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🎬 RENGER 📼
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3,0
Publiée le 12 janvier 2023
En France, pendant la période du confinement, un homme souffrant de troubles de la personnalité séquestre dans sa cave un cambrioleur…
Première réalisation en binôme pour le tandem composé de Mathieu Berthon & Paul Ferré. Après Tourist-A (2010) ou encore Le Réserviste (2011) pour Berthon, les voilà tous les deux derrière cette comédie noire, un moyen-métrage de 45min, véritable poupée russe (un film dans un film, lui-même dans un film).
Passer les 4 premières minutes du film, ce dernier prend un tout autre sens et révèle l’excellent travail d’écriture du binôme (la séquence entre le réalisateur et sa monteuse, ainsi que celle dans la cave du magasin). Côté distribution, on y retrouve Lionel Laget (qui avait déjà été dirigé par Berthon dans Ninja Eliminator 4 - 2015), ce dernier forme un excellent duo avec Jimmy Conchou.
Deadly Bipolarity (2023) a des allures de "mockumentaire", caméra portée façon cinéma vérité, perchman dans le plan (lui ou son ombre), on se demande même quelle est la part d’improvisation (s’il y en a eu). On ne sait jamais dans quoi va nous embarquer le film, on va de surprise en surprise, seule certitude, on perçoit que le tournage auquel on est en train d’assister va sérieusement partir en couille…
Complètement barré spoiler: (avec ce psychopathe qui va jusqu’à passer la tondeuse à gazon sur sa victime) et furieusement drôle (j’en pleurai de rire, j’vous jure) lorsque l’on voit débarquer Lionel avec sa moustache effacée numériquement (par manque de moyen, ils ont été contraints de faire ça à l’arrache en post-prod’ et c’est ça qui est génial, c’est tellement mal fait que ça décrédibilise volontairement toute la scène et la rend encore plus drôle). Cette séquence dure 3min et s’avère être le clou du spectacle, avec cet improbable scène de fight entre Bertrand et Lionel où l’on a même droit à du morphing ainsi qu’à des faux-raccords volontaires spoiler: (laissant apparaître le temps d’une courte séquence les masque anti-Covid que portaient les comédiens sur le tournage) , cette scène est littéralement priceless et vaut à elle-seule le visionnage du film.