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    L'Esprit de la ruche
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    44 critiques spectateurs

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    soulman
    soulman

    87 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juin 2017
    Deux avant "Cria Cuervos", la jeune Ana Torrent est l'héroïne de ce film mystérieux de Victor Erice, dont l'action est située dans les années 40, où l'on peut voir une parabole sur le franquisme et ses exactions. Tournée dans des paysages désolés, en proie à des fantômes terrifiants dont la créature de Frankenstein n'est pas la moindre, cette oeuvre lancinante laisse une empreinte durable grâce, aussi, à une belle photographie.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mai 2016
    L’esprit de la ruche est un sublime et profond récit existentialiste construit sur de multiples dualités. Réalisé en 1973, ce film qui emprunte à un fantastique teinté d'onirisme reste atypique, mystérieux et intemporel. Sujet à de multiples interprétations et niveaux de lecture, cette œuvre majeure de Victor Erice est un vibrant hommage au film culte Frankenstein de James Whale doublé d'une critique sous-jacente de la dictature franquiste. Plus de détails sur notre blog ciné :
    Caine78
    Caine78

    6 716 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 février 2014
    Au vue de la réputation impressionnante de « L'Esprit de la ruche », j'avouais m'attendre à mieux. Victor Erice a un sens très personnel du rythme, si bien que nous ne parvenons jamais à être totalement sous l'emprise de l'œuvre. Cela dit, ces 93 minutes n'ont rien d'une torture, bien au contraire. Même si le monde de l'enfance confronté à une réalité difficile à accepter sera sublimement traité trois ans plus tard dans « Cria Cuervos », celui-ci a le grand mérite de montrer la voie, d'autant que le traitement est toujours subtil, mettant aussi bien en évidence l'univers intime dans lequel sont plongés les deux sœurs que la tristesse entourant un village quasiment désert, à peine en vie. La mort est d'ailleurs omniprésente en contrechamp, donnant à l'œuvre un aspect inquiétant mais pas trop non plus, le ton presque poétique, voire fantastique entourant nos héroïnes restant majoritaire, le tout pourtant accompagné d'une solide description de la vie quotidienne du village. Et comme l'intégration du « Frankenstein » de James Whale est faite toutes en nuances, apportant un réel plus à ce regard tourmenté sur l'enfance, on ne peut qu'adhérer un minimum, offrant probablement au film sa plus belle scène, la fabuleuse Ana Torrent restant quant à elle le plus bel effet spécial qui soit. Bref, à défaut d'être enthousiaste, il serait particulièrement malhonnête de ne pas reconnaître les grandes qualités de cette œuvre pas comme les autres, très personnel et parfois envoûtante : à (re)découvrir.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    269 abonnés 1 640 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 septembre 2013
    Un film mystérieux, voire déroutant. Une évocation quotidienne et poétique, comme un temps suspendu, entre les souvenirs de la guerre civile, le présent de la Seconde Guerre mondiale et les débuts du franquisme. La réalité, avec ses tristesses, ses frustrations, ses cruautés, se teinte peu à peu d'onirisme, sous le regard de la petite fille. D'où l'impression d'une ballade étrange, à la fois berçante, inquiétante et mélancolique. Le fantastique y est léger, hanté par la mort et la figure du monstre. La beauté esthétique (cadrages très graphiques, contrastes de lumières entre les intérieurs jaunes et chauds, et les extérieurs blancs et froids), la lenteur du rythme, l'intensité du jeu d'Ana Torrent (que l'on retrouvera deux ans plus tard dans Cría Cuervos...), tout cela exerce un certain charme. Quant au sens du film, il est à l'image du titre, un peu hermétique, ouvert à de multiples interprétations (sur la famille, la société, le pays...).
    Concha de oro au festival de San Sebastián 1973.
    keating
    keating

    52 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 juillet 2013
    « Il était une fois en Castille, vers 1940 ».. Le film du cinéaste espagnol Victor Erice commence ainsi, tel un conte de fée. Il va nous proposer l'histoire d'une jeune fille fascinée par Frankenstein dans un village isolé du monde extérieur, mais hanté par le spectre du franquisme. Un récit fort, un récit initiatique, comme un apprentissage de la mort, comme un passage de l'enfance vers l'age adulte. Laissée sans repères par une famille fuyant la réalité, la petite Ana (extraordinaire prestation d'Ana Torrent), va alors utiliser l'imaginaire pour survivre à sa réalité. Le cinéaste parvient à traduire ce point de vue de l'enfant, à la fois dans la dureté du réel, et dans la puissance de l'imaginaire qui vient s'y superposer. L'imaginaire, qui est ici symbolisé par le cinéma, avec la projection du film Frankenstein, et sa perception par un enfant, qui ne comprend pas que tout est « faux ». De cette mort fictive, Ana va partir pour aller rencontrer une mort « réelle ». Au final, la frontière entre vrai et faux, réalité et imagination, est brouillée, comme si les deux coexistaient. Victor Erice soigne chaque séquence d'un travail visuel remarquable. Le rythme est lent, mais jamais soporifique : on sent vivre chaque plan, chaque mouvement. La photographie est sublime, jouant avec les nuances de lumière et de couleurs, atteignant souvent une qualité picturale, dans un style clair-obscur. Le cinéaste utilise peu de dialogues, et fait surtout parler les images. La musique, composée par Luis de Pablo, participe à la dualité du film, entre chanson enfantine et air plus grave. Enfin, Victor Erice utilise des symboles très forts : Frankenstein et le cinéma, on l'a vu, mais aussi la ruche et les abeilles, métaphore qui ouvre plusieurs niveaux de lecture (indifférence à la mort? Monde des adultes réduit à un travail sans âme? Franquisme totalitaire?). «El espirito de la colemna » est un film somptueux, voyage fantasmagorique d'une enfant qui apprend à ouvrir les yeux sur le monde. Et cette Ana, c'est peut être chacun de nous, spectateurs de cinéma cherchant à apprivoiser nos propres monstres.
    Hotinhere
    Hotinhere

    555 abonnés 4 963 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 octobre 2023
    Un récit initiatique sombre et fascinant (malgré un rythme un peu languissant) qui explore les mystères et les angoisses de l’enfance dans un petit village espagnol sous Franco, à travers les yeux noirs envoûtants d’Ana Torrent.
    syd_black
    syd_black

    19 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mars 2013
    Un film à replacer dans son contexte historique si on veut essayer d'en comprendre les subtilités. On est toutefois happé par l'atmosphère à la fois oppressante et onirique qui nous laisse les yeux aussi grands ouverts que la petite Ana.
    Plume231
    Plume231

    3 893 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 janvier 2013
    Un film qui montre beaucoup mais qui n'explique rien, niveau scénario il ne se passe pratiquement rien ; normalement c'est le genre devant lequel on fait semblant de s'extasier mais devant lequel en fait on s'emmerde. Mais comme il faut partir du principe que "L'Esprit de la ruche" n'est en rien un film normal, eh ben on ne fait pas semblant de s'extasier, on s'extasie tout simplement et on se laisse tout simplement happer par l’atmosphère avec juste en poche le symbolisme de la ruche, celui du merveilleux "Frankenstein" de James Whale, des plans superbes de paysages castillans rugueux et surtout le regard sombre d'une Ana Torrent remarquable et absolument adorable, déjà à croquer deux ans avant le magnifique "Cría cuervos". Une oeuvre superbement étrange et poétique sur l'enfance ou plutôt sur le regard de l'enfance.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 octobre 2012
    Victor Erice nous livre avec l'Esprit de la Ruche un film certes intellectuel (ce qui lui permit en partie d'échapper à la censure franquiste!), mais qui n'en est pas moins touchant. Le public doit être averti: l'action est absente, les dialogues rares, la lenteur et le silence omniprésents. Mais on a rarement vu un silence aussi éloquent.
    En effet, c'est ainsi que le réalisateur retanscrit l'immobilité (l'immobilisme?) de l'Espagne rurale au sortir de la guerre civile, d'un pays qui s'enferme dans la résignation. Les seuls capables de s'interroger, de tenter de faire vivre ce monde moribond, sont alors les enfants. A travers le regard inoubliable d'Ana Torrent, qui vagabonde à la recherche des "esprits", la "tierra seca" castillane devient magique. La lenteur sert ici la perfection des plans: les paysages sont magnifiques, la mise en scène très étudiée. Le jeu de la jeune actrice est étonnant de sincérité: il n'est pas anodin que le nom des personnages soit aussi le vrai nom des acteurs. C'est enfin un bel hommage au cinéma, quand l'arrivée en camion de la bande du Frankenstein de Jales Whale redonne vie au village endormi...
    En définitive, c'est un film qui concilie engagement politique et poésie; c'est en mettant en scène un univers anti-révolutionnaire que le film d'Erice se fait, justement, révolutionnaire.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 septembre 2011
    Une merveille à tous les niveaux, l'histoire, les actrices, Ana Torrent incroyable, la lumière, bref tout...
    Aulanius
    Aulanius

    196 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mai 2011
    Que dire ... un drame aux aspects symboliques et dramatiques réussi. Moi qui n'aime pas, le soit disant plus grand réalisateur espagnol de tous les temps, avec Bunuel, Pedro Almodovar, je dois bien avouer que mon amour pour le cinéma ibérique n'a pas toujours été au rendez-vous. Seulement "L'Esprit de la Ruche" s'est mit en travers de ma route et m'a fait changer ma vision des choses et je ne pense pas être le premier à me retrouver dans cette situation. Ana Torrent respire le naturel, même si je pensais qu'elle était en réalité plus jeune, cependant, ça n'enlève en rien à son jeu plus que précoce. Quel regard perçant, c'est beau. La mise en scène est des plus réussies et la relation étrange entre les deux sœurs démontre bien que la vie n'est pas facile tous les jours, même dans une famille aisée. Le régime totalitaire n'est pas forcément mis en avant mais quelques signes viennent s'immiscer et on comprend très vite le mode de fonctionnement de l'époque, qui part ailleurs est superbement retransfiguré. La bande son est des plus intéressantes et surtout douce et envoutante. Le personnage qu'incarne la protagoniste est super attachant, ça fait évidement penché la balance. Cependant, j'ai trouvé quelques moments un peu longs mais c'est le seul bémol que j'ai trouvé car il en faut bien un. Le titre du film est assez équivoque et je pense qu'il peut avoir plusieurs significations, je me suis fait ma petite idée et je le trouve bien en adéquation avec se qui se passe pendant 1h30. En bref, un drame pseudo-familial de haut vol, surtout pour l'époque (dur ne pas se démoder). Je dois avouer que ça m'a fait bizarre de voir cette jeune actrice alors que j'avais vu Tésis (qui est sorti plus de 30 ans après) il n'y pas très longtemps. Un beau voyage lyrique à découvrir. 16/20.
    Tanezir
    Tanezir

    34 abonnés 583 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 novembre 2009
    Je connaîs très peu le cinéma espagnol, pour ainsi dire seul Almodovar me revient en tête. C'est une très bonne surprise. Le film nous transporte doucement mais j'ai peur qu'il m'ait tout de même laissée en route car certains détails sont restés flous pour moi. Le rythme est en tout cas parfait et la musique qui n'est pas omniprésente et lourde contribue étrangement à cette berceuse douce et agréable.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 070 abonnés 3 968 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2009
    Bon film, très bien mis en scène, très bien photographié, sur l'enfance, la solitude… Très beau.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 735 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juillet 2010
    Pour beaucoup "L'esprit de la ruche", premier long-mètrage de Victor Erice, fait figure d'oeuvre culte! Sorti en 1973, ce film, qui baigne dans une atmosphère ètrange et envoûtante, èchappa de justesse à la censure franquiste! L'histoire se dèroule dans les annèes 40, dans un petit village perdu quelque part au coeur de la Castille! Un èvènement va bouleverser tout ce petit monde engourdi sous le soleil: la projection du "Frankenstein" de James Whale avec Boris Karloff! Parmi les spectateurs, la jeune Ana Torrent, âgèe ici de sept ans, qui èclatera chez Carlos Saura en 1976 avec le sublime "Cría cuervos"! "L'esprit de la ruche" se prête à de multiples interprètations: opposition entre le merveilleux de l'enfance et la duretè du monde des adultes, rècit d'une naissance à la suite d'un èvènement traumatique, hommage au monde imaginaire ou encore parabole sur la session de la sociètè espagnole nèe d'une sanglante guerre civile! Et puis bien sûr il y a le titre qui nous ramène à la fameuse organisation sociale des abeilles! Ce monde anonyme, unique et mystèrieux! Une chose est sûre, cette façon de rèinventer le fantastique en le mêlant ètroitement au rèel influencera beaucoup de cinèaste comme Guillermo Del Toro! Un beau film...
    leyashadesalpages
    leyashadesalpages

    4 abonnés 108 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2009
    Un tres beau film, admirablement joue. Un film dont on decouvre la richesse au fur et a mesure.
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