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traversay1
3 633 abonnés
4 874 critiques
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3,5
Publiée le 24 février 2024
Xavier Legrand s'attendait à ce que Le Successeur fasse moins l'unanimité que Jusqu'à la garde et les réactions mitigées devant son second film lui donnent raison. Il n'empêche que malgré ses imperfections, l'apparente absurdité de certaines réactions de son héros, par exemple, ou encore des ellipses parfois peu compréhensibles, l'envie de défendre Le Successeur est forte, de par la volonté qu'a le réalisateur de pousser son histoire très loin, aux confins de l'horreur, comme pour tester notre acceptation de vivre dans l'inconfort pendant une grande partie de la projection. Peut-être que tout n'est pas crédible, effectivement, mais nous sommes au cinéma, que Diable, et pourquoi ne pas accepter les quelques possibles incohérences, sur le compte d'une fiction qui entend se projeter dans des territoires où la panique se substitue à la raison et, surtout, à la morale ? Dans une intrigue qui emmêle les fils de la filiation, de manière tellement physique et viscérale, il y a une audace et une prise de risque très respectables, un peu comme dans Les chambres rouges, d'ailleurs. Le casting québécois du film est lui impeccable de bout en bout, à commencer par Marc-André Grondin, bien entendu, convaincant, et le toujours excellent Yves Jacques qui réussit la prouesse de camper un gentil aux allures très inquiétantes.
Touchant, intriguant, révoltant ! Une histoire qui commence dans un univers qui peut faire rêver : la haute couture. Un artiste touchant et doué au passé compliqué. La mort du père et la nécessité de retourner en arrière. Une histoire simple qui se complexifie. Un film qui a su capter mon attention. Les images et le contraste entre les différentes scènes étaient parfaitement présentés. Je regrette toutefois, l'absence d'approfondissement dans l'histoire entre le père et le fils. Un thriller prenant et bien ficelé ! Un grand bravo à la performance de l'acteur principal !
Film très déroutant, les 20 premières minutes ne laissent en rien présager de la suite du film. La réalisation est de qualité. On a affaire à un thriller rondement mené et très bien écrit. Le rebondissement principal du film est bien trouvé et nous pousse à nous interroger sur de nombreuses choses. Néanmoins j’ai trouvé le film trop long et l’atmosphère un peu angoissante je ne m’attendais pas à un film de la sorte
Marc-Andre Grondin est un bon acteur et ne manque pas de charme. Il est parfait dans son rôle de grand couturier parisien, j'ai beaucoup aimé le début du film, un défilé superbe, le changement total d'ambiance à l'arrivée au Québec, la maison du père...Le suspense monte... Puis ça se gâte, des invraisemblances. Cet homme qui paraît intelligent mais soulagé des taches quotidiennes, toujours pressé, débordé, ne fait que des mauvais choix à la limite de l'incohérence. Pourquoi père et fils sont-ils en si mauvais terme? Nous pourrions peut-être comprendre la personnalité du père et les actes que découvre le fils si on en savait un peu plus sur leur histoire et leur ressenti. Ça manque de profondeur. Dommage !
Le retour tant attendu de Xavier Legrand est une demi déception. Si le réalisateur et le comédien principal font un travail admirable, le scénario n’est hélas pas à la hauteur malgré des révélations très bien amenés. C’est la réaction du personnage principal fasse au premier twist qui déconcerte totalement le spectateur et à aucun moment on nous expliquera son geste. Pire, cette réaction induit un message en mode Sandrine Rousseau comme quoi le violence des hommes se transmet par le sang, message aussi dangereux et idiot que de dire « toutes les femmes sont vénales ». C’est risible. Et c’est dommage, car hormis ce couac scenaristique, Legrand nous refait une démonstration admirable de dosage de la tension, avec absence de musique extradiégétique, comme dans son chef d’œuvre Jusqu’à la garde. Je n’avais jamais vu ça avant Jusqu’à la garde et Legrand récidive encore une fois avec ce mélange de tension, d’émotion et de terreur. On est dans de l’horreur sourde, désormais spécialité de Legrand. Un travail soigné salopé par un bug scenaristique et une idéologie idiote.
"Il est évident qu’avec "Jusqu’à la garde", un grand réalisateur est né, un réalisateur dont on va attendre les prochains films avec impatience et un peu de crainte : arrivera-t-il de nouveau à se montrer aussi proche de la perfection ?", avais-je écrit il y a 6 ans à propos du premier long métrage de Xavier Legrand. En fait, face à une telle réussite, on se demande en tant que spectateur s'il est souhaitable que le réalisateur, pour son second film, ne s'écarte pas beaucoup de ce qui a fait le succès du premier ou si, au contraire, il se doit de changer de cap en abordant un genre différent. Xavier Legrand a choisi une solution intermédiaire, en s'orientant vers le genre thriller tout en restant dans le cadre des violences familiales. Avec cet homme pris dans une spirale de décisions malheureuses, le résultat est intéressant sans avoir totalement la force de "Jusqu'à la garde". La qualité principale de "Le successeur" réside dans le flou laissé à plusieurs reprises dans l'intrigue, ce qui permet d'intriguer les spectateurs. Le défaut principal du film se cache dans ... le flou laissé à plusieurs reprises dans l'intrigue, ce qui horripile bien souvent les spectateurs.
Le Successeur n'est pas du tout le film auquel je m'attendais. En un mot de dirais "éprouvant". Ça relève d'ailleur plus du thriller que du drame. En tout cas c'est bien ficelé, bien construit, bien filmé, et incroyablement bien interprété. On peut lui reprocher certaines longueurs, et le scénario est assez avare en explications, ce qui valorise notre opinion de spectateur, mais peut aussi nous frustrer car certaines questions ne trouveront pas de réponse, et on peut avoir du mal pendant un temps à cerner le comportement des personnages. Dans la globalité j'ai été surpris, et scotché à mon siège devant les horribles surprises qui nous sont amenées. Je recommande.
Avec ce point de départ mystérieux à souhait, Xavier Legrand à l’aide de son ambiance musicale entêtante embarque son spectateur immédiatement dans un faux rythme dont on ne peut se détacher. À l’arrivée au Canada, le mystère fait place à l’angoisse. Des québécois trop aimables pour être sincères, une atmosphère gelée, un deuil à créer … Puis le twist qui arrive très tôt nous retourne, bien qu’il ne soit pas révolutionnaire en soi, c’est la mise en scène épurée de Legrand qui fait le reste. La machine s’emballe et l’on va de révélations en révélations jusqu’à un final révoltant … Si la réaction du personnage principal (fort bien campé d’ailleurs) peut sembler totalement inconcevable au premier abord, ça m’a clairement gêné au départ, on finit par faire le lien avec une certaine filiation intrinsèque, encore plus choquante finalement. N’oublions pas que la brouille entre père et fils reste mystérieuse également … Toujours est-il que l’écriture est très intéressante et la tension incessante pour un moment d’angoisse que l’on n’oubliera probablement pas et ce malgré un rythme très saccadé. Une très bonne surprise pour ma part.
Excellent. Marc André grondin parfait. Mise en scène très maîtrisée. Scène finale stupéfiante a la crémation du père. Le film vaut le coup ne serait ce que pour cette séquence.
Ce qui est frustrant pour le spectateur, ce sont les situations où un personnage agit de manière absurde et contre le bon sens et contre son propre intérêt. Ce film est adapté d'un roman, peut-être que dans celui-ci l'écrivain parvenait à faire avaler de telles décisions, mais raconter et montrer n'est pas la même chose : ici, cela ne marche pas, et fait froncer les sourcils aux spectateurs.
Une purge innommable. Rien n'a le moindre sens dans ce film du début à la fin. Je ne vais pas dévoiler le twist qui arrive laborieusement au bout de 40 ou 50 minutes interminables, mais c'est d'une stupidité rarement vue. J'ai du me faire violence pour ne pas sortir du cinéma. Juste... APPELLE LA POLICE, dude. Quant aux acteurs, l'acteur principal fait le job, tous les autres sont insignifiants,avec des dialogues d'une platitude complète.
Dans son dernier opus, Xavier Legrand déploie avec brio l’ensemble de son talent artistique. S’éloignant audacieusement des sentiers battus après le triomphe de “Jusqu’à la garde”, il s’aventure dans un territoire cinématographique risqué avec son nouveau film.
Naviguant habilement entre les genres du thriller, de l’horreur et du psychologique, Xavier parvient à captiver son audience, la maintenant en suspense du début à la fin.
L’attente du second long-métrage de Xavier Legrand en valait la chandelle. Il confirme ses qualités en tant que réalisateur, metteur en scène et scénariste, consolidant ainsi sa réputation.
Un suspense prenant de bout en bout , machiavélique.Une interprétation parfaite , un scénario digne des plus grands thrillers, qui devrait recueillir l’aval de la critique.