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Yves G.
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2,0
Publiée le 17 juin 2024
Dans un futur dystopique, en l’an 2123, la Terre, victime d’une impitoyable sécheresse, est devenue inhabitable. Les humains survivent dans quelques rares conurbations sous des dômes artificiels qui les protègent des dérèglements du climat. La survie de l’espèce est toutefois soumise au respect d’une règle impitoyable qui ne connaît aucune dérogation : chaque humain doit accepter le jour de ses cinquante ans de se sacrifier pour être transformé en plante et produire l’oxygène indispensable à ses congénères. Nora est loin d’avoir atteint cet âge limite. Mais profondément déprimée par la mort prématurée de son fils, elle s’est portée volontaire pour anticiper cette échéance funeste. Quand son mari, Stefan, l’apprend, il décide de tout mettre en œuvre pour la sauver.
"Sky Dome 2123" a un titre qui ressemble au pseudo d’un hacker Facebook pornographe. Mais il ne faut pas se fier aux apparences. C’est un duo hongrois qui est aux manettes de ce film d’animation tourné en rotoscopie (les acteurs sont filmés en prise de vues réelles et redessinés à la main) aux splendides images futuristes. La fascination produite par certains de ses décors est d’ailleurs sa principale qualité.
C’est hélas la seule. Car le suspense qui se crée dans la première demi-heure se perd très vite en chemin de ce road-movie trop long, qui dure près de deux heures, et qui se conclut dans un prêchi-prêcha écolo-panthéiste.
"Sky Dome 2123" est un film d'animation hongrois qui se déroule en 2123. Dans ce monde ravagé par la sécheresse, toute personne âgée de plus de 50 ans est désormais destinée à être transformée en arbre. L'histoire suit une femme de 32 ans qui souhaite anticiper ce destin inéluctable. Son mari se trouve alors confronté à la tâche délicate de raviver la flamme de sa compagne, qui a sombré dans la dépression, ainsi que celle de leur relation. Cette dystopie se distingue par une ambiance mélancolique persistante, offrant une réflexion poignante sur l'état de notre monde, le sens de la vie et l'amour, le tout enveloppé dans une animation soignée.
Un dessin animé qui vaut le détour dans une histoire futuriste qui se passe en 2123. Le scénario est intéressant, les dessins très beaux pour servir la cause de Stéfan et Nora, un couple au passé lourd qui quittent le dôme. Le sujet interroge dans un contexte apocalyptique puisque la nature a disparu. Associé à ce désastre les humains n'ont le droit de vivre que jusqu'à 50 ans sous le dôme. A voir !
Dans un futur proche, la sécheresse a ravagé la Terre. L’humanité est contrainte de vivre sous des dômes artificiels. Pour réguler les ressources et la démographie, chaque individu doit se sacrifier à 50 ans et sera transformé en arbre. Voilà le pitch de Sky Dome 2123, le premier long-métrage du duo hongrois Tibor Bánóczki et Sarolta Szabó.
Un dessin animé plutôt dépressif où les humains se transforment en arbres lorsqu'ils atteignent leur 50ème anniversaire. Très esthétique mais assez sombre, donc, cette oeuvre est destinée avant tout à un public adulte, attentif au thème de l'écologie. Sans avoir été emporté par le récit, je l'ai suivi néanmoins avec intérêt, même si quelques répétitions l'étirent au-delà du nécessaire.
Ce film est avant tout une histoire intimiste. Avec un emballage de SF un peu trop pauvre. Si il y avait eu la magie foisonnante d'un ghibli dans les zones désertiques, cela aurait certainement été bien plus beau. Même si ici c'est la décrépitude que l'on souhaite montrer. C'est très bien composé, très bien écrit. Les personnages sont intéressant visuellement et au niveau de leur psyché. Tout cela est très adulte mais malheureusement, incroyablement lent. Une histoire qui aurait été très bien sur une seule heure, et ici l'on fini par s'ennuyer un peu, pour ne pas dire beaucoup par moment. C'est vraiment dommage car c'est bien.
Un plan d'intro impeccable techniquement qui nous transporte dans un univers graphique très aboutit. Une grande poésie se dégage du film sur fond de dérèglement climatique. Un questionnement sur notre rapport aux vivants et à notre anthropocentrisme. On assiste à une dernière partie qui s'étire en longueur et ou certains points de vues narratifs aurait pu être plus exploré.
Avec son approche visuelle proche de celle du récent ‘Mars express’ (avec une touche de réalisme supplémentaire grâce à l’utilisation de la rotoscopie, pas toujours totalement maîtrisée d’ailleurs), ‘Sky dome 2123’ s’inscrit dans la science fiction introspective de Tarkovski ou Mamoru Oshii : dans une Budapest protégée par un dôme et plantée au milieu d’un monde ravagé, les humains sont euthanasiés à l’âge de cinquante ans afin d’être “végétalisés” pour maintenir un écosystème et un approvisionnement en ressources fonctionnels sous le dôme. Lorsque Nora demande sa végétalisation avec dix huit ans d’avance faute de pouvoir surmonter sa dépression, son mari Stefan décide de tenter l’impossible pour la garder en vie. Malgré son titre, l’essentiel de l’action ne se déroulera pas dans cette métropole sous cloche mais dans le monde extérieur, à la recherche d’un mystérieux scientifique capable d’inverser le processus de végétalisation. A l’image des réalisations les plus célèbres des cinéastes-auteurs cités plus haut, ‘Sky dome 2123’ ne sera pas forcément très généreux en rebondissements, ni très disert en explications, et il déstabilisera sans le moindre doute ceux qui estiment que tout est ‘quête du héros’ et doit aboutir à une solution concrète Une production américaine aurait vu ses héros se démener, trouver une solution, concilier leurs aspirations personnelles et le sauvetage de l’humanité…ou échouer en essayant. Plutôt que de foncer et de se battre, alors même que le temps est compté à la jeune femme, le couple s’adonne à des occupations sans la moindre finalité objective (par exemple, ils rangent méticuleusement une maison abandonnée dans une ville où ils font halte pour la nuit) comme s’ils sentaient confusément l’inanité de vouloir préserver un système où l’homme est devenu une ressource recyclable comme une autre, comme s’il était plus important de “vivre” une dernière fois. Si vous voulez un scénario où les difficultés sont résolues, passez votre chemin. Si vous êtes plutôt en recherche de science-fiction réflexive et contemplative, donnant à voir quelques paysages et réalités implicites très évocatrices, alors vous découvrirez en ‘Sky dome 2123’ une sensibilité, toute de spleen et de résignation, que vous n’aurez pas souvent expérimentée dans un film d’animation. En ce qui me concerne, même si je ne suis pas obsédé par la première possibilité, peut-être ‘Sky dome 123’ penchait-il de façon un peu trop déséquilibrée en direction de la seconde.
« Notre avenir est dans les arbres» Un monde stérile sous un dôme où on meurt à 50 ans pour devenir un arbre qui nourrit ceux qui restent…elle met fin à sa vie à 30 ans en suivant le processus, il veut la sauver. Une jolie fable écologique, un beau film d’animation, hymne à l’amour, en hongrois.
Un film d'animation original hongrois avec un scénario post cataclysmique qui a son intérêt. La seconde partie est cependant sur un faux rythme qui révèle au final des formes de mélancolie qui sont peu décelables dans l'énergie de la première partie. La fin particulièrement est pour moi incompréhensible, inintéressante au possible sous couvert d'une poésie absurde. Trop long et trop philosophique ce qui affadit tout bon scénario de S.F.
Dans un monde ou toute vie en dehors du dôme a disparue, alors que l'humanité est retranchée dans la plus pure des traditions de la sf dystopique derrière sa technologie et ses artifices, Stefan cherche à sauver sa femme. Loin de proposer un tableau réjouissant de l'être humain, Sky Dome est un film sombre et triste, aux couleurs parfois vives, mais plus généralement crépusculaires. Ici, aucun message d'espoir. Car il n'y a pas d'espoir quand la société toute entière lutte désespérément pour allier survie et normalité, et que l'on a soi-même plus rien à quoi se rattacher. Peut-être que cela peut-il expliquer la notation sévère du film. D'une quête pour l'autre, le métrage passe rapidement à une réflexion sur soi. Comment supporter la perte ? Reste t-il un peu de vie, quand celle à laquelle on tient normalement le plus n'est plus ? Toutes ces questions ne laissent pas indifférent, précisément parce que c'est à nous, spectateurs, qu'elles s'adressent. Dans les moments difficiles, c'est avec l'autre que l'on peut partager la peine et c'est pourquoi il faut profiter de la vie, et de ce temps précieux que nous avons chacun chacune, devant nous, pour créer du lien. Peut-être est-ce finalement ce triste futur qu'il s'agit d'éviter, en se recentrant sur l'essentiel.
Un Régal d'animation. Ok c'est Hongrois, mais le résultat est là! et franchement çà méritait une Promo poir mettre ce film d'animation en valeur. Un thème futuriste très bien abordé, On regarde ce film de très bonne manière. A Voir!
Un scénario post-apocalyptique très interessant sur un possible futur fixant un âge limite de 50 ans á chaque être humain qui sera ensuite recyclé en arbre pour produire l’air dans le dernier refuge de l’humanité. Ça m’a plu!
L’univers fantastique du film est captivant. Des idées interessantes. On adore les dessins et graphismes mélange de dessins 2D et 3D. Il y a des incohérences mais qu’importe on se laisse embarquer. On aurait aimé que certains personnages ou séquences soit plus développés, notamment sur la deuxième moitié. Un bon moment. Je recommande
l'histoire est vraiment intéressante. J'ai bien aimé. Mais je trouve qu'il y a pas mal de scène qui traîne beaucoup en longueur, ce qui nous fait nous ennuyer à des moments.