Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
14 critiques presse
Cahiers du Cinéma
par Romain Lefevre
S’il pose la question de la violence, Mon pire ennemi la fait valoir comme une donnée interne à son propre tournage et interroge sa double direction : qui exerce au juste une violence envers qui ? Tour ultime du dispositif : le film se mue en procès de Tamadon qui se montre comme victime tout en faisant souffrir les autres au nom du cinéma.
Culturopoing.com
par Noëlle Gires
Mon pire ennemi est, tout comme son actrice principale, fascinant et intense. Il laisse son spectateur complètement sonné.
La critique complète est disponible sur le site Culturopoing.com
L'Obs
par Nicolas Schaller
Tourné avant le mouvement Femme, Vie, Liberté, Mon pire ennemi (...) en incarne l’échec et l’insoutenable colère qui, si elle gagnait tout le peuple iranien face à la folie intégriste, porterait ses fruits plus que n’importe quel film contestataire.
La critique complète est disponible sur le site L'Obs
Les Fiches du Cinéma
par N.Z.
Formant avec Là où Dieu n’est pas un diptyque, le film prolonge le travail de M. Tamadon sur le dévoiement de l’Iran. Grattant jusqu’au malaise ce que la persécution fait au persécuté, il questionne la possible commune humanité entre le tortionnaire et sa victime.
La critique complète est disponible sur le site Les Fiches du Cinéma
Transfuge
par Corentin Destefanis Dupin
Au-delà de la morale, de la bienséance et du simulacre, l’enjeu véritable du film peut réellement se matérialiser à l’écran : comment, en effet, filmer la torture politique sans interroger la violence symbolique exercée par la caméra ? L’interrogatoire mené par Zar Amir Ebrahimi est une grande leçon de cinéma, marquée au fer rouge dans la rétine : un documentariste peut aussi être son pire ennemi.
La critique complète est disponible sur le site Transfuge
Télérama
par Augustin Pietron-Locatelli
Tandis qu'elle malmène verbalement le réalisateur et l'asperge d'eau froide, la comédienne énonce la critique de son projet : "Est-ce qu'au nom du cinéma, on a le droit de faire souffrir les gens ?" et s'empare du film pour raconter son propre drame.
La critique complète est disponible sur le site Télérama
aVoir-aLire.com
par Laurent Cambon
Un documentaire époustouflant qui échappe à tout conformisme de la pensée.
La critique complète est disponible sur le site aVoir-aLire.com
Critikat.com
par Léo Satgé
L’essentiel de Mon pire ennemi est centré sur les interrogatoires menés par la comédienne, connue pour son rôle dans Les Nuits de Mashhad, qui fut, elle aussi, détenue par les forces de l’ordre iraniennes. Le jeu de rôle auquel se livrent le réalisateur et l’actrice nous est donné sans montrer les explications préalables entre les deux parties.
La critique complète est disponible sur le site Critikat.com
L'Humanité
par Pierre Barbancey
Avec son nouveau film, le réalisateur iranien Mehran Tamadon propose un drôle de voyage au bout de l’horreur, éprouvant à bien des égards pour le spectateur, mais aussi pour les protagonistes de ce qui n’est ni une fiction ni un documentaire. Une forme hybride pour une étrange leçon de philosophie déclinée par ce cinéaste aux idées toujours iconoclaste (...).
La critique complète est disponible sur le site L'Humanité
Le Monde
par J. Ma.
Le film recourt à une sorte de remémoration corporelle et comportementale des personnages. Deux hommes et une femme témoignent ici à partir d’expériences et dans des registres sensiblement différents, suscitant à chaque fois une saisissante émotion.
La critique complète est disponible sur le site Le Monde
Les Inrockuptibles
par Ludovic Béot
Aussi complexe et versatile que pervers, Mon pire ennemi procède à la reconstitution des interrogatoires menés par les Bassidjis, les agents du régime iranien. Sauf qu’ici, les personnes qui incarnent les interrogateurs sont des anciens prisonniers. Face à elles et eux, le cinéaste incarne un détenu. Pourtant, le traumatisme est trop profond pour que les néo-acteurs aillent plus loin et poursuivent le jeu de rôle.
La critique complète est disponible sur le site Les Inrockuptibles
Paris Match
par Yannick Vely
Le jeu de rôle est troublant - l’actrice Zar Amir Ebrahimi (« Les Nuits de Mashhad ») s’interrogeant même ouvertement sur le bien-fondé d’une telle action.
La critique complète est disponible sur le site Paris Match
Positif
par Christophe Chabert
À travers ce diptyque, c'est la question de la brutalité carcérale et de la torture qui est abordée avec un même dispositif : demander à des victimes de témoigner et surtout de rejouer ce qu'elles ont vécu, mais dans la peau des bourreaux, Tamadon prenant la place des suppliciés.
Première
par Emma Poesy
Entre témoignages et reconstitutions, Mehran Tamadon invite les victimes à se mettre dans la peau des tortionnaires et à faire souffrir les faux interrogés pour nous faire comprendre la violence du régime. Un dispositif qui crée le malaise sans hélas permettre de mieux appréhender l’ampleur de l’horreur en cours dans le pays.
La critique complète est disponible sur le site Première
Cahiers du Cinéma
S’il pose la question de la violence, Mon pire ennemi la fait valoir comme une donnée interne à son propre tournage et interroge sa double direction : qui exerce au juste une violence envers qui ? Tour ultime du dispositif : le film se mue en procès de Tamadon qui se montre comme victime tout en faisant souffrir les autres au nom du cinéma.
Culturopoing.com
Mon pire ennemi est, tout comme son actrice principale, fascinant et intense. Il laisse son spectateur complètement sonné.
L'Obs
Tourné avant le mouvement Femme, Vie, Liberté, Mon pire ennemi (...) en incarne l’échec et l’insoutenable colère qui, si elle gagnait tout le peuple iranien face à la folie intégriste, porterait ses fruits plus que n’importe quel film contestataire.
Les Fiches du Cinéma
Formant avec Là où Dieu n’est pas un diptyque, le film prolonge le travail de M. Tamadon sur le dévoiement de l’Iran. Grattant jusqu’au malaise ce que la persécution fait au persécuté, il questionne la possible commune humanité entre le tortionnaire et sa victime.
Transfuge
Au-delà de la morale, de la bienséance et du simulacre, l’enjeu véritable du film peut réellement se matérialiser à l’écran : comment, en effet, filmer la torture politique sans interroger la violence symbolique exercée par la caméra ? L’interrogatoire mené par Zar Amir Ebrahimi est une grande leçon de cinéma, marquée au fer rouge dans la rétine : un documentariste peut aussi être son pire ennemi.
Télérama
Tandis qu'elle malmène verbalement le réalisateur et l'asperge d'eau froide, la comédienne énonce la critique de son projet : "Est-ce qu'au nom du cinéma, on a le droit de faire souffrir les gens ?" et s'empare du film pour raconter son propre drame.
aVoir-aLire.com
Un documentaire époustouflant qui échappe à tout conformisme de la pensée.
Critikat.com
L’essentiel de Mon pire ennemi est centré sur les interrogatoires menés par la comédienne, connue pour son rôle dans Les Nuits de Mashhad, qui fut, elle aussi, détenue par les forces de l’ordre iraniennes. Le jeu de rôle auquel se livrent le réalisateur et l’actrice nous est donné sans montrer les explications préalables entre les deux parties.
L'Humanité
Avec son nouveau film, le réalisateur iranien Mehran Tamadon propose un drôle de voyage au bout de l’horreur, éprouvant à bien des égards pour le spectateur, mais aussi pour les protagonistes de ce qui n’est ni une fiction ni un documentaire. Une forme hybride pour une étrange leçon de philosophie déclinée par ce cinéaste aux idées toujours iconoclaste (...).
Le Monde
Le film recourt à une sorte de remémoration corporelle et comportementale des personnages. Deux hommes et une femme témoignent ici à partir d’expériences et dans des registres sensiblement différents, suscitant à chaque fois une saisissante émotion.
Les Inrockuptibles
Aussi complexe et versatile que pervers, Mon pire ennemi procède à la reconstitution des interrogatoires menés par les Bassidjis, les agents du régime iranien. Sauf qu’ici, les personnes qui incarnent les interrogateurs sont des anciens prisonniers. Face à elles et eux, le cinéaste incarne un détenu. Pourtant, le traumatisme est trop profond pour que les néo-acteurs aillent plus loin et poursuivent le jeu de rôle.
Paris Match
Le jeu de rôle est troublant - l’actrice Zar Amir Ebrahimi (« Les Nuits de Mashhad ») s’interrogeant même ouvertement sur le bien-fondé d’une telle action.
Positif
À travers ce diptyque, c'est la question de la brutalité carcérale et de la torture qui est abordée avec un même dispositif : demander à des victimes de témoigner et surtout de rejouer ce qu'elles ont vécu, mais dans la peau des bourreaux, Tamadon prenant la place des suppliciés.
Première
Entre témoignages et reconstitutions, Mehran Tamadon invite les victimes à se mettre dans la peau des tortionnaires et à faire souffrir les faux interrogés pour nous faire comprendre la violence du régime. Un dispositif qui crée le malaise sans hélas permettre de mieux appréhender l’ampleur de l’horreur en cours dans le pays.