Avis sur Les hommes d'une autre planete

Improbable nanar taïwanais où il est question d’une statuette vieille de 3000ans découverte par un garçon. Au même moment, des extra-terrestres s'apprêtent à envahir la Terre et avec l’aide d’une ''Pierre Solaire'', ils vont tenter d’activer une arme puissante installée sur la Lune.
Pour tenter de mettre à mal ce plan diabolique, la statue (qui entre-temps, aura pris une apparence humaine) et un robot géant américain, vont s’unir pour les combattre…

Faire un résumé de ce navet fut aussi difficile que de le visionner jusqu’au bout. Imaginez un patchwork métastasé entre X-Or, Power Rangers, Godzilla, Bioman & Thunderbirds et vous aurez une vague idée de ce que vous réserve ce film.

Chen Hun-Ming s’inspire de l’univers des "Super Sentaï" pour mettre en scène son film, dans la droite lignée du nanardesque Super Inframan (1975) de Hua Shan.

Une immondice qui s’étend péniblement pendant 80 longues minutes, à grands renforts de costumes Foir'Fouille®, de monstres en caoutchouc, de villes reconstituées en maquettes et autres objets volants non identifiés (je vous laisse imaginer la scène du mec en costume qui marche sur les maquettes de la ville et qui arrache du lierre, censé représenté des arbres).

S’ensuit une interminable (!) scène de fight entre le robot américain et la statue du temple, puis les deux vont s’allier pour combattre les extra-terrestres… tout ça, dans une reconstitution de la Lune, digne d’un spectacle de kermesse de fin d’année, avec des comédiens costumés que l’on soupçonne d’avoir été en état d’ébriété durant toute la durée de la séquence (cette dernière dure pas moins de 40 min non-stop ! sur un film de 80min…).

Un moment d’hystérie inter(minable) & usant psychologiquement, à ne réserver qu’aux aficionados.

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Clairement un classique (se déroulant en 2076), et à l'intérieur duquel on apprend l'existence du masculisme; équivalent d'un autre mouvement. Pourquoi pas ?