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Un visiteur
5,0
Publiée le 14 avril 2008
Imaginez : la rencontre d’un univers porno-chic, de Matrix, d’un jeu vidéo, de séquences à la Breillat, et, d’une dextérité filmique digne du Bertolucci de New Rose Hotel ! (...) Passons outre les fascinantes modalités artistiques de l’œuvre (jeu intense sur les lumières, les couleurs et les rythmes…) et concentrons-nous sur les ressorts philosophiques : la florissante entreprise ‘Genom Corporation’ s’est spécialisée dans l’offre d’orgasmes, clé pour maîtriser l’humanité, par le plaisir… Le système de la GC est basé sur la collecte de données concernant les préférences sexuelles des hommes et les caractéristiques de l’orgasme : avec ces données, sept grands types de prostituées-cyborg sont créées afin d’assurer le bonheur de tous ! Cette réflexion ouvre sur la sexualité à venir et l’importance du mythe prostitutionnel quant au secret de l’orgasme : maintenues par le système-proxénète qui les protègent, les Reiko-prostituées misent sur l’enregistrement, c’est-à-dire la mémoire de la jouissance. Nous reconnaissons là la notion lacanienne de plus-de-jouir : créé par introduction de l’image dans le raport sexuel, ce rien créateur soutient de nouvelles images, l’ob-jet a causant de nouveaux désirs et le phallus aidant à de nouvelles jouissances… Voilà pourquoi le système Genom fonctionne si bien : parce qu’il est basé sur la puissance du fantasme, et non la puissance sexuelle. C’est par l’image que l’orgasme est possible et c’est par l’image qu’il se renouvelle. Mais le système ne peut être parfait : le virus ‘Tokyo Rose’ s’y attaque facilement, certains hommes y sont insensibles, et pire, les prostituées-cyborg aspirent à changer de vie ! En effet, par diverses phases identificatoires, elles parviennent à remettre en question toute logique systémique de la sexuation, rendant à l’arbitraire sa part de fantaisie : liberté sexuelle et prostitution davantage mythique que cyborgétique.
Un trip expérimental pas très passionnant.Le scénario vaguement inspiré de "Blade Runner "demeure incompréhensible et pas passionnant. Le film n'est en fait qu'une succession de scènes porno soft noyé dans des effets spéciaux parfois certes réussis mais c'est bien peu pour le rendre intéressant.
Ce film propose une vision artistique du cul. Car "ce n'est pas de l'amour, c'est de la baise" (intro du film). Le scénario est incomprehensible, à moins de lire de prospectus distribué à l'entrée de ciné !
Le film n'est absolument pas vulgaire, au contraire il est très beau. Je dirais même pur : imaginez : des robots qui font l'amour pour découvrir tous les secrets du sexe : rien à voir avec des acteurs suédois pour programmation tardive !
Au niveau de la réalisation : un peu de lenteur, mais de très beaux effets visuels. Musique ambiance techno par moments, ce qui donne du rythme et de la vitesse. Mais pas assez souvent.
deja parce que j'adore le cinema asiatique et ensuite parce que ce film est tres bien fait et en phase avec l'air du temps ou le technologique prime sur l'analogique et le virtuel sur le vecu.