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Yetcha
Un doux retour dans le passé des chansonniers et du music hall français. Les dialogues sont gouleyants, la troupe des Branquignols excellente. Dhéry, Brosset, Legras, Bussière, Souplex, Carmet, Dax, Carrette et consorts. En guest star Pauline Carton, bref, de la joie et de la bonne humeur à l'ancienne que tout le monde n'appréciera pas à sa juste valeur. Pour moi, juste un grand moment!
Le film de Robert Dhéry n'est pas davantage que la transposition à l'écran de son spectacle de music-hall. Il consiste en une addition de petits numéros -et dans ces conditions la mise en scène est très rudimentaire- dont le caractère comique repose sur leur ringardise ou leur dysfonctionnement.
A vrai dire, cet expression burlesque datant des années 40 a considérablement vieilli. Les gags et figures loufoques imaginées par Dhéry relèvent d'un humour bon enfant mais très premier degré. Les pitreries de Dhéry, spoiler: en pseudo cowboy tireur d'élite ratant sa cible à bout portant et les exhibitions de Colette Brosset, dévoilant allègrement ses jambes
, forment des numéros pleins de candeurs mais pas franchement drôles.
Inspirée par "Hellzapoppin", la référence américaine pour certains, ou simplement son équivalent français, la comédie met en scène une bande de joyeux drilles parmi lesquels on remarque le jeune spoiler: Carmet en amuseur trop timide pour être efficace.
Finalement, les plus amusants ne sont pas les plus grimaçants ou démonstratifs; ce sont encore ces deux spectateurs dans la salle (ancêtres des deux pépés du Muppet Show?) commentant laconiquement le spectacle, le visage ahuri et le regard vide.
A vrai dire, cet expression burlesque datant des années 40 a considérablement vieilli. Les gags et figures loufoques imaginées par Dhéry relèvent d'un humour bon enfant mais très premier degré. Les pitreries de Dhéry, spoiler: en pseudo cowboy tireur d'élite ratant sa cible à bout portant et les exhibitions de Colette Brosset, dévoilant allègrement ses jambes
, forment des numéros pleins de candeurs mais pas franchement drôles.
Inspirée par "Hellzapoppin", la référence américaine pour certains, ou simplement son équivalent français, la comédie met en scène une bande de joyeux drilles parmi lesquels on remarque le jeune spoiler: Carmet en amuseur trop timide pour être efficace.
Finalement, les plus amusants ne sont pas les plus grimaçants ou démonstratifs; ce sont encore ces deux spectateurs dans la salle (ancêtres des deux pépés du Muppet Show?) commentant laconiquement le spectacle, le visage ahuri et le regard vide.
C'est toujours un vrai plaisir de voir du non-sens parfaitement maîtrisé, et ici Dhery a mis le paquet. Les situations absurdes s'enchaînent à un rythme effréné. Tout le monde à l'air de bien s'amuser et les filles sont mignonnes. Dommage qu'à la fin Dhery en cow-boy tue le rythme avec un gag raté et interminable. C'est très bon même si on peut préférer "A nous les belles bacchantes" ou encore mieux "Hellzzpoppin".
Une date importante dans l'histoire du comique français. Le délire va crescendo, l'humour est toujours plus ravageur, les gags et les sketches totalements incongrus et on retrouve des seconds rôles mythiques, comme Carette, Duvaleix ou Marcel Vallée. C'est d'une drôlerie irrésistible. Le film, qui annonçait le génie comique de Robert Dhéry, est toujours aussi hilarant.
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