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Votre avis sur Nous, les Leroy ?
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Voilà un film qui va parler aux générations de parents nés dans les années 70/80 qui ont désormais de grands enfants et aux enfants des années 2000 en passe de prendre leur autonomie. Le film aborde le thème de la cellule familiale en crise et chacun pourra s'y reconnaître, c'est bien mené et les éclats d'humeur et les vagues à l'âme paraissent tout à fait authentiques. Après avoir tout fait pour sauver leur couple et leur foyer, quelle sera la bonne décision pour chacun ? A voir si on est prêt à y faire face car c'est bien une réelle tranche de vie qui nous est servie ici, avec humour, certes, mais sans fioritures, et qui correspond aussi à une assez dure réalité. La bande originale rendra nostalgique tous ceux qui ont connu les années 80. Un film de génération, pour tous les parents de grands enfants, et les grands ados de notre époque aussi.
Comédie familiale aigre-douce, jouant avec réussite sur un panel d'émotions certain: Résignation, lassitude, attachement, tendresse, joies et peines... L'histoire d'une séparation plutôt feelgood au final, avec deux ados convaincants en témoins-protagonistes.
Charlotte Gainsbourg et José Garcia en parents au bord du gouffre sentimental sont juste excellents, leurs deux ados interprétés par Lily Aubry et Hadrien Heaulmé le sont également, sans parler du grand-père au rôle si important et du pote invariablement nécessaire et très beau joueur qui rendent le tableau non seulement particulièrement réaliste et vraiment enthousiasmant.
L’émotion transcende un scénario original et réjouissant.
L’émotion transcende un scénario original et réjouissant.
Depuis quelques années, des auteurs d’internet s’essayent au cinéma ; parfois réussi, parfois échoué. Florent Bernard a réalisé un film en demi-teinte. Tantôt, juste dans sa narration ; tantôt, maladroit dans son écriture.
La mise en scène est très frustrante car beaucoup trop banale bien qu’intimiste. Effectivement, les plans sont fortement rapprochés mais les personnages sont trop peu développés pour être concerné dans l’histoire. Notamment, les deux enfants ; ils jouent de manière disgracieuse et sont remplis de stéréotypes ; le film se repose sur l’archétype de l’adolescent mal dans sa peau sans donner plus de profondeur. En bref, le film est la définition de la fainéantise.
Bien que le concept puisse être intéressant et que la finalité est partiellement surprenante, le film reste très ennuyeux. Il s’agit d’une longue heure présentant une situation touchante mais trop superficielle ; l’ensemble est trop chorégraphié dans la narration et dans les déplacements. D’autant plus que les dialogues sont beaucoup trop théâtraux, l’impression de voir des comédiens répéter, apprendre et réciter leur texte se fait trop ressentir pour que le récit paraisse crédible.
Florent Bernard a sans doute un avenir dans l'écriture du cinéma de genre mais la comédie sur internet est différente de la comédie au cinéma. Malheureusement, la plupart des situations ne fonctionnent que très peu. Sans compter que sa réalisation manque d'éloquence ; d’un détail mémorable.
La mise en scène est très frustrante car beaucoup trop banale bien qu’intimiste. Effectivement, les plans sont fortement rapprochés mais les personnages sont trop peu développés pour être concerné dans l’histoire. Notamment, les deux enfants ; ils jouent de manière disgracieuse et sont remplis de stéréotypes ; le film se repose sur l’archétype de l’adolescent mal dans sa peau sans donner plus de profondeur. En bref, le film est la définition de la fainéantise.
Bien que le concept puisse être intéressant et que la finalité est partiellement surprenante, le film reste très ennuyeux. Il s’agit d’une longue heure présentant une situation touchante mais trop superficielle ; l’ensemble est trop chorégraphié dans la narration et dans les déplacements. D’autant plus que les dialogues sont beaucoup trop théâtraux, l’impression de voir des comédiens répéter, apprendre et réciter leur texte se fait trop ressentir pour que le récit paraisse crédible.
Florent Bernard a sans doute un avenir dans l'écriture du cinéma de genre mais la comédie sur internet est différente de la comédie au cinéma. Malheureusement, la plupart des situations ne fonctionnent que très peu. Sans compter que sa réalisation manque d'éloquence ; d’un détail mémorable.
Après 20 années de vie commune, Sandrine Leroy annonce à son mari Christophe son intention de divorcer. Loin d’accepter cette décision, ce dernier tente le tout pour le tout : revivre leur histoire en retrouvant les lieux important de leur vie. Cette comédie portée par le duo José Garcia et Charlotte Gainsbourg est très réussie. Tout d’abord par la solidité du scénario. On croit à l’histoire, aux situations, aux dialogues. Ensuite, par la finesse des dialogues. Enfin, par un casting réussi. Charlotte Gainsbourg excelle dans ce registre.
Charlotte Gainsbourg et José Garcia, le couple vedette, sont criants de vérité. On croit vraiment à cette famille, ses failles, ses dilemmes, c'est drôle et les personnages sont bien analysés, mention spéciale au marteau, au bus, au restau et au coca qui pschitte... à mettre sous tous les yeux.
Un film sympathique où l’on passe un bon moment. Je suis un peu réticent lorsqu’un réalisateur ramène tous ses potes acteurs dans son film pour de courts passages. Mais ici, je dois dire que leur humour était au rendez vous (avec Adrien Ménielle et ses quelques minutes à l’écran).
D’autres critiques sur le compte : lecinema.clement
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"Nous les Leroy" est un drôle objet cinématographique que je qualifierai de Comédie Dramatique Déprimante. Comédie car elle fait parfois sourire via un comique de situation, dramatique car elle est l'autopsie d'une séparation d'un couple à bout de souffle et déprimante car elle propose une image d'une famille de la classe moyenne d'une France péri-urbaine imaginée par un scénariste un peu versé sur les clichés ou rien ne scintille et surtout pas l'intelligence et la culture.
A croise que sorti de Paris, les familles françaises n'ont comme loisir ultime que les parc d'attraction ou le buffalo grill du coin.
A noter également quelques récits secondaires malaisant ( spoiler:
le mal être via de l'automutilation de leur adolescente spoiler:
) et des allusions à un antisémitisme latent chez un caricaturiste ( ceux qui connaissent les caricaturistes ne verront aucun problème). Bref j'en suis sorti pas du tout convaincu par l'exercice et surtout me suis demandé "quel est le but du réalisateur" vu que niveau cadrage, photographie et montage on est dans le service minimum.
A croise que sorti de Paris, les familles françaises n'ont comme loisir ultime que les parc d'attraction ou le buffalo grill du coin.
A noter également quelques récits secondaires malaisant ( spoiler:
le mal être via de l'automutilation de leur adolescente spoiler:
) et des allusions à un antisémitisme latent chez un caricaturiste ( ceux qui connaissent les caricaturistes ne verront aucun problème). Bref j'en suis sorti pas du tout convaincu par l'exercice et surtout me suis demandé "quel est le but du réalisateur" vu que niveau cadrage, photographie et montage on est dans le service minimum.
Très divertissant avec une bonne brochette d’acteurs, le film Nous, Le Leroy nous transporte dans son univers fou et drôle. Je conseille !
Prestation au top des acteurs, le début est très prometteur mais le rythme s essouffle et finit par une déception.
Sympa, drôle, émouvant et très bien joué. Garcia attachant et Gainsbourg très convaincante dans un registre subtil ! Et les personnages secondaires sont bien trouvés aussi ! Une bonne comédie, mais pas que !
FaRem
Un regard sur le passé pour tenter de sauver l'avenir... Quand on nous présente les Leroy, on n'a pas l'impression que Christophe fait partie de cette famille. Il brille par son absence, mais s'étonne quand sa femme Sandrine décide de le quitter. Dos au mur, il embarque les siens et les problèmes de chacun pour un road-trip à travers les moments clés de la famille. Pour son premier long-métrage, Florent Bernard évite le mélodrame autour de cette potentielle séparation en proposant une comédie dramatique douce-amère pleine de tendresse et de mélancolie. Une sincérité qui n'efface pas certains défauts scénaristiques notamment cette volonté de vouloir à tout prix chercher la vanne ou le gag au risque d'enlever l'authenticité du moment. Chaque scène n'a pas besoin d'une chute comique... Pour ma part, j'ai préféré les moments d'émotion comme cette belle scène entre la mère et sa fille. Par contre, le casting est très bien choisi. On est vraiment bien avec eux. Charlotte Gainsbourg est fidèle à elle-même tandis que José Garcia m'a agréablement surpris même s'il est forcé de surjouer à cause du scénario justement. Au final, un film certes inégal, mais avec beaucoup de charme.
Redzing
Christophe Leroy voit sa famille partir en vrille. Sa femme veut le quitter après 20 ans de mariage, et ses enfants n'en ont cure. Il décide donc, sur un coup de tête, de leur offrir une virée en voiture, pour les conduire dans les endroits qui ont marqué l'histoire de la famille Leroy.
"Nous, les Leroy" semble assez inspiré par "Little Miss Sunshine" et "Le premier Jour du reste de ta vie". Pour le côté road movie familial, et le tendre portrait multi-générationnel d'une famille moyenne.
Pour autant, le film ne tombe jamais dans le plagiat, et affiche dès le départ sa propre identité. Certes, ça aurait pu être plus imaginatif, les péripéties étant finalement assez conventionnelles. Certes, les enfants adolescents sont assez classiques.
Mais l'humour est plutôt réussi, ne tombant jamais dans la vulgarité ou la facilité (jusqu'au final, qui évite le happy end à l'hollywoodienne). Et le film peut s'appuyer sur Charlotte Gainsbourg, et un José Garcia relativement sobre, convaincants en couple périclitant. On y repère aussi plusieurs habitués des sketch en ligne (Jérôme Niel, Adrien Ménielle, Simon Astier, Justine Le Pottier...). Peu étonnant, puisque le réalisateur a lui-même travaillé dans le domaine.
Rien de révolutionnaire, mais plaisant.
"Nous, les Leroy" semble assez inspiré par "Little Miss Sunshine" et "Le premier Jour du reste de ta vie". Pour le côté road movie familial, et le tendre portrait multi-générationnel d'une famille moyenne.
Pour autant, le film ne tombe jamais dans le plagiat, et affiche dès le départ sa propre identité. Certes, ça aurait pu être plus imaginatif, les péripéties étant finalement assez conventionnelles. Certes, les enfants adolescents sont assez classiques.
Mais l'humour est plutôt réussi, ne tombant jamais dans la vulgarité ou la facilité (jusqu'au final, qui évite le happy end à l'hollywoodienne). Et le film peut s'appuyer sur Charlotte Gainsbourg, et un José Garcia relativement sobre, convaincants en couple périclitant. On y repère aussi plusieurs habitués des sketch en ligne (Jérôme Niel, Adrien Ménielle, Simon Astier, Justine Le Pottier...). Peu étonnant, puisque le réalisateur a lui-même travaillé dans le domaine.
Rien de révolutionnaire, mais plaisant.
Yves G.
Sandrine (Charlotte Gainsbourg) et Christophe Leroy (José Garcia) forment un couple uni depuis une vingtaine d’années. Ils ont deux enfants, Bastien et Loreleï. Mais les défauts de Christophe sont venus à bout de l’amour de Sandrine qui décide de divorcer. Refusant l’éclatement de sa famille, Christophe souhaite emmener sa femme et ses enfants pour un week-end de la dernière chance.
Je ne serai pas aller voir "Nous, les Leroy", sorti déjà depuis plus d’un mois, s’il n’avait emporté un si grand succès au box-office. Ce n’est pas Intouchables. 500 000 entrées à peine. Mais en ces temps de disette cinématographique et de domination quasi absolue de franchises américaines ("La Planète des singes", "Kung Fu Panda", "SOS Fantômes"…), le succès de ce petit film m’interrogeait.
"Nous, les Leroy" a un thème déjà souvent visité : la séparation des parents, vue notamment à travers le regard de leurs enfants. Ce thème rebattu est alternativement traité de deux façons fort différentes : la tragédie ("Kramer vs. Kramer") ou la comédie ("Madame Doubtfire"). Avec un certain talent, Florent Bernard décide de jouer sur les deux tableaux : "Nous, les Leroy" est une comédie sur un thème triste, une tragédie traitée avec humour.
Le week-end familial, qui tente à chacune de ses étapes de raviver l’amour brisé mais y échoue systématiquement (sans quoi le film serait terminé), est émaillé d’épisodes comiques pour lesquels Florent Bernard a rameuté quelques-uns des humoristes les plus drôles du moment : Sébastien Chassagne, en caricaturiste mal aimable, Adrien Ménielle, en patron de restaurant déjanté, Simon Astier, en gendarme compréhensif….
Le sujet du film invitait au road-movie et à l’accumulation de cartes postales dans les coins les plus photogéniques. Mais étonnamment, "Nous, les Leroy" ne prend pas ce partie là. Il nous invite plutôt à une plongée dans la « France périphérique », dans ses banlieues anomiques et ses zones commerciales sans âme, façon Delépine & Kervern. Christophe en effet veut ramener sa famille dans les lieux où s’est écrit son histoire. Mais ce retour aux sources, dans le premier appartement qu’ils ont partagé, dans le restaurant où Christophe a fait sa demande en mariage, s’avère vite frustrant sinon glauque.
Alors, pourquoi ce succès ? Je me pose encore la question. Le thème du film touche un très large public. La façon douce-amère de le traiter n’est pas trop traumatisante au point de faire office de repoussoir. "Nous, les Leroy" peut revendiquer le label de feel-good movie aujourd’hui si convoité.
Et qu’en ai-je pensé au fond ? Pas beaucoup de bien ; mais pas si grand mal non plus. "Nous, les Leroy" est un film gentillet, qui peut se regarder agréablement dans son canapé, en famille (!) le dimanche soir sur TF1.
Je ne serai pas aller voir "Nous, les Leroy", sorti déjà depuis plus d’un mois, s’il n’avait emporté un si grand succès au box-office. Ce n’est pas Intouchables. 500 000 entrées à peine. Mais en ces temps de disette cinématographique et de domination quasi absolue de franchises américaines ("La Planète des singes", "Kung Fu Panda", "SOS Fantômes"…), le succès de ce petit film m’interrogeait.
"Nous, les Leroy" a un thème déjà souvent visité : la séparation des parents, vue notamment à travers le regard de leurs enfants. Ce thème rebattu est alternativement traité de deux façons fort différentes : la tragédie ("Kramer vs. Kramer") ou la comédie ("Madame Doubtfire"). Avec un certain talent, Florent Bernard décide de jouer sur les deux tableaux : "Nous, les Leroy" est une comédie sur un thème triste, une tragédie traitée avec humour.
Le week-end familial, qui tente à chacune de ses étapes de raviver l’amour brisé mais y échoue systématiquement (sans quoi le film serait terminé), est émaillé d’épisodes comiques pour lesquels Florent Bernard a rameuté quelques-uns des humoristes les plus drôles du moment : Sébastien Chassagne, en caricaturiste mal aimable, Adrien Ménielle, en patron de restaurant déjanté, Simon Astier, en gendarme compréhensif….
Le sujet du film invitait au road-movie et à l’accumulation de cartes postales dans les coins les plus photogéniques. Mais étonnamment, "Nous, les Leroy" ne prend pas ce partie là. Il nous invite plutôt à une plongée dans la « France périphérique », dans ses banlieues anomiques et ses zones commerciales sans âme, façon Delépine & Kervern. Christophe en effet veut ramener sa famille dans les lieux où s’est écrit son histoire. Mais ce retour aux sources, dans le premier appartement qu’ils ont partagé, dans le restaurant où Christophe a fait sa demande en mariage, s’avère vite frustrant sinon glauque.
Alors, pourquoi ce succès ? Je me pose encore la question. Le thème du film touche un très large public. La façon douce-amère de le traiter n’est pas trop traumatisante au point de faire office de repoussoir. "Nous, les Leroy" peut revendiquer le label de feel-good movie aujourd’hui si convoité.
Et qu’en ai-je pensé au fond ? Pas beaucoup de bien ; mais pas si grand mal non plus. "Nous, les Leroy" est un film gentillet, qui peut se regarder agréablement dans son canapé, en famille (!) le dimanche soir sur TF1.
Déception pour cette comédie française lancée à grand fracas. D'abord une bande annonce trop bavarde, qui livre les principaux gags et ne permet pas au film de surprendre. Mais surtout un scénario touffu, confus et qui, finalement, ne traite aucune thématique en profondeur. Charlotte Gainsbourg surnage, avec, il est vrai, un potentiel comique certain.
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