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Un visiteur
4,0
Publiée le 9 juin 2017
Adapté de la comédie musicale de 1973 à Londres, “The Rocky horror picture show“ est un film réalisé par Jim Sharman et Richard O’Brien (metteur en scène de la pièce) sorti en 1975. Génération des grands Midnight Movies aux Etats-Unis, “The Rocky horror picture show“ serait le dernier film dans le genre. Audacieux, kitch et provoquant pour l’époque, le film ne lésine pas sur le côté rock n’roll et sexuel dont la tentation, l’infidélité et la transsexualité (ce dernier étant un sujet tabou à cette période). On peut y voir un Tim Curry en grande forme qui joue ici un de ses plus grands rôles que l’univers cinématographique lui offrira, ainsi qu’une Susan Sarandon jouant une future mariée timide et un peu coincée qui se laisse tenter à croquer le fruit défendu. De loin un des plus grands film musical pour ma part, chaque morceaux nous fait découvrir les thèmes fort du rock des années 70 à savoir le rock psychédélique, le twist, et le folk rock. Dès l’ouverture du film, on est bercé par le morceau « Science-Fiction » chanté par Richard O’brien lui-même et qui jouera en autre le rôle de Riff Raff, le serviteur de Tim Curry dans le film. D’autres compositions seront à retenir tels que « Sweet Transvestite » chanté par Tim Curry, « Touch-a, Touch-a, Touch-a, Touch Me » de Susan Sarandon et le non moins célèbre « Time Warp » dont la scène de danse serait directement inspiré de la scène de Madison dans le film « Bande à part » de Jean Luc Godard, et oui il n’y a pas que Tarantino qui s’en est inspiré. A la foi un hommage aux films traitant de Frankenstein et de la science-fiction, “The Rocky horror picture show“ est une vrai expérience qui vous amènera à aimer ou bien à supporté les comédies musicales. Donc à découvrir immédiatement.
Un petit bijou ce film malgré son age Les costumes et décors kitch Les acteurs font leur taf et tim cury est excellent dans son rôle Les musiques entraînantes dont la fameuse time warp Bon niveau scénario ça casse pas 3 pattes a un canard mais ca se suit Un bon divertissement pour un film culte A voir et a revoir quand on a rien a faire ☺️
The Rocky Horror Picture Show est un OVNI du cinéma. Ce film m'a pas mal dérangé. L'histoire est complètement loufoque. Le côté sexuel omniprésent m'a vraiment perturbé. Je n'ai rien contre les connotations sexuelles, je trouve ça d'ailleurs très amusant lorsque certains dialogues ont plusieurs grilles. Mais pour cela, il faut tout de même qu'il y ait une première lecture (du récit, du film, d'une ligne de dialogue) qui elle, soit plus candide. Et là, le film ne parle que de sexe et ça devient assez lassant. Le personnage du docteur Frank N. Furter et les autres personnages se travestissant m'ont laissé dubitatif, je ne suis pas sûr que la communauté transgenre se reconnaisse dans cette caricature du transsexuel dérangé. En revanche, les chansons sont vachement entraînantes (notamment Time Warp et Hot Patootie – Bless my Soul). Les paroles sont sexuelles mais la musique est très bien rythmée dans un genre très rock'n'roll, qui donne envie de danser. C'est la principale force de ce film (tant mieux d'ailleurs puisqu'il s'agit d'une comédie musicale). En revanche les costumes et les décors sont bons, correspondant très bien aux intentions du réalisateur. Les acteurs sont bons. Ils ont beaucoup de mérite, car j'imagine qu'il faut avoir une sacrée confiance en ses talents d'acteur pour se risquer à débuter sa carrière avec des rôles et un film aussi dérangeant. Tim Curry est excellent en docteur Frank N. Furter. Susan Sarandon et Barry Bostwick sont bons dans ce registre humoristique assez étrange. L'ensemble du casting, en plus de jouer correctement, chante très bien. Je met deux étoiles et demi pour les chansons qui sont géniales et l'originalité que représente ce film parce que le reste m'a plus perturbé qu'autre chose.
Déconcertante et décalée, cette comédie musicale est un véritable ovni du cinema américain. Aux tendances kitchs, horrifiques et dérisoires, le long métrage est un somptueux défilé de costumes et de décors psychés. Malgré quelques longueurs, l'univers imaginé, les instruments entraînants, et la plastique de rêve de Suzanne Sarandon finissent par séduire le spectateur.
Que dire de ce film ? C'est un OVNI ! C'est décalé du début à la fin, on reste scotché devant les images kitsch, colorés, nunuches, ... il y a quelque chose qui rend ce film attachant et laisse un bon souvenir
Le Rocky Horror Picture Show se revendique comme un hommage aux vieux films de science-fiction et aux séries B, pas étonnant que tous les fans de cette culture cinématographique aient rapidement répondu présent, faisant de cette comédie musicale une œuvre culte qui continue à attirer les aficionados en salle, des années après sa sortie. Autant le dire tout de suite : c'est kitsch à en mourir. Le long-métrage n'est clairement pas fait pour tout le monde et s'en moque bien, il se jette à corps perdu dans un univers déjanté, où la logique n'a plus vraiment cours. En découle un scénario improbable qu'il serait futile de décrire. L'intérêt réside dans l'ambiance unique du film, qui se construit à partir des chansons et des personnages. Il difficile de déterminer ce qui est le plus excentrique entre les deux. Les paroles n'ont vraiment pas beaucoup de sens, tout comme les actions des protagonistes. Pourtant, les acteurs livrent une prestation rayonnante, très juste dans le surjeu. Ils parviennent à nous faire croire que dans leur tête tout ce qui se passe est normal, ce qui, croyez-moi, est un véritable tour de force. Tout dans la mise en scène tend vers ce ton absurde. C'est dynamique et cela reste joyeux, même si on ne comprend pas grand chose. Les transitions farfelues mais aussi les lumières de couleurs vives confirment que la réalisation est au service du kitsch. Et contrairement à ce qu'on pourrait croire, ce festival du n'importe quoi arrive à faire passer un message (pas très subtil, certes) sur la sexualité. En effet, le film critique le puritanisme à travers un couple très prude qui finira par se dévergonder au cours de l'histoire. La liberté sexuelle est revendiquée avec humour, ce qui passe très bien. Le Rocky Horror Picture Show arrive à être drôle, étrange et subversif à la fois. La bonne humeur générale est partagée par les acteurs, qui semblent s'amuser comme des petits fous, en particulier Tim Curry. Mon cerveau a fondu devant ce film et cela m'a fait du bien. A voir, à vos risques et périls !
The Rocky Horror Pictures Show est un monument dans l'histoire des films de série B issus du cinéma américain. Comédie et Comédie Musicale dont tout le monde se souvient, il est décrit comme l'un des pires films de l'histoire du cinéma, pourtant il ne faut pas chercher loin pour remarquer l'incroyable effet que ce film possède sur le public, comme pionnier d'un cinéma quasi-interactif. Une oeuvre très sérieuses parodiant le cinéma de ce temps là, et d'une incroyable modernité exprimée à travers les thèmes abordés (transexualité, liberté sexuelle etc). A voir sans modération.
Un OVNI sans queue ni tête complètement décalé, délirant, presque dérangeant mais aussi une œuvre indispensable, à voir au moins une fois pour son irréfutable atmosphère rock, sa bande originale grandiose et sa mise en scène géniale. Du pur produit des années 70 mais qui n'a pas mal vieilli.
L'adaptation, quand on la revoit a pris un bon coup de vieux mais bon ce fut une bonne idée d'adapter le spectacle en film même si la pièce est avant tout fait pour la scène, les musiques sont géniaux, les acteurs sont compétent que demander de plus ?
Un mignight movie qui rend hommage au cinéma (fantastique, d'horreur, science fiction, comédie musicale...). Un couple se perd un soir d'orage en pleine forêt et frappe à la porte d'un vieux manoir délabré pour chercher de l'aide... Le début d'un film d'horreur peut-il être plus cliché ? "The Rocky Horror Picture Show" reprend de nombreux codes traditionnels au cinéma et les recycle avec autodérision. Prenez des effets spéciaux kitschissimes, un petit couple coincé, des transylvaniens, un transsexuel/démiurge/Frankenstein qui peut rapidement mettre mal à l'aise et sa créature blond platine/musclée/huilée, ajoutez une dizaine de chansons rock endiablées (Time Warp; Hot patotie/bless my soul; Touch-A, Touch-A, Touch me...), secouez le tout et vous obtenez ce film déjanté.
Depuis le temps que je voulais voir ce film... j'ai été déçue. A part 2, 3 chansons, le reste est plutôt quelconque. Les textes sont mauvais et sans queue ni tête. L'idée de départ était bonne. Mais ce film a très mal vieilli.
Cette comédie musicale où on débuté beaucoup d'acteurs est hilarante et elle est complétement décalée. Elles nous offrent une bouffée de fraicheur avec des dialogues percutants et des musiques, au rythme des années 70 assez osées pour l'époque et qui bougent ! Les costumes sont beaux et les décors sont très originaux. The Rocky Horror Picture Show est film excellent à voir sans modération !
Le cinéma existe pour ce genre de film, pour aller voir l'indescriptible, l'inconnu et le jouissif. On traite d'un sujet qu'apriori nous ne connaissons pas (la transexualité) et on nous le montre sous différentes facettes : la décadence, l'horreur et la comédie. Que l'on adhère ou pas cela est une chose, mais The Rocky Horror Picture Show prône avant tout la tolérance de la différence. Cela n'est pas une caricature de la transexualité mais juste l'une des visions de cet univers : celui du spectacle, de la visibilité sexuelle et de la transformation de la femme à l'homme ou de l'homme à la femme. Les acteurs sont éclatants, les musiques immédiatement dans la tête et le côté décalé extrêmement jouissif. Je recommande vivement !
Deux ans après sa création, la comédie musicale de Robert O'Brien "The Rocky Horror Picture Show" voit le jour au cinéma en 1975 sous la houlette de Jim Sharman. Échec commercial à sa sortie, le film fit partie des fameux "Midnight Movies" au même titre que "El Topo" ou "Eraserhead". Mais à l'inverse de Lynch ou Jodorowsky, "The Rocky Horror Picture Show" fut le seul film produit par une major, en l'occurrence la 20th Century Fox. Faire le listing de toutes les références citées dans le film va s'avérer tâche ardu tant elles sont innombrables. La plus évidente reste bien sûr Frankenstein avec ce mystérieux château et la confection de la créature M. Muscle ! Malgré une fin un peu bâclée, le film n'a rien perdu de son dynamisme, porté par les chansons endiablées de O'Brien. L'interprétation avec la délicieusement nunuche Susan Sarandon mais par dessus tout au centre Tim Curry, l'homme aux rôles cultes, à commencer par le travesti Frank. Rarement un long-métrage ne mérite plus pleinement l'appellation "film culte" !