comédie culte, véritable choc des cultures, ou les détails de la pauvreté et de la misère sociale deviennent comique. C'est une réussite, car c'est une chose pas forcément facile à faire ressortir au cinéma. Les répliques, maintenant cultes, fusent, et la galerie de personnages apportent beaucoup de piquant dans cette folle histoire à l'humour corrosif. On adore et c'est ce qui rend ce film indissociable de la comédie française.
Culte ! Chaque personnage a une personnalité excellente, l'histoire est si drôle, les répliques cultes .... Tout simplement un bonheur à voir et revoir ! (^^)
énorme à sa sortie, le film a quand même mal vieilli. de l'humour qui fait grincé les dents comme j'aime. la caricature bien utilisée. j'ai encore la chanson du curé dans la tête. reste tout de même une référence dans la comédie française.
"La vie est un long fleuve tranquille" est un classique pour beaucoup de monde, pour une génération, un peu comme "La Boum". Mais aujourd'hui, bien que le charme opère toujours, le film a plutôt mal vieilli (tenues vestimentaires ringardes, lotissements vieillots, mais cela est dû à l'époque du film). De plus, on m'avait dit que le film était hilarant donc je l'ai visionné pensant me péter des barres de rires, mais non à peine un sourire ou 1 ou 2 ricanements. C'est vrai qu'après l'humour est assez second degrés... Ce film est une critique sociale, on comprend le succès lors de sa sortie fin années 1980 mais là en 2014, ce n'est plus très efficace: il faut avoir vécu l'époque pour adorer le film. Après l'histoire est assez classique, c'est à dire un gosse d'une famille riche échangé avec celui d'une famille pauvre à la naissance. Qui dit trame classique, dit CLICHÉS. Et oui le film en est remplis. Tout d'abord, les milieux de vies: les pauvres dans des taudis, dans la banlieue, HLM et compagnie, avec un appartement crasseux, sale, ... et les riches dans un manoir luxueux, dans un quartier de bourges, maison niquel, femme de ménage, etc. Ensuite, les manières et le style sont complètement différents: les pauvres sont gros, puant, mal habillés, insultent tous ce qui bougent, fument, vont en prison, se la jouent prostituées... et les riches, avec leur petite tasse de thé à la main, bonjour ma chère, tous habillés de la même façon avec le polo et la coupe bien arrangés, préparant le voilier, etc. Comme on peut le voir, il y a les deux extrêmes. Étienne Chatillez pousse même jusqu'à la caricature. Les acteurs jouent bien, on ne s'ennuie pas mais on accroche jamais au film. Résultat: "La vie est un long fleuve tranquille" est un film soi disant "culte", un peu surestimé à mon goût, peu captivant mais fort divertissant!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Chatiliez, dans l'outrance comme d'habitude, livre sans doute sa comédie de mœurs la plus aboutie avec La vie est un long fleuve tranquille (parce que Tanguy et surtout le Bonheur est dans le pré, franchement ...). La caricature est grossière, mais tellement percutante car finalement pas si loin de la réalité. Patrick Bouchite, collaborateur régulier de Chatiliez (qui raffole d'acteurs à "tronche"), incarne tout en exagération un mémorable père Aubergé. De manière générale, grosse prestation de l'ensemble des acteurs.
D’un côté les Le Quesnoy, famille bourgeoise et catho. De l’autre les Groseille, famille pauvre prête à toutes les magouilles possibles pour choper du pognon. Et au milieu de tout ça deux enfants échangés volontairement par une infirmière vengeresse. Ça vous dit quelque chose tout ça? « La Vie est un long fleuve tranquille » dites-vous? Ouais, c’est bien ça. Il y a de cela quelques années, ma mère me disait qu’une pote à elle, qui était catho bien comme il faut avait littéralement détesté ce film. Et franchement, maintenant que j’ai vu ce film, je comprends parfaitement pourquoi. Certes, c’est caricatural, mais Chatiliez n’y va pas avec le dos de la cuillère et charge sévèrement cette famille de bourgeois cathos et semble même prendre un malin plaisir à désordonner leur petite vie bien rangée et ennuyeuse à mourir. En ce qui me concerne, des familles comme les Le Quesnoy me sortent par les yeux. Car hyper coincées, moralisatrices comme c’est pas permis. Vous pensez donc bien que j’ai bien pris mon pied en voyant ces gens là complètement débordés et déboussolés par les événements qui leur tombent les uns derrières les autres sur le coin de la tronche. Voir la mère Le Quesnoy se mettre dans tous ses états pour un oui pour un non, c’est vraiment le pied. Alors qu’en ce qui concerne les Groseille, on a l’impression que rien ne peut les atteindre. Cependant, je dois admettre que malgré le fort appui sur le contraste entre les deux clans protagonistes, cette vie qui est un long fleuve tranquille m’a tout de même un peu déçu car je m’attendais à une comédie largement plus piquante. Ce qui veut dire donc que je m’attendais à des situations un peu plus cocasses et donc à des dialogues un peu plus incisifs. Car oui, pour moi, les répliques manquent quand même de mordant. Même si quelques bons mots sont envoyés. Je me permet de citer le mythique « La salope » qui a d’ailleurs un sel particulièrement savoureux car sortant de la bouche d’un Daniel Gélin délicieusement salopard et débonnaire. Au début de la critique, je parlais de caricatures. Clichés étant le terme plus exact. Alors oui, des clichés, il y en a, c’est même pas ça qui manque mais Chatiliez s’en sert pour dresser la critique de la société française. Une critique à propos des très, même des trop grandes inégalités sociales. D’ailleurs, c’est toujours d’actualité, étant donné que le fossé n’a jamais cessé de s’élargir. Quelle est donc mon impression finale? Je n’ai pas détesté puisque je me suis marré à certains moments, mais je n’ai pas été subjugué non plus. Impression mitigée donc.