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Un visiteur
5,0
Publiée le 14 mars 2019
Un délire avec des extraterrestres transe et gay dans un manoir qui parodient Frankenstein en comédie musicale et de manière un peu trash, que demander de plus, un film fou, un cauchemar qui donne du plaisir, on se retrouverais presque à chanter la musique du film. Parlons de cette musique, musique du siècle, enfin plutôt une des Bande Originale de comédie musicale les plus folles du monde, un film à ne pas rater, une expérience folle et marquante, à voir absolument et en plus ultra fun.
Un musical totalement décalé qui a gagné son statut de film culte avec le temps . C est très agréable à regarder et drôle aussi . On prend un vrai plaisir car les musiques sont rythmées et rock. De plus pour l époque il y a pas de "message" dont la tolérance qui a dû faire grincer pas mal de dents ...
Immense fresque décadantesque où le show parodique côtoie le voyage esthétique mêlé de sa néogothique cinéphilie aux créations les plus transgenres. Tout est pris de mouvement, semble régi par une instabilité tout autant déconcertante que savoureuse évoquant – on peut le supposer – la porosité sexuelle ; car tout est question de frontières, de délimitation entre l’au-delà et l’en deçà : un alien charnel entendu comme autre comme différent comme marginal à qui l’on fait miroiter sa forteresse intergalactique, une route barrée bientôt substituée par un château où l’ascenseur monte au septième ciel et descend dans les brûlantes limbes de la passion interdite. On aime s’y perdre, faire fausse route et se laisser happer par de folles compositions musicales, terrifiants chants de sirènes chimériques appelant à elles les matelots égarés. The Rocky Horror Picture Show est un choc cinématographique majeur dont le statut de film culte ne doit pas évincer les qualités intrinsèques qui font de lui un chef-d’œuvre, une création née dans la folie et la transgression, frappée du signe du plaisir absolu et donc maudite.
Une comédie musicale qui ne manque pas d’air(s) : les chorégraphies grivoises en occupent la quasi-totalité. Leur rôle, habiller les états d’âme scandés en chœur par les personnages, des héros grimés gesticulants, à la vertu petite mais la fougue communicative. Ce n’est pas là de quoi plaire à toutes les grands-mères, certes même quarante ans plus tard. Bisexuels, androgynes, travestis, les occupants de ce manoir envoient valser toutes les conventions, et ils sont si fiers qu’ils le clament haut et fort sur un glam rock qui vit là sa pleine apogée. Le budget ridicule transmet lui-même le charme suranné d’une série B culte, et les acteurs, pour la plupart issus du théâtre, jouent la carte du music-hall à fond. Ô surprise, le résultat est franchement plaisant. L’intrigue est à la fois mince et lourde, mais on s’y fait bien, car on ne vient là au fond que pour retrouver l’ambiance des saloons dansants, des nuits dans des cabarets sombres peuplés d’êtres étranges, des rades brumeux dont on ne ressort chancelants qu’au petit matin. Inégal, maladroit mais si enthousiasmant, ce show du blondinet Rocky Horror est un témoin pas comme les autres d’un courant qui l’est tout autant. A vos VHS.
Il y a un peu plus de 40 ans, sortait une comédie musicale au cinéma et faisait un bide monstrueux. Il était sulfureux, au petit budget et était distribué de façon discrète. Pourtant, le premier "midnight movie" produit par une major allait devenir, grâce à ses fans hardcore, un film culte jusqu'à ce qu'aujourd'hui, il soit encore diffusé dans des salles de cinéma, ce qui fait de lui le détenteur de la plus longue sortie en salle de toute l'histoire du cinéma !
Et par fans hardcore, j'entends quelque chose qu'on n'a jamais vu avec aucun autre film : des fans qui, lors des projections, sont habillés comme dans le film, refont les répliques du film et rejouent toutes les scènes en étant organisés par troupes.
On ne peut comprendre cet engouement qu'en ayant vu l'objet de cette folie. "The Rocky Horror Picture Show" est un film totalement à part. Il a sa propre personnalité qui le rend original. Une sorte de grand cinéma : grandiloquent, décadent, ahurissant, les adjectifs ne manquent pas pour le qualifier.
Mais ce qui caractérise le plus ce film, en dehors de ses costumes excentriques, de ses décors qui font clairement penser aux productions de la Hammer ou de sa tension sexuelle (homo ou hétéro) permanente, ce sont ses chansons, présentes très régulièrement. Elles sont toutes très entraînantes. Il n'y en a pas des meilleures que d'autres, elles sont toutes au même niveau et ce dernier est situé très haut.
Et pour ne rien enlever, les acteurs sont non seulement charismatiques mais en plus ils chantent bien. J'ai ainsi découvert le timbre de voix de Susan Sarandon et elle m'a impressionné !
Bref, "The Rocky Horror Picture Show" est l'une des meilleures comédies musicales que j'ai eu la chance de voir. Une bonne dose d'énergie débridée et de joie de vivre envoyée en pleine face.
bonne comédie musicale qui contrairement aux apparences est à des années lumières du genre horreur de bons décors et un bon scénario. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 3/5
The Rocky Horror Picture Show premier film du réalisateur Jim Sharman est un film intriguant, déjanté, dérangeant que l'on se doit de voir seul et non pas en famille car les dialogues et les scènes étant parfois crus et trash.
Dès le début du film et au générique d'ouverture (qui nous met déjà dans le contexte), l'ambiance et l'atmosphère étrange s'installe rapidement pour laisser place à ce couple perdu au milieu de nul part à la suite de la crevaison de leur véhicule et arrivant à ce château peu attrayant sous des trombes d'eau, la suite se révèle efficace et très cocasse.
Personnages loufoques, dialogues, scènes érotiques, scènes sanglantes s'ensuivent dans ce Rocky Horror show qui porte bien son nom et laissant place par moment à de belles scènes musicales spoiler: notamment ce couple sous la pluie avant leur arrivé au château et des chorégraphies complètement farfelues.
Une ambiance sombre, une atmosphère étrange, mystérieuses s'installe progressivement contée par moment par cette homme dans cette pièce sombre.
Même si le film à bien vieillis et que les quelques effets spéciaux présent sont bien hilarants, les décors quand à eux sont à la fois futuriste mais aussi sinistres et surtout assez kitch avec la musique troublante mais aussi amusante (lors du générique de fin).
Un film qui se révèle efficace par son humour décalé et par l’expérience que le réalisateur nous fait vivre : une expérience troublante dans un film musicale horrifique originale
Oeuvre incontournable du cinéma underground et roi des séances de minuit aux côtés du « Pink Flamingos » de John Waters, ce « Rocky Horror Picture Show » n'offre que deux solutions : on adore ou on déteste. Pour ma part, dire que j'ai détesté, ce serait dire une connerie, mais ça ne m'a pas emballé plus que ça. Pourtant, je reconnais au film des qualités évidentes. A commencer par un décor un peu macabre, bien que légèrement sous-exploité ou encore une réalisation très au point et offrant de très beaux plans. Celui de la scène de la piscine est d'une beauté imparable ou encore quelques trouvailles scénaristiques franchement cool. Mais ce qui blesse fortement cette ode à la découverte des plaisirs sexuels, paradoxalement, ce sont bel et bien les passages musicaux. Primo, ils sont bien trop nombreux. Secundo, ils s'étendent trop inutilement. Et tertio, les musiques composées pour l'occasion ne valent pas un clou. Là où on aurait pu mettre des riffs de heavy métal ou de hard rock pour coller encore mieux aux paroles crues des chansons, on te met quelque chose qui ne vaut pas mieux que de la musique d'ascenseur. Malgré son scénario inexistant, j'aurais pu aimer ce « Rocky Horror Picture Show » pour sa liberté de ton, pour son kitch criard ou encore pour l'excentricité de ses personnages. Mais les passages musicaux m'ont complètement assommé.
Un film qui a vieilli dans le genre "musical", donc à replacer dans les années 70. La musique rock n'est pas terrible, et les danses sont minimes, aucun érotisme pour le monde actuel, à l'époque, peut-être... Reste malgré tout une belle inventivité dans les costumes et les décors, dans les couleurs et les maquillages. L'acteur principal qui joue Frank est bon, les autres plutôt moyens. Il y a de l'humour certes, mais pas assez de folie...
Comédie musicale culte, "The Rocky horror picture show" m'a pourtant laissé de marbre et n'a jamais su m'emballer. Ni les chorégraphies ni la musique ne m'ont enthousiasmé et la narration m'a laissé perplexe tant je ne suis jamais parvenu à saisir les enjeux du récit. On ne peut pas reprocher au film de ne pas aller à fond dans son délire tant les acteurs jouent avec conviction mais ce mélange des genres entre la comédie musicale et l'horreur ne m'a vraiment pas convaincu. Le film est tellement particulier et original qu'il saura et a su trouver son public mais qu'il laissera inévitablement des spectateurs tel que moi au bord de la route, tant pis pour moi.
Un monument du cinéma qu'il est presque impossible de résumer en quelques mots, si ce n'est en commençant par celui qui nous vient à l'esprit dès qu'on prononce son titre : jouissif. Hallucinant de références sexuelles et libertines assumées, hilarant dans ses chansons devenues à juste raison cultes, du bouillant "Touch me..." en passant par le drôlatique "Janet" qui mêle des dialogues insensés aux paroles de la chanson, tout était présent pour faire de ce film un bijou des cinéphiles extravertis. Ajoutons à cela la prestation transcendée de Tim Curry qui porte délicieusement les costumes en nylon moulant et manie le fouet langoureusement, il y a eu un éclair de génie à celui qui a permis un tel monstre de paraître à l'écran tant il devient inoubliable (un sourire malsain poussera sur les lèvres de tous les connaisseurs du film). L'univers sombre, les scènes de libertinage, les chansons entraînantes, et les mille idées farfelues du film font de ce Rocky Horror Picture Show une comédie musicale horrifique et langoureuse que l'on aime se remettre pour délirer avec les personnages. Un grand bravo à ce film qui détient actuellement le record de longévité en salle : diffusé régulièrement depuis plus de 40 ans dans certains cinémas des États-Unis ! Un record mérité quand on voit la folie du film !
Adapté de la comédie musicale de 1973 à Londres, “The Rocky horror picture show“ est un film réalisé par Jim Sharman et Richard O’Brien (metteur en scène de la pièce) sorti en 1975. Génération des grands Midnight Movies aux Etats-Unis, “The Rocky horror picture show“ serait le dernier film dans le genre. Audacieux, kitch et provoquant pour l’époque, le film ne lésine pas sur le côté rock n’roll et sexuel dont la tentation, l’infidélité et la transsexualité (ce dernier étant un sujet tabou à cette période). On peut y voir un Tim Curry en grande forme qui joue ici un de ses plus grands rôles que l’univers cinématographique lui offrira, ainsi qu’une Susan Sarandon jouant une future mariée timide et un peu coincée qui se laisse tenter à croquer le fruit défendu. De loin un des plus grands film musical pour ma part, chaque morceaux nous fait découvrir les thèmes fort du rock des années 70 à savoir le rock psychédélique, le twist, et le folk rock. Dès l’ouverture du film, on est bercé par le morceau « Science-Fiction » chanté par Richard O’brien lui-même et qui jouera en autre le rôle de Riff Raff, le serviteur de Tim Curry dans le film. D’autres compositions seront à retenir tels que « Sweet Transvestite » chanté par Tim Curry, « Touch-a, Touch-a, Touch-a, Touch Me » de Susan Sarandon et le non moins célèbre « Time Warp » dont la scène de danse serait directement inspiré de la scène de Madison dans le film « Bande à part » de Jean Luc Godard, et oui il n’y a pas que Tarantino qui s’en est inspiré. A la foi un hommage aux films traitant de Frankenstein et de la science-fiction, “The Rocky horror picture show“ est une vrai expérience qui vous amènera à aimer ou bien à supporté les comédies musicales. Donc à découvrir immédiatement.
Un petit bijou ce film malgré son age Les costumes et décors kitch Les acteurs font leur taf et tim cury est excellent dans son rôle Les musiques entraînantes dont la fameuse time warp Bon niveau scénario ça casse pas 3 pattes a un canard mais ca se suit Un bon divertissement pour un film culte A voir et a revoir quand on a rien a faire ☺️
The Rocky Horror Picture Show est un OVNI du cinéma. Ce film m'a pas mal dérangé. L'histoire est complètement loufoque. Le côté sexuel omniprésent m'a vraiment perturbé. Je n'ai rien contre les connotations sexuelles, je trouve ça d'ailleurs très amusant lorsque certains dialogues ont plusieurs grilles. Mais pour cela, il faut tout de même qu'il y ait une première lecture (du récit, du film, d'une ligne de dialogue) qui elle, soit plus candide. Et là, le film ne parle que de sexe et ça devient assez lassant. Le personnage du docteur Frank N. Furter et les autres personnages se travestissant m'ont laissé dubitatif, je ne suis pas sûr que la communauté transgenre se reconnaisse dans cette caricature du transsexuel dérangé. En revanche, les chansons sont vachement entraînantes (notamment Time Warp et Hot Patootie – Bless my Soul). Les paroles sont sexuelles mais la musique est très bien rythmée dans un genre très rock'n'roll, qui donne envie de danser. C'est la principale force de ce film (tant mieux d'ailleurs puisqu'il s'agit d'une comédie musicale). En revanche les costumes et les décors sont bons, correspondant très bien aux intentions du réalisateur. Les acteurs sont bons. Ils ont beaucoup de mérite, car j'imagine qu'il faut avoir une sacrée confiance en ses talents d'acteur pour se risquer à débuter sa carrière avec des rôles et un film aussi dérangeant. Tim Curry est excellent en docteur Frank N. Furter. Susan Sarandon et Barry Bostwick sont bons dans ce registre humoristique assez étrange. L'ensemble du casting, en plus de jouer correctement, chante très bien. Je met deux étoiles et demi pour les chansons qui sont géniales et l'originalité que représente ce film parce que le reste m'a plus perturbé qu'autre chose.