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chrischambers86
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3,5
Publiée le 16 avril 2016
Du metteur en scène amèricain Rowland V. Lee, on connait surtout des classiques tels que "The Son of Frankenstein" ou bien encore "Tower of London". En revanche, on ne connait pas très bien cette curieuse histoire d'amour qui fut diffusèe plusieurs fois au « Cinèma de minuit » avec la voix bluette et dètimbrèe de l'ami Patrick Brion! Aujourd'hui encore, on peut admirer la photo remarquable de l'immense Lee Garmes qui donne ici à l'oeuvre une atmosphère très particulière (la nuit, surtout) comme ces combats entre les animaux imprudemment libèrès! En effet, si l'on y rèflèchit bien, "Zoo in Budapest" dèmontre de la manière la plus simple possible qu'avec de très belles images, on peut sauver un simple film de l'oubli! Vingt ans tout rond, Loretta Young incarne avec conviction une jeune et belle orpheline « en cavale » qui tombera amoureuse d'un jeune homme ètrange qui a passè le plus clair de son temps dans un zoo de Budapest! Les deux comèdiens plongent le spectateur dans une histoire sentimentale mouvementèe à la lisière du fantastique...
Essentiellement un film pour enfants tant il est naïf par son dialogue, son scénario et le jeu de ses acteurs. Les animaux occupent la place principale ce qui en fait sa valeur d'autant qu'il y en a énormément dans ce zoo de Budapest. Nous sommes en 1933 et cela confère au film une grande valeur documentaire, tout a été tourné en réel avec les trucages de l'époque, c'en est assez époustouflant surtout lorsque les animaux se révoltent exactement comme des prisonniers dans leur prison. C'est l'occasion de connaitre Gene Raymond et surtout d'admirer la beauté et la fraicheur de Loretta Young qui a 20 ans à déjà tourné plus de 40 films. La version présentée à la télévision était tronquée de 15 minutes ce qui ne permet pas de bien juger le film mais son originalité dans l'histoire des débuts du parlant mérite les 4 étoiles.
Zoo à Budapest serait un film sans intérêt particulier si, à l'occasion de la dernière demi heure, il ne s'emballait pas brutalement. C'est à ce moment là que la richesse du scénario et la force de mise en scène se mettent en évidence. Le moment où les fauves deviennent fous est très bien rendu. Rarement ce type de scène a été si bien mené au cinéma. La furie des animaux fait peur à voir et impressionne vraiment le spectateur. Le réalisateur montre aussi avec une certaine astuce que les humains peuvent se comporter comme des animaux lorsque, métaphoriquement, le réalisateur fait enfermer des personnages dans des cages, tels des fauves. Le salut de l'histoire provient du personnages principal qui, un peu anarchiste et écologiste (excellente trouvaille : il vole des fourrures), sauvera le zoo d'une boucherie. A noter aussi d'autres personnages attachants : le petit garçon, réfugié dans le zoo et la belle orpheline, êtres humains un peu perdus, à la recherche d'affectivité. Un film long à démarrer qui se cherche un peu mais au final une oeuvre originale et personnelle pour un vieux et méconnu film à redécouvrir.
Comment ne pas apprécier cette critique drôle et sensible d'un monde plus bestial que les bêtes d'un zoo ? Comment ne pas apprécier cette poésie qui fait d'une prison un paradis ? Comment ne pas apprécier la belle, la grande, Loretta Young ? D'accord elle n'était pas encore bien expérimentée (et encore) mais elle avait déjà de la présence et du talent, c'est indéniable. Alors ce n'est peut-être pas un très grand film mais ça n'en fait pas moins un très beau film.
Ce film m'a un peu décu. Certes, il y a quelques jolis moments et quelque sscènes sont vraiment réussies, mais on pouvait s'attendre a beaucoup mieux, car le scénario manque d'inventivité et les acteurs, bien que pas mal, auraient pu être plus charismatiques. Un bon film donc, mais rien de plus.